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Maroc : Nette hausse des fermetures d’entreprises et des compressions d’effectifs

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  • Maroc : Nette hausse des fermetures d’entreprises et des compressions d’effectifs

    Nette hausse des fermetures d’entreprises et des compressions d’effectifs


    Les fermetures d’entreprises recensées sur les neuf premiers mois de l’année ont augmenté de 31,6% par rapport à toute l’année 2012. Le nombre d’établissements qui ont recouru aux compressions en hausse de 70%. 8 230 licenciements ont eu lieu, soit 134% de plus qu’en 2012.




    Outre ses effets sur la valeur ajoutée globale et, in fine, sur la croissance économique, le ralentissement qui frappe les activités hors agriculture, notamment celles du secteur secondaire, se traduit socialement par des fermetures d’entreprises, des compressions d’effectifs et des réductions du temps de travail.

    C’est ainsi que sur les neuf premiers mois de 2013, le nombre de fermetures d’établissements se monte à 75, en hausse de 31,6% par rapport aux fermetures enregistrées sur l’ensemble de l’année 2012. C’est une rupture dans la tendance baissière entamée depuis 2009. Et encore, il ne s’agit que de données partielles, car, d’une part, ces chiffres ne portent que sur neuf mois, et, d’autre part, les inspecteurs du travail qui font des tournées de contrôle et d’inspection ne sont pas suffisamment nombreux pour couvrir la totalité du tissu économique.

    Idem pour les entreprises ayant recouru à la compression d’effectifs : leur nombre a augmenté de 70%, à 68 établissements. Mais ce chiffre, encore partiel, reste inférieur à celui enregistré en 2010 (115 entreprises ayant comprimé leurs effectifs) et même à celui de 2011 (76 entreprises).

    Bien entendu, lorsque survient une fermeture d’entreprises ou une compression d’effectif, cela se traduit presque toujours par des licenciements. Ainsi, le nombre de salariés licenciés suite aux fermetures d’entreprises et aux compressions d’effectifs, dans les seules circonscriptions visitées par les inspecteurs du travail, s’établit à 8 231, en augmentations de 134,6% par rapport à l’année 2012. Quant aux établissements ayant réduit la durée normale du temps de travail, ils étaient, à fin septembre, 65, en progression de 14%. Cette réduction du temps de travail a touché 4 173 salariés, un chiffre en hausse de 4,3% par rapport à 2012.

    Textile et cuir, industrie et BTP, les secteurs les plus concernés
    Sans surprise - lorsqu’on a déjà pris connaissance des données du HCP sur le comportement des activités hors agricoles -, c’est le secteur du textile et cuir qui a procédé à plus de fermetures d’entreprises : 23, soit plus de 3 fois le nombre de fermetures décidées en 2012. En deuxième lieu, il y a les services (19 fermetures) puis les autres industries (15) et le BTP (14). En matière de compressions d’effectifs, en revanche, c’est le BTP qui vient en tête (21 établissements), suivi de l’industrie (17) et du textile et cuir (8). Pour les réductions du temps de travail, c’est l’industrie qui est en première position (25 entreprises y ont eu recours). Dans le textile et cuir, 18 établissements ont réduit la durée du travail; 12 dans les services et 10 dans le BTP.

    Ces chiffres, encore une fois, risquent d’être plus lourds une fois collectées les données pour l’ensemble de l’année 2013. Mais cela, il faut encore le préciser, ne préjuge en rien des entreprises qui sont créées parallèlement ou des réintégrations dont auraient pu bénéficier des salariés.

    Salah Agueniou. La Vie éco
    2013-12-25
    Dernière modification par jawzia, 25 décembre 2013, 22h16.

  • #2
    ça n'a rien de grave puisque le FMI a (parait-il) noté "Tout va bien" !

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    • #3
      C'est normal vous travaillez avec les pays en crise c'est logique mon amis , je pense que c'est juste provisoire

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      • #4
        Décidément ça devient maladif!!



        Les affaires ça va ça vient et les experts s'y perdent en conjectures !

        Climat des affaires : Le Maroc bon en création d’entreprises !

        L’environnement économique a-t-il été plus ou moins attractif en 2012 ? Et plus précisément quelle progression a-t-il marqué par rapport à l’année qui l’a précédée en ce qui concerne la création et la vie des Très petites et moyennes entreprises (TPME) ? Curieusement, la réponse divise les experts qui donnent l’impression de voir chacun midi à sa porte.

        L’environnement économique a-t-il été plus ou moins attractif en 2012 ? Et plus précisément quelle progression a-t-il marqué par rapport à l’année qui l’a précédée en ce qui concerne la création et la vie des Très petites et moyennes entreprises (TPME) ? Curieusement, la réponse divise les experts qui donnent l’impression de voir chacun midi à sa porte.
        Car si pour le journal à grand tirage «Financial Times», le Maroc a fait le plein d’IDE (Investissements directs étrangers) en 2012, le «Doing Business» estime qu’il faut raison garder et ne pas s’emballer.


        Pour le périodique attitré du monde des affaires, le Maroc est en Afrique l’as pour la stratégie de captage des IDE. Il l’a donc classé dans le groupe de tête des «Pays africains de l’avenir 2013-2014». Le Royaume y siège aux côtés de pays à la réputation d’attractivité et de possibilités de croissance bien assises tels que l’Afrique du Sud. En fait, n’ont pas manqué de relever les analystes, le Maroc est à 8 places de ce pays qui reste premier pour le potentiel de croissance. Mais, le Royaume reprend l’avantage pour ce qui est des infrastructures. Grâce au coup de collier donné sur ce plan, l’environnement des affaires séduit et le pays émet en direction des marchés des capitaux l’image d’un pays où l’entreprise a socle pour s’établir.

        Tout autre est le son de cloche émis par le Doing Business pour qui le Maroc a plus reculé qu’avancé en 2013. Selon ce classement de la Banque mondiale qui mesure les performances de quelque 185 économies dans le monde, le Royaume a cette année perdu 4 places par rapport à son 94ème rang de 2012. Il est désormais 97ème sur les 185 pays listés pour la facilitation des affaires. Pourtant le classement admet que la création d’entreprises s’est nettement améliorée et qu’à l’aune de cet indicateur, le Royaume est passé du 94ème rang en 2012 au 56ème cette année.

        Moins convaincante est la performance nationale en ce qui concerne l’octroi du permis de construire où le Maroc a reculé de la 74ème à la 79ème place, le raccordement à l’électricité où il a rétrogradé du 89ème au 92ème rang et du transfert de propriété où le recul a été de 17 places. Contre-performances également pour ce qui est des prêts où le Maroc passe de la 97ème place en 2012 à la 104ème cette année et de la protection des investisseurs où il recule du 98ème rang au 100ème. Les indicateurs sont néanmoins meilleurs sur le plan du commerce transfrontalier où le pays gagne 3 places, l’exécution des contrats où il passe de la 89ème à la 88ème place. Mais, bémol particulièrement invalidant dans ce tableau on ne peut mieux contrasté, le règlement de l’insolvabilité a chuté de 16 points à partir du 70ème rang qu’occupait le Maroc en 2012.

        Initié par la Banque mondiale, le projet Doing Business mesure la réglementation des affaires et son application effective dans 185 économies.

        Lancé en 2002, il analyse les petites et moyennes entreprises et «mesure la réglementation s’appliquant à celles-ci tout au long de leur cycle de vie». C’est un admirable outil de travail pour susciter et calibrer la décision d’investissement car il permet de collecter et d’analyser les données pour comparer les cadres réglementaires applicables aux entreprises du monde entier. Dernier atout : «Doing Business encourage la concurrence entre les économies pour la mise en place d’une réglementation des affaires efficace».

        Ahmad Salaheddine. ALM
        www.lavieeco.com
        Le vrai problème c'est de pomper et de tout acheter de l’extérieur en ne créant quasiment pas d'entreprises
        Dernière modification par Serpico, 25 décembre 2013, 22h33.

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        • #5
          Serpico

          Décidément ça devient maladif!!
          La fermeture des usines au Maroc ?? Non c'est une stratégie bien étudiée:

          Delocalisation dans un pays ou les travailleurs sont des intérimaires a vie .
          "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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          • #6
            ça n'a rien de grave puisque le FMI a (parait-il) noté "Tout va bien" !

            le FMI va vous faire voir de tout les couleur ya pas plus grand voleur,menteur, corrompu que le FMI

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            • #7
              le FMI va vous faire voir de tout les couleur ya pas plus grand voleur,menteur, corrompu que le FMI

              kabyle80
              T'en fait pas la société civile marocaine veillent au grain et ose même traduire le FMI en justice.

              On est pas dans un pays verrouillé comme le tien où tout se décide par le junte et personne ne bouge pour avoir les miettes de la rente.

              La Banque mondiale traduite en justice à Rabat


              Trois chercheurs marocains l’accusent de falsification de données.


              La Banque mondiale est dans le collimateur. Trois chercheurs marocains ont décidé de saisir la justice marocaine pour « falsification » de données. Il s’agit en l’occurrence des professeurs de l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II de Rabat : Najib Akesbi, Driss Benatya et Mohamed Mahdi.
              Selon un communiqué de presse parvenu à « Libé », maître Abderrahim El Jamai a saisi le tribunal de première instance de Rabat « dans le cadre d’une affaire tout à fait emblématique, alors que, jusqu’à présent, cette institution internationale faisait croire qu’elle bénéficiait de l’immunité diplomatique conformément à la Convention des Nations unies de 1947».
              Les trois chercheurs marocains étaient chargés, dans le cadre d’un programme intitulé RuralStruc, de réaliser une étude sur les « implications structurelles de la libéralisation pour l’agriculture et le développement rural».
              « La première phase avait été réalisée dans le cadre d’un contrat de recherche avec notre employeur, l’Institut agronomique et vétérinaire de Rabat, principal établissement d’enseignement et de recherche agricoles du pays. Cette phase s’est bien déroulée, et le rapport que nous avions rédigé à cette étape du programme a été si bien accueilli par les milieux des chercheurs et experts intéressés, que nous en avions décidé la publication, sous forme d’un ouvrage collectif », ont expliqué les chercheurs. Mais la deuxième phase a tourné « au cauchemar ». « Confiée à un bureau d’études privé pour la réalisation de la partie opérationnelle (enquête de terrain et traitement des données collectées), cette phase n’a pu être conduite à son terme dans les conditions de fiabilité et de professionnalisme nécessaires ».
              Les trois chercheurs se sont donc insurgés contre les carences de l’étude entreprise au titre de la deuxième phase. « Face à notre refus de nous plier à une aussi dangereuse dérive, le bureau d’études, en connivence avec ses donneurs d’ordre de la Banque mondiale, s’est permis de résilier unilatéralement notre contrat, puis de livrer le rapport que nous avions rédigé, mais après l’avoir «arrangé» conformément aux vœux de ses commanditaires », ont-ils martelé.
              Après plusieurs démarches, les chercheurs ont décidé de saisir la justice et leur choix s’est porté sur maître Abderrahim Jamaï.Ce dernier nous a expliqué que les décideurs de la Banque ont refusé à plusieurs reprises de comparaître devant la justice marocaine au prétexte que cette institution jouissait de l’immunité diplomatique. Mais après plusieurs recherches, cet ex-bâtonnier a découvert qu’en 2003, la Banque mondiale est devenue justiciable devant les tribunaux des pays où elle disposait de représentations, et ce grâce à un amendement de ses statuts.
              Selon le communiqué de presse afférent à cette affaire, « un certain nombre de pays, notamment africains, avaient déjà saisi la justice à la suite de «programmes» que la Banque mondiale leur avait imposés et dont les conséquences économiques et sociales se sont révélées catastrophiques pour leurs peuples. On compte en particulier de nombreux différends liés à la question de la « dette odieuse » accumulée par ces pays et gaspillée dans des projets qui ont aggravé le sous-développement et la pauvreté. Seulement, la Banque mondiale s’est toujours protégée derrière sa prétendue immunité diplomatique. C’est ce « tabou » qui vient de tomber avec la comparution du représentant de la Banque mondiale devant le tribunal de première instance de Rabat ».
              « Le fait que l’avocat de la Banque mondiale ait comparu devant le tribunal lors de la première audience le 19 du mois courant, signifie que les décideurs de la Banque reconnaissent qu’elle peut être poursuivie devant la justice, contrairement à ce qu’ils prétendaient auparavant », a précisé Me Jamaï dans une déclaration à Libé.
              Selon lui, cette affaire et quel que soit son aboutissement constitue « une première dans les annales de la justice marocaine et constitue un antécédent qui permettra à l’avenir à toute organisation marocaine de mettre en cause les recettes et les politiques de la Banque mondiale en la traduisant devant la justice».
              La deuxième audience de cette affaire sera tenue le mois de janvier prochain.




              Mercredi 25 Décembre 2013

              Mourad Tabet .Liberation.ma

              Fais surtout gaffe que le prix du baril ne baisse pas sinon ton pays comme dans les années 80 remettra son cou sous l'emprise du FMI a supposer qu'il y aura encore quoi pomper pour rembourser sinon vous n'aurez que dalle car le FMI ne prête qu'aux pays qui triment pour rendre le prêt..

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              • #8
                Fais surtout gaffe que le prix du baril ne baisse pas sinon ton pays comme dans les années 80 remettra son cou sous l'emprise du FMI a supposer qu'il y aura encore quoi pomper pour rembourser sinon vous n'aurez que dalle car le FMI ne prête qu'aux pays qui triment pour rendre le prêt..
                __________________


                Le FMI te tien a la gorge avec une laisse oeilfermé , aujourd’hui c'est bien l'Algérie qui lui donne la gamelle pour que tu puisse manger quelque miettes

                Oui on va encore pomper...pomper... et re.. pomper

                Commentaire


                • #9
                  L’environnement économique a-t-il été plus ou moins attractif en 2012 ?
                  2012 ? Périmé.

                  L'article traite de 2013
                  Les fermetures d’entreprises recensées sur les neuf premiers mois de l’année ont augmenté de 31,6% par rapport à toute l’année 2012. Le nombre d’établissements qui ont recouru aux compressions en hausse de 70%. 8 230 licenciements ont eu lieu, soit 134% de plus qu’en 2012.

                  Commentaire


                  • #10
                    C’est ainsi que sur les neuf premiers mois de 2013, le nombre de fermetures d’établissements se monte à 75, en hausse de 31,6% par rapport aux fermetures enregistrées sur l’ensemble de l’année 2012.
                    c'est rien par rapport au nombre de dépôt de création d'entreprises et c'est tout à fait normal , il y a toujours des entreprises qui meurent et d'autres qui naissent :

                    le bilan de l'OMIC ( office marocain de la propriété industrielle et commerciale ) de janvier à août 2013 donne le chiffre de 41 732 certificats négatif( création d'entreprises)
                    Dernière modification par haddou, 26 décembre 2013, 20h07.

                    Commentaire


                    • #11
                      c'est rien par rapport au nombre de dépôt de création d'entreprises et c'est tout à fait normal , il y a toujours des entreprises qui meurent et d'autres qui naissent :

                      le bilan de l'OMIC ( office marocain de la propriété industrielle et commerciale ) de janvier à août 2013 donne le chiffre de 41 732 certificats négatif( création d'entreprises)
                      haddou
                      Il faut le comprendre c'est pas dans la culture d'un pays qui compte sur l’état providence pour maintenir une usine à flot même si elle est déficitaire.

                      Pour l'instant le pompage est là pour combler les brèches mais après..

                      Commentaire


                      • #12
                        haddou
                        le bilan de l'OMIC ( office marocain de la propriété industrielle et commerciale ) de janvier à août 2013 donne le chiffre de 41 732 certificats négatif( création d'entreprises)
                        Toz toz,rien qu'a Alger ( ville )c'est plus de 45.000 certificats négatifs par an .

                        Serpico

                        Il faut le comprendre c'est pas dans la culture d'un pays qui compte sur l’état providence pour maintenir une usine à flot même si elle est déficitaire.
                        Dans un état providence on poursuit les patrons qui déclarent faillite pour mettre a la porte les travailleurs,et on interdit le travaille intérimaire a vie .
                        "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

                        Commentaire


                        • #13
                          le bilan de l'OMIC ( office marocain de la propriété industrielle et commerciale ) de janvier à août 2013 donne le chiffre de 41 732 certificats négatif( création d'entreprises)
                          Haddou, tu sais très bien que le CN concerne aussi le buraliste, l'épicier, le marchand de légumes ...

                          L'article évoque les entreprises productives du BTP, du textile, cuir ...

                          Lorsqu'une centaine d'entreprise réduisent leur effectifs et cela concerne plus 8OOO travailleurs, cela te donne une idée des entreprises dont on parle.

                          L'autre qui évoque le pompage est hors sujet et ne mérite pas de réponse. Juste du mépris.


                          Commentaire


                          • #14
                            Haddou, tu sais très bien que le CN concerne aussi le buraliste, l'épicier, le marchand de légumes ...

                            Jawzia
                            Ah bon ?

                            Tu nous en apprend des choses ?

                            Donc si j'ai besoin d'ouvrir un doukane où un hanoute , je dois passer par le centre régional d'investissement et y déposer une flopée de paperasse.

                            Si on suit ton raisonnent tout le commerce de proximité au Maroc( astreint à payer uniquement une patente et encore c'est pas général) est hors la loi !!!

                            Commentaire


                            • #15
                              Haddou, tu sais très bien que le CN concerne aussi le buraliste, l'épicier, le marchand de légumes ..

                              il ne faut pas exagérer , ce genre d'activités ne demande pas de CN au Maroc, mais je trouve même en temps normal des entreprises mettent la clef sous le paillasson , pour différentes raisons ( mauvaise gestion , manque de crédits, non compétitivités , etc ) et c'est pas propre au Maroc , même dans les pays développés , ce phénomène est tout à fait normal

                              en France par exemple :

                              Ces douze derniers mois, 43 981 entreprises ont été liquidées après avoir déposé leur bilan, selon les relevés de l'assureur-crédit Coface, qui publie ce jeudi 21 novembre son baromètre des défaillances.

                              le MONDE

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