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Le Venezuela et le Nigeria mettent la pression sur les prix du pétrole

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  • Le Venezuela et le Nigeria mettent la pression sur les prix du pétrole

    La décision du Venezuela et du Nigeria de réduire leur production de pétrole me semble courageuse. J'espère que d'autres pays producteurs suivront et obligeront l'OPEP à agir.

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    Le Venezuela et le Nigeria mettent la pression sur les prix du pétrole

    Le Venezuela et le Nigeria ont décidé unilatéralement de réduire leur production à partir du 1er octobre pour arrêter la chute des prix du pétrole. “Le Venezuela a officiellement informé l’Opep qu’il allait réduire volontairement sa production de 50 000 barils/jour”, a indiqué son porte-parole, Tarek Amine, à la presse depuis Londres. Le Nigeria réduira sa production de 5%, c'est-à-dire d’environ 120 000 barils/jour. Ce sont des réductions volontaires, ce ne sont pas des réductions faites par l’organisation. Aucune décision formelle ou informelle n’a été prise entre les membres de l’Organisation des pays exportateurs pour réduire la production de brut de l’organisation.

    Le président Chavez a estimé que le prix approprié se situait entre 50 et 60 dollars. Ainsi, le Venezuela et le Nigeria sont en train d’exercer une pression sur l’Opep pour que l’organisation tienne une réunion extraordinaire afin de décider d’une baisse du plafond de production. Ces deux pays tentent aussi de mettre la pression sur les prix du pétrole qui ont chuté de 20% depuis l’été.
    Cette décision divise en fait l’Opep. Le consensus selon lequel les pays membres de l’organisation ne veulent pas d’une réunion extraordinaire d’ici à la fin de l’année pourrait sauter. Si les monarchies du Golfe sont favorables au statu quo, ce n’est pas le cas du Nigeria et du Venezuela. Leur décision intervient à la veille d’une hausse de la demande en raison du phénomène de reconstitution des stocks. De façon transitoire, elle va jouer un rôle d’amortisseur.

    En tout état de cause, l’incertitude sur les prix du pétrole demeure. Le ralentissement de la croissance dans les pays de l’OCDE ne constitue pas un facteur favorable. Toutefois, la tendance est au maintien de prix du pétrole élevés. Le FMI prévoit un baril à 75 dollars en 2007. Dans ce scénario, l’Opep n’a qu’à laisser faire le marché. Et les décisions du Nigeria et du Venezuela conjoncturelles.

    source : liberté
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