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MAROC :Campagne céréalière : les agriculteurs gardent espoir

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  • MAROC :Campagne céréalière : les agriculteurs gardent espoir

    Le temps pluvieux qui semble s’installer sur une partie du territoire ramène un peu plus d’espoir chez les agriculteurs. Mais quelle que soit la région céréalière, les premiers à profiter des précipitations sont ceux qui sont habitués à des travaux précoces (octobre-début novembre) suite à une bonne préparation (sols, engrais, assolement…). Cette catégorie représente, selon les estimations et les régions, de moins de 10% au tiers des superficies emblavées. Comme les semis ont été effectués avant les précipitations, la levée y est plus ou moins normale avec un bon état végétatif.

    Le deuxième cas, le plus fréquent, est celui des agriculteurs qui ont tenté de profiter des premières pluies pour entamer les travaux de préparation tardive et de semis. Chez eux, les semis n’ayant pas été suivis de précipitations, l’état végétatif est variable selon la qualité des travaux effectués, et la levée très hétérogène suivant le niveau d’humidité du sol et sa capacité de rétention.

    Le troisième cas se présente dans les zones où on est habitué à attendre les pluies pour démarrer les travaux et n’ayant pas été assez arrosées pour permettre un travail du sol durci par le pâturage et la période sèche. Là, presque rien n’avait été fait.

    Il faut signaler par ailleurs que les parcelles reconduites en céréales après la campagne précédente, même si elles ont été semées assez tôt, présentent un état végétatif médiocre, comme à l’accoutumée, comparées à celles qui viennent après une jachère travaillée ou un précédent favorable (pomme de terre, cultures irriguées …).

    Dans plusieurs régions, on signale que les intrants étaient disponibles à temps mais que l’attentisme est de rigueur. Dans le Gharb, Wadiï Krafess, un agriculteur de la région, souligne que l’approvisionnement était normal. Idem au centre Sonacos de Sidi Laydi (région de Settat) mais les ventes de semences, qui commencent habituellement en octobre, n’y ont démarré vraiment qu’après les pluies de novembre. Abdelmalek Abdillah, de la DPA de Fès, explique cette réaction tardive des producteurs par la disponibilité de stocks de bon à semer issus de la dernière production. Les engrais sont quant à eux disponibles dans toutes les régions, aux dires des producteurs, même si leurs prix ont connu une fluctuation liée à la demande qui dépend elle-même des précipitations.

    Températures nocturnes très basses compensées par l’ensoleillement en journée dans certaines régions

    Selon Lahcen Boualla, directeur de la Chambre d’agriculture de Fès, les conditions de déroulement de la campagne sont quasi normales dans la région et les semis ont été effectués en majorité après les premières précipitations. Les semis tardifs ne concernent pas plus de 10% des producteurs. L’état végétatif est en général bon et le sol est toujours humide, permettant de tenir encore au moins deux semaines jusqu’à l’arrivée de nouvelles précipitations. M. Abdillah confirme le déroulement normal des travaux dans la province. Les semis ont accusé un léger retard (vite rattrapé) par rapport aux dates normales, sachant que ces dernières y sont plus tardives que dans les autres régions du pays et que la province couvre des zones montagneuses dans lesquelles les semis s’étalent habituellement jusqu’à mi-janvier.
    Cependant, il n’y a pas d’inquiétudes à se faire si l’on compare la situation actuelle à celles des années où l’on a enregistré des précipitations tardives. Lors d’une intervention au Parlement à la mi-novembre, Aziz Akhannouch, ministre de l’agriculture et de la pêche maritime, avait d’ailleurs rappelé que sur les 25 dernières campagnes, onze étaient marquées par une arrivée tardive des précipitations, ce qui n’avait pas empêché de bonnes récoltes.

    M. Boualla signale aussi des températures de 1 à 3 °C et même du gel dans certaines régions (Sefrou, Boulemane), qui ont toutefois peu d’effets, d’autant que l’ensoleillement en journée compense ce froid nocturne. En cas d’extension du froid, il y a risque d’arrêt de croissance

    la vie éco

  • #2
    il ne vous reste plus que l'espoir et les yeux pour pleurer

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    • #3
      heureusement qu'on pleure pour le bon dieu qui reste notre recours pour le bon et pour le pire !

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      • #4
        Des articles de presse d’économie qui rappellent, après deux ou trois noms scientifiques latinisés à insérer, des cours magistraux d'agronomie...
        On est ni céréaliers, ni actionnaires, ni sociétaires des "Moulins chérifiens", encore moins marocains pour que le sujet nous emballe ou qu'on surveille comme lait sur le feu les caprices des pousses du blé d'autant que la campagne d'emblavement pas terminée, on commence à supputer sur ...
        C'est barbant à la fin !
        Dernière modification par pioto, 26 décembre 2013, 19h06.

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