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Tunisie/ Erreurs de la transition : Saura-t-on au moins tirer les leçons ?

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  • Tunisie/ Erreurs de la transition : Saura-t-on au moins tirer les leçons ?



    Le 14 Janvier 2014, la date aux deux quatorze tient en haleine les Tunisiens. Les promesses seront-elles tenues cette fois-ci, pour en finir avec la deuxième période transitoire constitutive et tourner la page. La Tunisie sera-t-elle enfin dotée, dans moins de trois semaines, d’une nouvelle constitution, d’une instance électorale, et d’un nouveau gouvernement. S’il en était ainsi, notre pays aura franchi un pas considérable sur la voie de la transition démocratique, même si le chemin reste semé d’embûches.



    Les trois dernières années auront-été effervescentes et éprouvantes. Les malheurs ont pris le pas sur les heurs. Autant l’espérance était grande pour une Tunisie meilleure et prospère, autant les craintes étaient vives de voir le pays basculer dans l’inconnu, l’instabilité et la violence. Les Tunisiens qui ont été traversés par des sentiments contrastés tout au long de ces 36 mois, n’arrivent pas à juger, à sa juste mesure, la portée de cette page de leur histoire. Le pessimisme et l’incertitude sont, néanmoins, dominants. Personne ne peut attester de quoi demain sera fait. Personne ne peut affirmer si la Tunisie sera vraiment l’exception, dans une région où l’histoire est en train de s’écrire dans la violence et l’effusion du sang.

    Les défis qui nous guettent sont incalculables. Aux problèmes, dysfonctionnements et injustices accumulés pendant des décennies, se sont greffé des difficultés énormes, effets pervers de la période postrévolutionnaire. Plusieurs de nos concitoyens ont vu leur situation se précariser et se dégrader. Les deux principaux défis qui sont sur toutes les lèvres : crise économique et risque terroriste ont de nombreuses ramifications, autant que de problèmes sous-jacents. Circonscrire ces écueils, ne se fera pas par un claquement de doigts, mais nécessitera une longue bataille devant être menée sur plusieurs fronts. Elle requerra des années de labeur et de sérieux. Une perception qui nous a fait, hélas, défaut dans notre gestion collective de la période postrévolutionnaire.

    Depuis trois ans, les problèmes se sont enchaînés pour atteindre un seuil tragique, avec les assassinats politiques, les attaques contre les forces de sécurité intérieure et l’armée, les événements de l’ambassade des Etats-Unis…avec toutes leurs retombées négatives sur la situation politique et économique du pays et son image à l’étranger. Pendant trois ans, les Tunisiens se sont enlisés dans une polarisation idéologique et des clivages politiques aigus, qui ont failli, par moment, attiser les flammes de la guerre civile. Pendant trois ans, les Tunisiens déprimés, démotivés et traumatisés par tant d’épreuves, ont en majorité quasiment arrêté de travailler. A la démesure revendicative équivalait une parcimonie productive. Pour l’Etat, les dépenses ont largement dépassé les recettes, ses équilibres généraux commencent à être sérieusement touchés. Même si les responsables se gardent de tout alarmisme, la situation économique est, de l’aveu des experts, périlleuse, et risque d’empirer davantage si rien n’est fait. A fortiori que les bailleurs de fonds ont mis leur concours financiers, sous leurs diverses formes, à la Tunisie en stand by jusqu’à ce que la crise économique soit solutionnée.

    A l’heure qu’il est, un pas important a été franchi avec la désignation du futur chef du gouvernement, qui reste à consolider et à conforter. Tout d’abord les promesses données cette fois-ci par les politiques et le quartette doivent être absolument tenues pour capitaliser la lueur d’espoir née le 14 décembre dernier, et donner le coup d’envoi de la troisième étape transitoire.

    Une fois aux commandes, Mehdi Jomaâ ne saura certainement pas où donner de la tête, face à la montagne des problèmes qui l’attend. Sa force se mesurera d’emblée à l’aune de son pragmatisme et de l’efficacité des premières décisions qu’il aura prises, et leur impact direct sur la population. Le futur locataire de la Kasbah, et son cabinet censé être trié sur le volet, ne pourront néanmoins rien faire, si l’état d’esprit général demeure le même. La Tunisie a besoin aujourd’hui d’une nouvelle dynamique collective. Toutes les parties, classe politique, société civile, partenaires sociaux, et peuple, doivent tirer les enseignements de la période écoulée où la société était dominée par une tendance conflictuelle, et où les questions marginales et périphériques ont pris l'ascendant sur les questions de fond. On a dilapidé beaucoup de temps et d’énergie qui auraient pu être mieux investis, si l’on n’a pas été excessivement otage d’un égoïsme et d’une arrogance de mauvais aloi.

    La classe politique a beaucoup déçu en faisant perdurer la crise jusqu’à frôler une zone rouge, où les intérêts stratégiques du pays étaient inexorablement en jeu. Elle a donné de la sorte le mauvais exemple aux Tunisiens, dont une majorité s’est réfugiée dans une attitude démissionnaire et passive, plaçant la barre très haute en termes de revendications sociales et salariales. L’on espère quand même pouvoir tirer un quelconque profit de ces erreurs, et ces approches impertinentes, en tâchant à ne plus les reproduire, en admettant que les Tunisiens sont condamnés à coexister avec leurs différences et à en faire un facteur de richesse, et non un élément de conflit et de division, et à se mettre sérieusement au travail pour injecter des forces dans les veines d’une économie exténuée et saignée à blanc.

    Des temps pénibles nous attendent, sur fond d’une conjoncture mondiale rude et erratique. Le tout est d’écourter autant que faire se peut cette période de vaches maigres pour préparer des lendemains meilleurs. Cela demandera beaucoup de travail, d’humilité et de désintéressement. Des vertus rares par les temps qui courent.

    gnet.tn

  • #2
    Avec cette assemblée constituante qui s'accroche au pouvoir, avec cette société civile qui veut tout et tout de suite , avec une classe politique sclérosée qui verse dans la démagogie et le populisme, je pense que la tunisie n'est pas prête malheureusement de sortir de sa crise politique et économique. Et c'est vraiment dommage

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    • #3
      Rached Ghannouchi le président des fréres musulmans est considéré comme terroriste depuis hier en Egypte,en lybie en Syrie et bientot en Algerie !
      Dernière modification par magh91, 28 décembre 2013, 21h27.

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      • #4
        et pour son ami el khardaoui un mandat d arrêt international par le biais d Interpol a été lancer par la justice Egyptienne

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        • #5
          el khardaoui pourrait trouver refuge lui et sa jeune femme marocaine de 25 ans a marakech avec bhl ,sarko;et mac cain !!! wait and see !!
          Dernière modification par magh91, 28 décembre 2013, 21h29.

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          • #6
            Rached Ghannouchi le président des fréres musulmans est considéré comme terroriste en Egypte,en lybie en Syrie et bientot en Algerie !

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            Ennahda n'a rien à voir avec les frères musulmans. Franchement je ne comprend pas cette manie de voir dans tous les partis islamiques des succursales des frères musulmans
            [

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            • #7
              Ennahda est une extention des fréres musulmans ghanouchi est le président de l organisation ----- gallek Ennahda n'a rien à voir avec les frères musulmans !!

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              • #8
                ghanouchi est le numéro 1 de l organisation des fréres musulmans !! une petite recherche sur google te le confirmera !
                Dernière modification par magh91, 28 décembre 2013, 21h38.

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                • #9
                  el khardaoui pourrait trouver refuge lui et sa jeune femme marocaine de 25 ans a marakech avec bhl ,sarko;et mac cain !!! wait and see !!

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                  tu veux tout de même pas qu'il se réfugie à Ghardaïa. Sérieusement il est bien à Doha et interpol ne donne jamais de suites aux mandats d'arrêt lancés contre des individus quand les charges motivant ces mandats ont un caractère politique

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                  • #10
                    Rached Ghannouchi, professeur de philosophie converti aux thèses des Frères musulmans lors de ses études au Caire, dirige une revue, Al-Maarifa
                    Dernière modification par magh91, 28 décembre 2013, 22h10.

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                    • #11
                      Tunisie/ Erreurs de la transition : Saura-t-on au moins tirer les leçons ?
                      Ils sont sur la bonne voie, malgrés qu'ils ont perdus un peu du temps.

                      La Tunisie a la chance d'avoir ses militaires dans les casernes et pas sur le champs politique comme en Egypte et ailleur dans les pays arabe.

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                      • #12
                        Rached Ghannouchi le président des fréres musulmans est considéré comme terroriste depuis hier en Egypte,en lybie en Syrie et bientot en Algerie !
                        Et le HAMAS palestinien....c'est pour quand le kdo pour sahyoun ?!!!

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