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Turquie : la crise politique fait plonger la monnaie

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  • Turquie : la crise politique fait plonger la monnaie

    La Turquie s'enlise dans une crise politique sur fond de corruption qui fragilise de plus en plus l'économie. Malgré les interventions répétées de la banque centrale turque, la devise continue de se déprécier, les marchés obligataires et la Bourse sont aussi dans le rouge.
    La Livre turque a atteint de nouveau ce vendredi son plus bas historique face au dollar à 2,1467 livres, perdant plus de 2 % dans la matinée. La dévaluation a atteint 6 % en deux semaines depuis que le scandale de corruption a éclaté. La devise turque a perdu 15 % depuis janvier 2013 et 18 % contre l'euro.


    Enclenché au printemps dernier par l'annonce de la Réserve fédérale américaine d'un prochain resserrement monétaire, le mouvement s'est encore amplifié avec la crise politique et sociale. Après la vague d'émeutes du printemps contre l'autoritarisme du premier ministre Recep Tayyip Erdogan provoquées par un projet immobilier très contesté, c'est un vaste scandale politico-financier qui met le feu aux poudres. De plus en plus fragilisé, Erdogan est prêt à tout pour éteindre l'incendie: il a déjà limogé la moitié de son gouvernement, retiré l'enquête de corruption au procureur général et lancé une chasse aux sorcières dans la police.
    Intervention de la Banque centrale

    Sur le front des marchés, le principal indice boursier BIST 100 perdait 3,87 % ce vendredi. Sur les marchés obligataires, le taux d'intérêt à dix ans - autrement dit le coût de l'emprunt pour le Trésor turc- atteignait 10,3 % contre 9,84 % le 25 décembre et 9,37 % début décembre. Pour freiner la spéculation et enrayer la chute de la livre, les autorités monétaires ont prévu d'injecter jusqu'à 6 milliards de dollars, 450 millions quotidiennement d'ici le 31 décembre et un total de 3 milliards en janvier.
    Le risque, au-delà, est d'amplifier le déficit courant - 7,5 % du PIB au troisième trimestre - véritable talon d'Achille du pays, sachant que 80 % de ce déficit est financé par des capitaux à court terme (actions, obligations, crédit interbancaire), par nature volatiles. Cette forte dépendance s'explique par la faiblesse de l'épargne nationale, l'un des plus bas des pays émergents, et par un taux d'investissement insuffisant à 20 % du PIB. La croissance reste dynamique - hausse de PIB de 4,4 % en glissement annuel au troisième trimestre. Quels que soient les effets immédiats de la crise politique, «la croissance turque n'est pas soutenable sur le long terme», observe Sylvain Bellefontaine, de BNP Paribas. Elle repose trop sur la consommation et le crédit, qui pèsent d'autant sur le déficit courant. «Cela nécessite une politique monétaire plus restrictive», conclut l'expert de BNP Paribas

    le figaro

  • #2
    que des mauvaises nouvelles avec toi haddou sauf pour ton royaume chéri, c'est le paradis des paradis.

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    • #3
      ben oui haddou
      c'est comme tout les media marocaine quand elle parle de l'algerie c'est pour une mauvaise sois sur nouvelle
      et les 1milliard de dollard de qatar c'est venu avec la pluie "amtar al lkhayr"

      le sujet
      la turquie n'est plus leur dada?? c'est des vrai tata change tout les jours
      المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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      • #4
        axe turquie quatar et l'autre arabie tayhoudite et consors,les coup bas ne s'arreteront pas de si tot.
        Le seul a se marrer c'est assad qui a ouvert la chasse aux pigeons.

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        • #5
          La magie s'est retourné contre le sorcier ...
          وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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