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Il etait une fois... Boumedienne

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  • Il etait une fois... Boumedienne








    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

  • #2
    Le défunt était un grand patriote; Il avait œuvré pour construire une Algérie forte, indépendante et anti-impérialiste. Ce noble travail a été délaissé par ses successeurs, entre autres, en privatisant quelques édifications et en abandonnant le socialisme qui était la seule voie juste qui pouvait réaliser notre indépendance économique et éviter que notre économie devienne une économie de bazar, sous-développée et insignifiante; Ses successeurs ont interdit à l'Algérie tout développement, en la transformant en pays consommateur, une république bananière, dépendante économiquement du système impérialiste que feu Boumédiène n'a cessé de combattre; on peut traduire tout cela par : trahison des vœux de nos martyrs et de la volonté et de l'oeuvre de Boumédiène. Le peuple algérien n'a pas combattu le colonialisme pour retomber sous sa coupe en suivant le voie capitaliste de l'impérialisme et du colonialisme, et en plus un capitalisme sous-développé, de consommation, de bazar!!!

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    • #3
      Elghifari,
      n'oublions pas ses côtés négatifs en faisant assassiner nos héros de l'indépendance :22:

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      • #4
        allah yera7mo o ywasa3 alayhi

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        • #5
          mistaaywa,
          que dira tu de nos héros qu'il a fait assassiner

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          • #6
            Le défunt était un grand patriote; Il avait œuvré pour construire une Algérie forte, indépendante et anti-impérialiste.
            C'est sûr! y a qu'a voir le résultat!
            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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            • #7
              Opportuniste,cynique et froid calculateur ... Allah yarham
              Dernière modification par xenon, 04 janvier 2014, 20h26.
              ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
              On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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              • #8
                Boumedienne étudiant a El-Azhar ( Le Caire )



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                • #9
                  Houari Boumediène avait trois amours : la paysannerie, la jeunesse et l'armée nationale populaire : A toutes les trois, il a consacré, sa vie durant, un intérêt constant et une priorité absolue dans ses préoccupations. Il a toujours considéré, en effet, que le succès ou l'échec dans ces trois domaines en particulier conditionnaient le résultat définitif de la révolution toute entière, d'autant plus que sur le plan humain, comme sur le plan politique, les trois secteurs constituaient les trois piliers centraux sur lesquels allait se reposer l'édifice de l'Algérie indépendante, et son avenir.

                  1/ Les années de braises :

                  On a souvent avancé que les préoccupations de Houari Boumediène pour la paysannerie étaient dues essentiellement à ses origines rurales, aux conditions difficiles dans lesquelles il avait vécu dans sa prime jeunesse et aux souvenirs indélébiles, des privations et des injustices qu'il avait vues autour de lui à cette époque. Par pudeur et par discrétion, il n'en dira jamais rien. Mais on sait maintenant qu'il a beaucoup souffert pour se rendre à l'école, distante de plusieurs kilomètres, à pied, tous les matins.
                  On sait aussi que sa santé en était affectée et que c'est pour cette raison que son père l'a conduit à Constantine pour y poursuivre ses études secondaires dans une medersa libre, avant de se rendre à Zitouna de Tunis à pied toujours, étape après étape avec une détermination et un courage inouïs pour atteindre finalement la mosquée de savoir El-Azhar.
                  Le Caire était son rêve. C'était aussi le rêve de toute une jeunesse algérienne qui avait été formée en Algérie en langue arabe seulement et qui voulait poursuivre des études supérieures, coûte que coûte, n'importe où, à Fes, à la Quaraouiyine à Tunis à la Zitouna et même au Caire, à El-Azhar, s'il le fallait absolument.

                  2/ Gratitude concrète pour la paysannerie :

                  Le sort de la paysannerie algérienne, durant la colonisation, fut, de loin, beaucoup plus dur que celui des citadins, quoique tous, partout, fussent réduits par les effets du code de l'indigénat et les ignominies des senatus consults, à la misère, à l'ignorance et à la maladie.

                  Le plus infâme de ces senatus consults fut, sans aucun doute, celui qui décida de déposséder les indigènes de leurs terres au profit des colons nouveaux venus, toujours plus nombreux.

                  Suprême infamie : des populations entières furent chassées, manu militari, de leurs plaines fertiles et conduites par la force des armes vers des montagnes ingrates. Ce triste sort, la famille du regretté président Houari BOUMEDIENE l'a connu également.

                  Tout cela est vrai. Pourtant ce ne sont pas uniquement les souvenirs douloureux de ce passé à jamais révolu qui ont été les seuls éléments moteur de sa passion pour la paysannerie algérienne. Le souvenir de ses anciens frères d'armes, morts au champ d'honneur et celui, beaucoup plus vaste, de tous ses anciens djounouds de l'armée de libération nationale a, lui aussi, alimenté constamment sa soif de justice pour la paysannerie de notre pays dont ils étaient issus pour la pluspart.

                  Il évoquait souvent les sacrifices et l'héroïsme de ces populations paysannes. Mais pour lui, les honorer par des discours seulement, ne suffisait pas. Il lui fallait des actes concrèts de gratitude, très vastes et dans tous les domaines. Rendre aux paysans les terres de leurs ancêtres ; construire partout dans nos campagnes des écoles, des routes et des dispensaires , amener l'électricité aux dachras les plus reculées. Rendre ainsi aux fellahs leur dignité et la confiance dans leur pays étaient, pour BOUMEDIENE, des actes de gratitude et de simple justice.

                  L'apothéose de ce programme devait être la création de 1.000 villages socialistes. L'incompréhensible attitude d'une partie de la paysannerie à l'endroit de ces dons du ciel, les critiques injustes et enfin la maladie et la mort ne lui ont pas permis, malheureusement de réaliser ce rêve.

                  3/ Préparer l'avenir et les hommes de demain :

                  Parallèlement à cet intérêt soutenu en vue de la solution des plus graves problèmes que connaissait encore la paysannerie algérienne Houari Boumediène s'est également attelé à préparer la jeunesse algérienne à ses responsabilités d'adultes.

                  Il n'est pas inutile de rappeler à ce sujet qu'au moment de l'indépendance en Juillet 1962 la population algérienne comptait 85 % d'analphabètes. Les bacheliers ne dépassaient pas le millier pour tout le territoire national l'unique université d'alors était celle d'Alger.
                  Elle était fréquentée à 95 % par des européens. C'est ce retard culturel, scientifique et technologie considérable qu'il fallait rattraper. Un défi gigantesque était lancé.
                  Pour le relever il fallait une volonté politique inébranlable, des moyens et une planification rigoureuse.
                  A ce sujet, un sacrifice gigantesque a été consenti avec satisfaction pour tout le peuple algérien. Il suffit de souligner à ce sujet que 25 % du budget national était consacré année après année à l'éducation, à la formation professionnelle et à la recherche scientifique. Peu de pays dans le monde peuvent s'enorgueillir d'un tel exploit. Des dizaines d'universités et d'instituts ont été édifiés depuis lors.

                  4/ Boumédiène, père fondateur de l'armée nationale populaire :

                  En vérité, c'est à l'armée nationale populaire, à sa structuration, son équipement et son perfectionnement et à la définition de sa mission, que Boumèdiène a accordé la plus grande partie de ses efforts. L'ANP est son œuvre, et c'est lui qui lui a insufflée l'âme patriotique et le sens du devoir qu'on lui reconnaît aujourd'hui.

                  Mais pour créer une armée moderne de nos jours, il faut un bon fournisseur d'équipement qui soit en même temps un ami sûr politiquement et un allié éventuellement.
                  La France ne pouvait être d'aucun concours, au début de l'indépendance
                  pour aider l'Algérie à former une armée moderne. Le contentieux embrassait plusieurs domaines et les accords d'Evian se vidaient lentement de leur substance. Les biens vacants, les nationalisations les propriétés industrielles et les trois millions d'hectares (Mars 1963) n'étaient pas fait pour améliorer le climat politique entre les deux pays.

                  Les états unis d'Amérique pouvaient contribuer substantiellement à la formation de l'ANP. C'était possible au début de notre indépendance au moins, du fait de la présence John Fozerald Kennedy à la Maison Blanche. Mais l'influence négative des égyptiens sur notre politique extérieure et les maladresses de BEN BELLA, notamment son voyage à Cuba à partir de Washington, le soutien énergique aux chinois et aux vietnamiens, la dénonciation constante de l'impérialisme américain ont fait que le département d'état américain ne pouvait donner le feu vert pour une coopération militaire algéro-américaine.
                  Restait l'URSS - L'Algérie n'avait pas le choix et c'est vers Moscou que BOUMEDIENE se tourna pour obtenir l'aide matérielle et technique pour constituer son armée.
                  Il se rendit à cette effet à Moscou le 15 Décembre 1965. C'était son premier voyage officiel dans un pays étranger.
                  Avec l'URSS en effet l'Algérie pouvait bâtir des relations dans de nombreux domaines (culturel, technologique, industriel et militaire)

                  Pourtant BOUMEDIENE fut reçu tout juste poliment par les autorités soviétiques, à son arrivée à Moscou, par ce jour glacial du 15 Décembre 1965.
                  Aucun enthousiasme de la part des Russes, et aucune surprise visible à ce sujet de la part de BOUMEDIENE et des frères qui l'accompagnaient.
                  Pour les Soviétiques, BOUMEDIENE était une énigme : un Colonel révolutionnaire, ascétique et rigoureux, un arabe de surcroît.
                  En ce sens BOUMEDIENE dérangeait un peu. Il n'entrait pas dans les normes des hommes d'état de gauche arabes ou africains. Sékou Touré Lumumba, Nekrumah, Massemba, Deba, Nacer, Noumeyri étaient des personnages qu'ils pratiquaient depuis longtemps. Boumediène par contre, les intriguait par ses silences, par sa logique cartésienne par sa maîtrise des dossiers et surtout par ses dons extraordinaires qu'il avait de voir loin, de dégager la synthèse rapidement d'une situation aussi compliqué fut –elle. Jusqu'au 19 Juin 1965, les soviétiques traitaient avec BEN BELLA. Le courant passait bien entre eux et on échafaudait des plans pour l'avenir.
                  Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

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                  • #10
                    suite

                    En cette période l'URSS n'avait cessé d'encourager l'axe. Le Caire-Alger à se développer et à se raffermir, dès lors que l'axe Moscou-Le Caire était déjà en place.
                    Derrière tout cela, la stratégie soviétique pointait le bout de l'oreille et on voyait clairement qu'elle visait la Méditerranée et plus particulièrement Mers El-Kébir.
                    L'élimination de BEN BELLA a constitué une remise au cause de leur plan stratégique vers la Méditerranée et vers Mers El-Kébir.

                    Le premier entretien avec BREJNEV fut très protocolaire, tout juste des paroles de bienvenue et la promesse de mettre en œuvre une coopération très large, dans plusieurs domaines entre les deux pays.
                    Tout le monde est resté sur sa faim et confusément, on sentait qu'il y avait des réticences, des réserves des russes à l'égard des algériens.
                    Seul BOUMEDIENE n'en paraissait ni affecté ni surpris. D'ailleurs, dès la fin de la première rencontre entre les deux délégations, il me fit demander au protocole Russe (j'étais à cette époque son directeur du protocole) une audience en tête à tête avec BREJNEV, le plus tôt possible. Ce qui fut fait le soir même.
                    Au lieu des trente minutes prévues par le Protocole, l'entretien, en tête-à-tête a duré plus de trois heures.

                    Que ce sont dit les deux chefs d'etat, quels malentendus ont-ils réglés au cours de cet entretien et surtout quelles décisions ont-ils prises, ce soir là. Nul ne peut le dire. En tout cas, BOUMEDIENE, au sortir de l'audience avait un sourire que je ne luis avais pas vu depuis longtemps.
                    De toute évidence, il était content.
                    Avec le lieutenant de Vaisseau Rachid BENYELLES qui était son aide de camps pour la circonstance, je l'ai accompagné dans ses appartements. Je m'apprêtais à prendre congé de lui quand il s'est tourné vers moi pour me dire, appelle-moi tout de suite, Si Abdelkader, BeLaïd (Abdeslam) Si Larbi (Tayebi) et Mouloud Kassem. Je veux les voir tout de suite. Ce qui fut fait immédiatement.
                    Le lendemain, l'atmosphère entre les deux délégations était complétement changée. Chacun des ministres prit en charge les dossiers qui relevaient de son autorité et les traita avec son homologue soviétique. Seul, le dossier de la défense, resta entre les mains du Président lui-même. A ce sujet, il reçut longuement le Maréchal GRETCHKO, ministre de la Défense, tandis que Monsieur BOUTEFLIKA s'entretenait longuement de son côté avec M. GROMYKO.

                    5/ Naissance d'une coopération fructueuse :
                    C'est ce jour là, certainement, qu'est née la coopération militaire, politique, économique entre l'Algérie et l'URSS. C'est ce jour là qu'on été prises les décisions qui ont marqué le destin de notre pays pour longtemps.
                    En tout état de cause, c'est ce jour là que la coopération militaire a pris ses véritables dimensions : l'équipement, la formation, la marine, l'aviation et même le développement progressif de l'ANP ont décidés ce jour là à Moscou.

                    Bien des années plus tard, BOUMEDIENE malade se rend à Moscou pour y suivre des soins, les soins que nécessitaient une étrange maladie. C'était en 1978. Il est resté quelques semaines à la clinique de Moscou, vainement .
                    BOUMEDIENE était épuisé et incapable de se tenir sur ses jambes KOSEYGUINE l'a accompagné jusqu'à la passerelle de l'avion pour son retour en Algérie.
                    Le premier ministre soviétique savait déjà qu'il ne le reverrait plus. A ses proches, il dit « quelle perte terrible pour le peuple Algérie que la disparition de Boumediène, et quel désastre pour les arabes ».

                    Des trois grandes passions de Boumediène, seule l'armée Nationale et populaire a survécu à la disparition ou l'élimination des hommes. Non seulement elle a su faire face à tous les périls depuis sa mort tragique, mais encore, et tous en ont conscience désormais, elle demeure la gardienne sans pareille de notre unité nationale et de notre jeune et fragile démocratie.

                    " Houari Boumediène , Père fondateur de l'armée nationale populaire "
                    par Abdelkader Bousselham
                    Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

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                    • #11
                      L'une de ses 1ère communications comme chef du conseil de la Revolution.

                      Chers compatriotes

                      La réputation de notre pays au niveau international est liée, avant tout, à notre réussite dans la construction de notre société. Notre réussite consiste en notre prise de conscience sur la gravité de la situation.
                      La situation économique et financière a failli chuter à cause de l’insouciance et les dilapidations de l’argent du peuple rien que pour un but de célébrité et gain politique.
                      Le redressement de la situation est possible sauf qu’il y a nécessité d’austérité dans tous les domaines, et en premier lieu au niveau du parti et de l’état.
                      Cette évaluation invite les citoyens à plus de prise de conscience sur l’intérêt général et oblige les responsables à respecter l’intérêt du peuple et de l’état.
                      Le pays à besoin, en urgence et surement, d’organisation et d’inspiration d’une sérieuse volonté continuellement. Notre politique qui prend en considération nos ambitions légitimes, elle se fera sur les potentialités réelles du pays.
                      Enfin, l’avenir du pays sera selon la volonté de chaque algérien et son attachement aux principes pour lesquels les meilleurs de nos enfants et de nos frères se sont sacrifiés.

                      Houari Boumediene
                      Le 5 juillet 1965.
                      un passage de l'un de ses derniers discours devant les fellah

                      «Le pire qui puisse nous arriver est que la bourgeoisie réactionnaire prenne le pouvoir. Elle tentera de vous enlever vos terres(attribuées aux paysans dans le cadre de la R.A.). Résistez et sortez les fusils s’il le faut ! Elle essayera de tout prendre aux ouvriers et de casser toutes les réalisations de la Révolution. Aidée par l’impérialisme, elle tentera de supprimer toutes les traces de dignité pour que le khemmas redevienne khemmas et que Kaddour et Amar prennent les places de Claude et Pierre…»
                      ça se confirme d'année en année.
                      Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

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                      • #12
                        Le seul travail pour lequel on peut vraiment saluer Boumediene est : sa politique internationale qui a donné un rayonnement à l'Algérie, pays de résistants et de non-soumis. L'Algérie lui sera toujours redevable de ce point de vue.

                        Pour la politique intérieure, c'est plutôt une grosse déception. Même si le socialisme était un choix assumé, la population en a pâti, une liberté d'expression limitée, beaucoup de corruption.

                        Je ne parle même pas des grands résistants du FLN comme Ben Bella, Boudiaf (le plus grand président algérien), ou Krim Belkacem qui ont du fuir notre pays.
                        Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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