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des HOMMES autour du prophete

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  • des HOMMES autour du prophete

    Khoubayb (رضي الله عنه)




    Son nom et sa généalogie


    Khoubayb Ibn Adi.

    Il est de la tribu Aous qui habitait Médine et l'un des Ansars.



    La bataille de Badr (2 H)



    Le jour de la bataille de Badr, il était présent en soldat courageux et combattant ardemment. Il tua durant la bataille Al Hareth Ben Amr.

    L'emprisonnement



    Une tribu de Oudal et d'Al Qrara se présenta au Prophète (صلى الله عليه و سلم) pour que l'Islam leur soit enseigné dans leur clan. Le Prophète décida d'y envoyer des compagnons dont Khoubayb, Zayd ben Al Dhatna et Assem ben Thabit. A mi chemin, ils furent pris dans une embuscade par le clan Hayan.

    Selon ABOU HOURAYRA (رضي الله عنه), leMESSAGER D'ALLAH (صلى الله عليه و سلم) envoya une fois un groupe de dix hommes en reconnaissance chez l'ennemi. Il nomma à leur tête comme émir (chef) 'Asem Ibn Thâbet Al-Ansàri (رضي الله عنه). Ils partirent donc jusqu'à ce qu'ils arrivèrent à l'endroit dit "Al-Houdât", entre 'Ousfàn et la Mecque.



    On annonça leur arrivée à l'un des clans de la tribu Houdheyl, les Bani Lihyàn. Ils sortirent à leur rencontre avec une centaine d'archers. Ils les suivirent à la trace. Quand 'Asem et ses compagnons sentirent leur présence, ils se réfugièrent sur un monticule. Les autres les encerclèrent de toutes parts et leur dirent : "Descendez et rendez-vous de votre propre gré et nous vous donnons la ferme assurance que nous ne tuerons aucun de vous".
    'Asem Ibn Thâbet dit : "Ô gens! Quant à moi je ne me mettrai pas à l'abri de la promesse d'un Mécréant. Seigneur Dieu ! Informe s'en Ton PROPHETE (صلى الله عليه و سلم)".
    Ils tirèrent sur eux leurs flèches et tuèrent 'Asem. Trois d'entre eux se rendirent à l'ennemi. C'était Khoubeyb, Zeyd ibn Addathina et un autre. Quand ils les eurent en leur pouvoir, ils détachèrent les cordes de leurs arcs et les lièrent avec elles.

    Le troisième dit :

    "Voilà que commence leur traîtrise. Je jure par Dieu de ne pas vous suivre et j'ai en ceux des nôtres que vous venez de tuer un bon exemple à suivre. Ils voulurent en vain le traîner de force puis le tuèrent et partirent avec Khoubeyb et Zeyd Ibn Addathina. Ils les vendirent à la Mecque après la bataille de Badr. Ce furent les fils d'Al-Hâreth qui achetèrent Khoubeyb.



    Or c'était ce même Khoubeyb qui avait tué Al-Hâreth, le jour de Badr. Khoubeyb resta leur prisonnier jusqu'à ce qu'ils décidèrent de le tuer. Il se fit prêter un rasoir par l'une des filles de Hâreth afin de se raser les poils du corps. Elle le lui prêta. Juste à ce moment un petit enfant à elle, marchant à quatre pattes, arriva jusqu'à lui, dans un moment d'inattention de sa mère. Elle vit Khoubeyb mettre l'enfant sur sa cuisse en tenant le rasoir dans sa main. Elle fut saisie de frayeur comme le remarqua Khoubeyb.


    Il lui dit : "Craindrais-tu donc que je le tue? Je ne suis pas homme à commettre pareille infamie".
    Elle dira plus tard : "Par Dieu! Je n'ai jamais vu un prisonnier meilleur que Khoubeyb. Par Dieu Je l'ai trouvé un jour mangeant une grappe de raisin qu'il tenait dans sa main alors qu'il était enchaîné et qu'il n'y avait en cette saison aucun fruit à la Mecque". Elle disait : "C'était sans aucun doute une subsistance apportée par Dieu à Khoubeyb".
    Quand ils le sortirent de la zone sacrée pour le tuer dans la zone profane, Khoubeyb leur dit : "Laissez-moi faire deux unités de prière".
    Ils le lui permirent. Il fit deux unités de prière et dit : "Par Dieu! Si je ne craignais pas que vous pensiez que je le fais par peur de mourir, j'aurais prié davantage. Seigneur Dieu! Compte-les puis tue-les les uns après les autres et n'en laisse aucun vivant".
    Il improvisa alors ces deux vers : "Peu m'importe quand je suis tué en Islam - sur quel côté je tombe au service de Dieu. - Et ce par amour de Dieu qui, s'il veut, - bénira les morceaux de ce corps déchiqueté".
    C'est ainsi que Khoubeyb fut le premier à instaurer l'habitude de la prière que fait tout musulman enchaîné avant de mourir.



    Le PROPHETE (صلى الله عليه و سلم) informa ses compagnons de leur mésaventure quand ils furent rattrapés par l'ennemi. Quand les gens de la tribu Qoreysh apprirent que 'Asem Ibn Thàbet avait été tué, ils envoyèrent des hommes à eux pour leur rapporter une partie de son cadavre à laquelle ils pourraient le reconnaître et ce parce qu'il avait tué l'un de leurs grands. Mais Dieu envoya une nuée de faux bourdons qui le protégèrent de ces hommes qui ne purent ainsi rien couper de son corps". (Al-Boukhàri)



    Sa mort (36 H)



    Quand tout ce monde arriva avec son prisonnier à destination, à l'endroit préparé pour l'exécution, le jeune Sa'îd Ibn 'Amir al-Jumahiy s'arrêta et se retrouva face à Khoubayb qui avançait doucement vers le lieu de la crucifixion et de toute sa hauteur, il le toisa.

    Saîd entendit alors sa voix ferme et calme qui demandait : "Permettez-moi de prier deux rak'ât avant mon exécution".

    Sa'îd regarda le prisonnier se mettre face à la Ka'ba et faire sa prière de la manière la plus parfaite qui soit.

    Il le vit ensuite su tourner vers les notables de la Mecque et leur dire :
    "Par Dieu ! Si je ne craigniez que vous ne pensiez que j'ai allongé la prière par peur de la mort, j'aurais prié plus longtemps".

    Et Sa'îd vit son peuple déchiqueter Khoubayb vivant. Alors qu'ils déchiraient son corps morceau par morceau ils lui demandaient : "Alors ! Tu aimerais être en sécurité et que Mouhammad soit à ta place, hein ?"
    Khoubayb répondit alors que son sang giclait de partout : "Par Dieu ! Je détesterais être en sécurité au milieu des miens en sachant que Mouhammad est gêné, ne serait-ce que par une épine".


    Les coups redoublèrent de violence et les mecquois s'acharnèrent sur lui comme des bêtes hystériques. Sa'îd Ibn 'Amir vit Khoubayb lever les yeux au ciel et invoquer Dieu : "Ô Dieu, punis-les l'un après l'autre, détruis-les, et n'épargne aucun d'entre eux". Puis il mourut.



    La disparition de son corps


    Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) envoya Abou Kouraib à la Mecque en mission d'espionnage. Ce dernier ayant aperçu Khoubayb (mort) le décrocha. Son corps inerte s'écroula aussitôt à terre. Abou Kouraib s'éloigna un peu de lui et lorsqu'il se retourna, il ne vit plus trace de lui comme s'il avait disparu sous terre. (At-Tabari)

  • #2
    traduction relative et approximative

    Muḥammad est le Messager d’Allah. Et ceux qui sont avec lui sont durs envers les mécréants, miséricordieux entre eux. Tu les vois inclinés, prosternés, recherchant d’Allah grâce et agrément. Leurs visages sont marqués par la trace laissée par la prosternation. Telle est leur image dans la Thora. Et l’image que l’on donne d’eux dans l’Evangile est celle d’une semence qui sort sa pousse, puis se raffermit, s’épaissit, et ensuite se dresse sur sa tige, à l’émerveillement des semeurs. [Allah] par eux [les croyants] remplit de dépit les mécréants. Allah promet à ceux d’entre eux qui croient et font de bonnes œuvres, un pardon et une énorme récompense
    Dernière modification par ibn ahmed, 29 décembre 2013, 21h18.

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    • #3
      Said ibn Amr
      Saïd b. Amr s'était converti juste avant la bataille de Khaybar et depuis il s'était engagé corps et âme dans la voie de l'Islam. Le khalife Omar b. al-Khattab vit en Saïd b. Ameur le gouverneur idéal du gouvernorat de Syrie. Il lui proposa le poste à Hims. Mais Saïd déclina l'offre, en disant : « Ne me pousse pas à la tentation, Ô Emir des croyants. »
      Alors Omar s'écria : « Par Dieu! je ne te laisserai pas. Quoi? vous me chargez du khalifat puis vous me laissez seul! » L'argument était si fort que Saïd accepta la lourde responsabilité. Aprés quoi, il regagna son poste à Hims après que le khalife l'eut pourvu d'une importante somme. A Hims, son épouse voulut fructifier dans une activité commerciale sa part de la somme et lui conseilla d'acheter des vêtements dignes d'un gouverneur ainsi que des affaires pour la maison. Sur ce, Saïd dit : « Veux-tu que je te propose mieux que cela ? Nous sommes dans un pays dont le commerce draine beaucoup de gains. Donnons notre argent à quelqu'un et il le fructifiera. »
      Sa femme, ayant accepté l'idée, Saïd b. Ameur sortit au marché. Il acheta des choses qui allaient avec sa vie d'ascète puis distibua le reste de la somme entre les pauvres et les nécessiteux de la ville. Les jours passant, sa femme s'enquérait de temps à autre de leur commerce et des bénéfices tandis que lui répondait que tout allait bien.
      Un jour, alors qu'elle lui posait la même question devant un proche parent qui était au courant de la situation, ce dernier eut un sourire. Un sourire qui éveilla les soupçons de l'épouse. Celle-ci demandant une explication avec insistance, le parent dit : « Ton mari a donné en aumônes toute la somme. » Elle se mit alors à pleurer et à se lamenter. Saïd b. Amr lui répondit avec ces mots persuasifs : « J'ai eu des compagnons qui sont morts avant moi et je ne veux pas dévier de leur voie, même si tout l'ici-bas m'appartenait. »
      * * *
      Par ailleurs, on disait à l'époque que Hims était la «seconde Koufa», en raison de l'insubordination de ses habitants. En dépit de cette réputation, Dieu les guida à aimer son serviteur Saïd b. Amr et à lui obéir. « Les habitants de Syrie t'aiment, lui dit une fois Omar. - C'est parce que je les aide et je les console, répliqua Saïd. »
      Toutefois, Saïd b. Amr ne pouvait être complètement à l'abri des critiques. Un jour, lors d'une visite à Hims, l'Emir des croyants Omar interrogea les habitants dans un grand rassemblement : « Que dites-vous de Saïd ? » Un groupe d'entre eux se plaignirent de lui. C'était une plainte à féliciter car elle avait mis à jour un aspect formidable de la personnalité du compagnon. Ils avaient dit : « Il ne sort à nous qu'après que le jour se lève bien; il ne répond à personne durant la nuit; dans chaque mois il a deux jours durant lesquels il ne sort pas à nous et il ne se fait pas voir; il s'évanouit de temps à autre et cela nous contrarie. »
      Omar ayant espéré une réponse, Saïd avait dit : « Par Dieu, je n'aime pas citer les raisons, mais puisque vous insistez... Concernant la première critique, eh bien! je n'ai pas de servante pour ma femme. Alors, je pétris la pâte et je la laisse fermenter puis je fais cuir le pain. Ensuite, je fais mes ablutions pour la prière du duhr et je sors à eux. Pour la deuxième critique, eh bien! Le jour, je le consacre pour eux et la nuit, je la consacre pour mon seigneur. Quant à la troisième critique, eh bien! je n'ai pas de servante, pour laver mon habit et je n'ai pas d'autre habit à mettre. Alors, je lave mon habit et j'attends jusqu'à ce qu'il sèche, puis je sors à eux. Pour la dernière critique, eh bien! cela est en relation avec la mort de Khoubayb al-Ansary, à la Mecque. Les Qouraychites l'avaient atrocement torturé. Ils lui disaient : « Aimes-tu que Mohammad soit à ta place pendant que toi, tu es chez toi sain et sauf ? » Mais lui leur répondait : « Par Dieu, je n'aime pas être chez moi entre ma femme et mes enfants, avec tout le bien-être du monde, alors que le Messager de Dieu est atteint par une petite épine. » Quand je me rappelle de cette scène là que j'avais vue en tant que polythéiste et que je me rappelle que je n'avais pas aidé Khoubayb, mon corps se met à trembler par crainte du châtiment de Dieu puis je m'évanouis. »
      Pendant que Saïd répondait les larmes aux yeux, Omar louangeait Dieu dans son for intérieur. Mais, à la dernière réponse, il louangea Dieu à voix haute et embrassa Saïd sur le front, exprimant ainsi sa joie et sa satisfaction devant les habitants de Hims.
      * * *
      Faisant fonction de gouverneur, Saïd b. Amr avait un salaire très important, dont il n'en retenait que le strict nécessaire. Le reste, il le donnait aux famille pauvres. Une fois, on lui suggéra de consacrer le reste de son salaire à sa famille. Il répondit : « Par Dieu! je n'acheterai pas la satisfaction de Dieu par la dépense pour des proches. » Lors d'une autre occasion, il dit : « Je ne suis pas celui qui manquera d'être parmi le premier groupe, après que j'ai entendu le Messager dire : « Dieu rassemblera les hommes pour le jugement. Les pauvres d'entre les croyants avanceront alors avec un pas pressé (...). On leur dira : « Arrêtez-vous pour le jugement! » Ils diront : « Nous n'avons rien pour être jugés. »... Sur ce, Dieu dira : « Mes adorateurs sont véridiques. » Et ils entreront au Jardin avant les autres. »
      Saïd mourut en l'an 20 de l'Hég. comme il le voulait, après avoir vécu une vie de bon croyant qui se prémunissait et qui accomplissait les bonnes actions.

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      • #4
        Abd Ar-Rahmân Ibn 'Awf (رضي الله عنه)





        Son nom




        Avant sa conversion, il s'appelait Abd 'Amr ou Abdou l-Ka'ba (serviteur de la Ka'ba).
        Le saint Prophète (صلى الله عليه و سلم) lui donna le nom de 'Abd Ar-Rahmân (serviteur du Tout Miséricordieux).




        Sa conversion à l'Islam



        Il fut parmi les huit premières personnes à accepter l'Islam.

        'Abd Ar-Rahmân se convertit à l'islam seulement deux jours après Abou Bakr As-Siddîq et avant que le Prophète, que Dieu le bénisse et le salue, n'entre à la maison d'Al-Arqam.



        Sa persécution et son émigration en Abysinnie



        Comme les premiers musulmans, 'Abd Ar-Rahmân n'a pas échappé aux souffrances infligées par les Qouraychites. Il fut contraint de rester caché et de fuir en Abyssinie quand les persécutions devinrent insupportables.

        Au moment où la rumeur disait que les conditions des musulmans s'étaient améliorées, il revint à La Mecque. Or, cette rumeur s'avéra être fausse.



        Son émigration à Médine



        Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) présenta 'Abd Ar-Rahmân à Sa'd Ibn Ar-Rabî'ah (رضي الله عنه). En bon Ansar, Sa'd accueillit 'Abd Ar-Rahmân avec générosité et magnanimité : "Mon frère ! Je suis l'un des hommes les plus riches de Médine. J'ai deux vergers et deux épouses. Je te cèderai le verger que tu veux et divorcerai de la femme que tu aimerais épouser".
        'Abd Ar-Rahmân, répondit : "Que Dieu vous bénisse, ta famille, ta richesse et toi ! Montre-moi simplement où se trouve le marché".
        Il s'y rendit et commença son commerce. En peu de temps, il devint le commerçant le plus riche de Médine.


        La prière du Prophète de Dieu (صلى الله عليه و سلم) sollicitant la bénédiction du Tout Puissant sur la richesse de 'Abd Ar-Rahmân lui a eté favorable. 'Abd Ar-Rahmân devint en effet le plus riche parmi les compagnons du Prophète, que Dieu le bénisse et le salue.

        Ses transactions commerciales ont toutes été fructueuses et sa richesse n'a pas cessé de s'accroître. Ses caravanes d'exportation et d'importation permettaient aux gens de Médine de s'approvisionner en beurre, tissus, vaisselles, parfum, farine etc. Il importait tout ce qui était nécessaire et exportait tout ce qui était excédentaire à Médine.



        Son mariage



        Il alla chez le Prophète (صلى الله عليه و سلم) sentant très fort le parfum.
        " Mahyam, Ô 'Abd Ar-Rahmân !, s'écria le Prophète - mahyam est un mot d'origine yéménite traduisant une agréable surprise.
        - Je me suis marié, répondit 'Abd Ar-Rahmân.
        - Et quel dot [maHr] as-tu donné à ton épouse ?
        - Le poids d'un noyau en or.
        - Tu dois faire une un banquet de noces [walîma], ne serait-ce qu'avec un simple mouton. Et puisse Dieu bénir ta richesse, invoqua le Prophète avec beaucoup de plaisir pour l'encourager".




        La bataille d'Ouhoud (3 H)



        A Ouhoud, sa fermeté et sa détermination lui ont permis d'endurer la vingtaine de blessures plus ou moins sévères.



        La bataille de Taboûk



        'Abd Ar-Rahmân donna deux cents awqiyyah d'or.

        "J'ai vu 'Abd Ar-Rahmân commettre une faute. Il n'a rien laissé à sa famille", fit remarquer 'Omar Ibn Al-Khattab au Prophète, (صلى الله عليه و سلم).
        - As-tu laissé quelque chose à ta famille, 'Abd Ar-Rahmân ?, demanda le Prophète (صلى الله عليه و سلم).
        - Oui, répondit 'Abd Ar-Rahmân. Je leur ai laissé plus que je ne leur ai donné.
        - "Combien" ?, interrogea le Prophète.
        - "Ce que Dieu, exalté soit-il, et Son Messager ont promis de nourriture, de bonté et de récompense", répondit 'Abd Ar-Rahmân.


        L'armée musulmane s'est finalement mise en route pour Tabûk. C'est pendant ce voyage que 'Abd Ar-Rahmân eut le plus grand honneur dont personne d'autre avant lui n'avait pu bénéficier. A l'heure de la salat, les musulmans le choisirent pour mener la prière en l'absence du Prophète (صلى الله عليه و سلم) . La premier génuflexion de la salat était presque achevée lorsque le Prophète (صلى الله عليه و سلم) les rejoignit et effectua la salat derrière 'Abd Ar-Rahmân.



        Après la mort du Prophète (صلى الله عليه و سلم), il subvient aux besoins des mères des croyants



        Après la mort du Prophète (صلى الله عليه و سلم) 'Abd Ar-Rahmân décida de prendre en charge personnellement sa famille (les Mères des Croyants). Il allait partout où elles allaient et il effectua même le Hajj avec elles pour s'assurer qu'elles ne manquent de rien.

        Après avoir vendu un morceau de terre pour quarante mille dinars, il distribua la totalité de la somme aux Banu Zahra (la tribu d'origine de la mère du Prophète, Amina), aux pauvres parmi les musulmans et aux femmes du Prophète. Quand 'Aîcha reçut une partie de cet argent, elle demanda d'où il provenait.
        On lui répondit que c'était un don de 'Abd Ar-Rahmân.
        Aïcha dit alors : "Le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) dit : "Personne n'éprouvera de la compassion envers vous après ma mort à l'exception des patients"".




        'Omar (رضي الله عنه) le nomme parmi les gens du conseil de consultation



        Il est l'une des six personnes choisies par 'Omar pour former le conseil de consultation [Ach-Choûra] destiné à élire le Commandeur des Croyants (le Calife) après sa mort.



        Sa mort



        Lorsque Dieu le rappela, il laissa derrière lui environ 1000 chameaux, 1000 cheveaux, et 3000 chèvres. A chacun des survivants de la bataille de Badr qui étaient encore en vie, il laissa 400 dinars. Et dans une volonté, il demanda que soient distribués 50 000 dinars aux pauvres et aux orphelins.



        L'annonce de son entrée au Paradis


        Oum Salama (رضي الله عنها) rapporte avoir entendu le saint Prophète (صلى الله عليه و سلم) dire à ses épouses : "Celui qui vous traitera bien quand je ne serai plus parmi vous, c'est un sincère, et c'est un bienveillant. Ô Dieu, donne à 'Abd Ar-Rahmân Ibn 'Awf à boire de Salsabil dans le Paradis". (Ahmad)

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        • #5
          Abou Ad-Darda (رضي الله عنه)




          [SIZE="3"]Sa conversion


          Tôt dans la matinée, Abou Ad-Darda se réveilla et alla tout droit vers son idole qu'il gardait précieusement dans le meilleur endroit de sa maison. Il la célébrait et lui était soumis. Il l'embauma du meilleur parfum ramené de sa boutique et la recouvrit d'un belle soie qu'un marchand lui avait apportée la veille du Yémen.
          Quand le soleil fût haut dans le ciel, il quitta sa maison pour se rendre à sa boutique. Ce jour là, les rues et les allées de Yathrib étaient peuplées des partisans de Mouhammad qui revenaient de la bataille de Badr. Ils avaient ramenés avec eux des prisonniers de guerre. Abou ad-Darda interrogea la foule et alla vers un jeune Khazraji pour le questionner sur le sort d'Abdullah Ibn Rawahah.
          "Il a été sévèrement éprouvé pendant la bataille" "mais il s'en est sorti…"
          Abou Ad-Darda était très anxieux pour son cher ami, Abdullâh Ibn Rawâhah. Tout le monde à Yathrib connaissait les liens d'amitié qui unissaient ces deux hommes depuis la période de la Jâhiliyyah (ère de l'ignorance pré-islamique), avant même que l'Islam n'arrive à Yathrib. Quand l'Islam arriva dans la cité, Abdullâh Ibn Rawâhah l'embrassa et Abou Ad-Darda le rejeta. Cependant, ceci ne changea en rien l'amitié de ces deux personnes.

          Abdullâh continuait à rendre visite Abou Ad-Darda et essayait de lui faire découvrir les vertus, les avantages et l'excellence de l'Islam. Mais Abou Ad-Darda persistait dans la mécréance et Abdullâh se sentait de plus en plus triste et concerné par son sort.
          Abou Ad-Darda arriva à sa boutique et s'assit, les jambes croisées, sur une chaise haute. Il commença à vendre, à acheter et à donner des instructions à ses assistants sans avoir conscience de ce qui était en train de se passer chez lui. En effet, au même moment, Abdullâh Ibn Rawâhah s'était rendu chez lui dans un but bien précis. Là, il trouva l'entrée principale ouverte. Oum Ad-Darda se trouvait dans la cour quand il lui dit :
          - "Paix sur toi - esclave de Dieu. "
          - "Et sur toi la Paix, Ô frère d'Abou Ad-Dardâ".
          - "Où est Abou Ad-Darda ?" demande-t-il.
          - "Il est parti à sa boutique. Il reviendra dans peu de temps".
          - "Me permets-tu d'entrer ?"
          - "Fais comme chez toi" dit-elle, puis elle alla s'occuper des tâches ménagères et de ses enfants.
          Abdullâh Ibn Rawâhah entra dans la pièce où Abou Ad-Darda gardait son idole. Il s'empara d'un doloire qu'il avait emmené avec lui et commença à détruire l'idole en disant : "Tout ce qui est adoré en dehors de Dieu n'est-il pas faux ?"
          Quand l'idole fût complètement détruite, il quitta la maison. La femme d'Abou Ad-Darda entra dans la pièce peu de temps après et fût consternée par ce qu'elle vit. Elle frappa ses joues de terreur et dit : "Tu m'as mené à ma perte, ô Ibn Rawâhah".
          Quand Abou Ad-Darda rentra chez lui, il trouva sa femme assise à la porte de la pièce où il gardait son idole. Elle pleurait à chaudes larmes et semblait complètement terrorisée.
          - "Que t'arrive-t-il ?" demanda-t-il.
          - "Ton frère Abdullâh Ibn Rawâhah est venu nous rendre visite en ton absence et a fait ce que tu vois à ton idole".
          Abou Ad-Darda vit l'idole et fût horrifié. Il était empli de colère et déterminé à prendre sa revanche. Cependant, au bout d'un certain temps, sa colère se dissipa ainsi que son envie de venger son idole.
          Il se mit à réfléchir sur ce qui s'était passé et se dit : "S'il y avait quelque bien dans cette idole, elle se serait défendue".
          Il alla trouver Abdullâh et ils allèrent ensemble voir le Prophète (صلى الله عليه وسلم), puis il embrassa l'Islam. Il fût la dernière personne dans cette zone à devenir musulman.

          Son perfectionnement dans l'Islâm

          Depuis cet instant, Abou Ad-Darda se dévoua entièrement à la cause de l'Islam. La foi en Dieu et en son Prophète animait chaque fibre de son être. Il regrettait profondément tout ce qu'il avait fait en tant que mécréant et toutes opportunités de faire le bien qu'il n'avait pas saisies.

          Il réalisait combien ses frères avaient appris du jeûne les deux ou trois années précédentes, tout ce qu'ils avaient mémorisé du Coran et toutes les occasions qu'ils avaient eu de se dévouer à Dieu et à son Prophète. Il se mit en tête de multiplier ses efforts, nuit et jour, pour essayer de rattraper tout ce qu'il avait manqué. Les actes d'adoration occupaient ses jours et ses nuits.

          Sa recherche de la science était sans repos. Il passa énormément de temps à apprendre les versets du Coran et à essayer de comprendre la profondeur du message. Quand il se rendit compte que le commerce et les affaires venaient troubler ses actes d'adoration et l'empêchaient de participer aux cercles d'apprentissage, il y réduisit sa participation sans hésitation ni regret. Quelqu'un vint lui demander pourquoi il faisait tout cela et il répondit : "J'étais marchand avant de prêter serment au Messager de Dieu (صلى الله عليه وسلم).

          Puis je suis devenu musulman, j'ai voulu combiner le commerce et l'adoration mais je n'ai pas pu atteindre ce que je désirais. Alors j'ai abandonné le commerce et je me suis tourné vers l'adoration. Par celui dont l'âme d'Abou Ad-Darda est entre ses mains, ce que je veux c'est avoir une boutique près de la porte de la mosquée afin de ne rater aucune prière en commun. Puis je vendrai et achèterai et ferai de modestes profits chaque jour. Je ne suis pas en train de dire que Dieu Le Très Haut et Le Majestueux a interdit le commerce, mais je veux être parmi ceux que ni le commerce ni les ventes ne distraient du souvenir de Dieu".
          Non seulement Abou Ad-Darda participa moins au commerce, mais il abandonna également son style de vie jusque-là luxurieux. Il se contenta seulement du strict minimum et portait des vêtements simples et suffisants pour couvrir son corps.
          Une fois, un groupe de musulmans vinrent passer la nuit avec lui. La nuit était assez froide. Il leur offrit une nourriture chaude qu'ils acceptèrent.
          Il alla dormir mais ne leur donna aucune couverture. Ils se demandèrent avec inquiétude comment ils allaient dormir par une nuit si froide. L'un d'entre eux dit : "Je vais aller lui parler"." Ne le dérange pas", dit un autre.
          Cependant, l'homme alla trouver Abou Ad-Darda et s'arrêta au pas de sa porte. Il vit Abou Ad-Darda allongé. Sa femme était assise près de lui. Ils portaient tous deux des vêtements légers qui ne pouvaient pas les protéger du froid, et ils n'avaient aucune couverture. Abou Ad-Darda dit à son invité : "Si nous avions quoi que ce soit, nous vous l'aurions donné".

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          • #6
            Il devient calife de la Syrie

            Pendant le Califat de 'Omar, ce dernier voulut nommer Abou Ad-Darda gouverneur de la Syrie mais Abou Ad-Darda refusa. 'Omar insista et Abou Ad-Darda dit : "Si tu es d'accord pour que je leur apprenne le Livre de leur Seigneur et la sounna de leur Prophète et que je prie avec eux, alors j'irai".
            'Omar lui donna son accord et Abou Ad-Darda partit pour Damas. Là, il trouva des gens qui se complaisaient dans le luxe et il fût consterné. Il appela les gens à se rendre à la mosquée et leur parla : "Ô, habitants de Damas ! Vous êtes mes frères en religion, nous sommes voisins et nous nous aidons mutuellement contre les ennemis.

            Ô habitants de Damas ! Qu'est-ce qui vous empêche d'avoir de l'affection pour moi et de répondre à mon conseil alors que je ne demande rien de votre part ? Je vois ceux parmi vous qui apprenaient quitter cette terre alors que les ignorants parmi vous n'apprennent pas. Je vois que vous penchez vers des choses auxquelles Dieu vous a rendu sensibles et vous délaissez ce qu'Il vous a ordonné de faire.

            Je vous vois assembler et amasser ce que vous ne mangez pas, ériger des bâtiments dans lesquels vous ne vivez pas et maintenir de vains espoirs envers des choses que vous ne pouvez atteindre. Les gens avant vous ont amassé des richesses et avaient de grands espoirs.

            Mais peu de temps après, tout ce qu'ils avaient amassé fût détruit, leurs espoirs s'éteignirent et leurs demeures devinrent des tombes. Tel fût le peuple des 'Ad, Ô habitants de Damas. Ils emplirent la terre de biens et d'enfants. Qui aujourd'hui m'achètera pour seulement 2 dirhams tout ce qui reste des 'Ad ?".
            Les gens se mirent à pleurer et leurs pleurs se firent entendre jusqu'en dehors de la mosquée. Depuis ce jour, Abou Ad-Darda se mit à fréquenter les lieux de réunions des habitants de Damas. Il se promenait dans leurs marchés, enseignant, répondant à des questions pour essayer de secouer toute personne devenue inconsciente et insensible. Il saisissait chaque opportunité, chaque occasion pour réveiller les gens et les mener vers le droit chemin.
            Une fois, il passa devant un groupe de personnes qui encerclaient un homme qu'ils commencèrent à insulter et à frapper. Il arriva et dit : "Quel est le problème ?".
            - "C'est un homme qui a commis un grave péché", répondirent-ils.
            - "Que pensez-vous que vous auriez fait s'il était tombé dans un puits ?" demanda Abou Ad-Darda, " N'auriez-vous pas essayé de l'en sortir ?".
            - "Certainement !" dirent-ils.
            - "Ne l'insultez pas et ne le frappez pas mais avertissez-le et amenez-le se rendre compte de ce qu'il a fait. Puis louez Dieu Qui vous a préservé de tomber dans un tel péché".
            - "Ne le détestes-tu pas ?" demandèrent-ils à Abou Ad-Darda.
            - "Je déteste seulement ce qu'il a fait, et s'il abandonne un tel péché, alors il est mon frère". L'homme se mit à pleurer et annonça publiquement son repentir.
            Une autre fois, un jeune vint à Abou Ad-Darda et dit : "Donne-moi un conseil, Ô compagnon du Messager de Dieu", et Abou Ad-Darda lui dit :
            - "Mon fils, souviens-toi de Dieu dans les bons moments et Il se rappellera de toi dans ton malheur.

            Mon fils, sois savant, recherche la connaissance, sois à l'écoute et ne sois pas ignorant ou tu seras perdu. Mon fils, fais de la mosquée ta demeure car j'ai entendu le Messager de Dieu dire : "La mosquée est la demeure de tous ceux qui se rappellent Dieu et Dieu le Tout-Puissant a garanti la sérénité, le confort, Sa Miséricorde et une voie vers Sa satisfaction à tous ceux pour qui la mosquée est une demeure".
            Une autre fois, il y avait un groupe de personnes assises, en train de discuter et de regarder les passants. Abou Ad-Darda vint à eux et dit : "Mes fils, le monastère du musulman est sa maison dans laquelle il se contrôle et abaisse le regard. Prenez garde car le fait de s'asseoir dans les marchés vous fait gaspiller votre temps dans des futilités".
            Alors qu'Abou Ad-Darda était à Damas, Mu'âwiyah Ibn Abî Sufyân, le gouverneur, lui demanda de donner sa fille comme épouse à son fils Yazîd. Abou Ad-Darda ne donna pas son accord.

            Il donna sa fille en mariage à un jeune homme parmi les pauvres dont le comportement et l'attachement à l'Islam lui plaisait. Les gens entendirent parler de ce fait et se demandèrent pourquoi Abou Ad-Darda avait refusé de marier sa fille à Yazîd. Cette question lui fût posée directement et il répondit : "J'ai simplement pensé faire ce qui est bien pour Ad-Darda (c'était le nom de sa fille)".
            - "Comment cela ? " demanda-t-on.
            - "Que penseriez-vous d'Ad-Darda si des domestiques devaient rester en sa présence pour la servir et si elle devait se trouver dans de beaux palais qui font briller les yeux ? Qu'adviendrait-il de sa religion ?"
            Alors qu'Abou Ad-Darda était encore en Syrie, le Calife 'Omar partit faire une inspection de la région. Une nuit, il rendit visite à Abou Ad-Darda dans sa demeure. Il n'y avait pas de lumière dans la maison.

            Abou Ad-Darda accueilla le Calife et le fit s'asseoir. Les deux hommes conversèrent dans le noir. Alors qu'ils discutaient, 'Omar sentit l'oreiller d'Abou Ad-Darda et se rendit compte qu'il s'agissait d'une selle.

            Il toucha l'endroit où Abou Ad-Darda s'allongeait pour dormir et réalisa qu'il n'y avait que des cailloux. Il sentit aussi le drap avec lequel il se couvrait et fût étonné de voir qu'il était si fin qu'il ne pouvait sûrement pas le protéger du froid de Damas. Il lui demanda : "Puis-je rendre ce lieu plus confortable pour toi ? Puis-je te faire parvenir quelque chose ?"
            - "Te rappelles-tu, 'Omar, dit Abou Ad-Darda, un hadith du Prophète, que Dieu le bénisse et lui accorde la Paix ?".
            - "Quel est-il ?", demanda 'Omar.
            - "N'a-t-il pas dit : "Faites que ce qui est suffisant pour quiconque d'entre vous en ce monde soit comme la provision emportée par un cavalier"".
            - "Oui", dit 'Omar.
            - "Et qu'avons-nous fait après cela, Ô 'Omar ?" demanda Abou Ad-Darda.
            Les deux hommes se mirent à pleurer en pensant aux vastes richesses parvenues sur le chemin des musulmans avec l'expansion de l'Islam, et leur préoccupation pour l'amassement des richesses et les possessions de ce bas monde. Dans une profonde peine et une grande tristesse, les deux hommes continuèrent à réfléchir sur cette situation jusqu'au lever du jour.[/SIZE]

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            • #7
              Abou Ayyoûb Al-Ansârî (رضي الله عنه)




              Son nom et sa généalogie



              C'est Khâlid Ibn Zayd Ibn Kulayb des Banû An-Najjâr.



              Il accueille le Prophète (صلى الله عليه و سلم) dans sa demeure



              Il eut l'honneur de recevoir le Prophète (صلى الله عليه و سلم) chez lui après avoir rejoint Médine émigrant de La Mecque.

              Tout Ansâr espérait recevoir le Prophète (صلى الله عليه و سلم) chez lui. Ils interrompirent à plusieurs reprises le cours de sa monture. Et le Prophète leur répondit par ces termes : "laissez-la, elle est ordonnée". La chamelle poursuivit son cours jusqu'à s'arrêter dans une cours devant la maison de Abou Ayyoûb.

              Abou Ayyoûb s'en réjouit à l'extrême. Il ses précipita à accueillir le Prophète (صلى الله عليه و سلم); emporta ses effets personnels comme s'il portait les trésors de la terre et il se lança vers sa maison.

              Celle si se composait de deux étages, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) en choisit le plus bas pour être accessible à ses compagnons. Mais Abou Ayyoûb ne put supporter d'être au-dessus du Prophète et lui fit part de son souci. Après plusieurs épisodes qui montrant à quel point celui-ci respectait le Prophète et l'aimait, il parvint à le convaincre de monter au premier étage.

              Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) resta chez Abou Ayyoûb pour quelque mois jusqu'à ce furent bâties sa mosquée et les chambres d'alentours.



              Sa mort



              Mu'âwiya prépara une armée pour la conquête de Constantinople sous le commandement de son fils Yazîd. Abou Ayyoûb était alors âgé. Cependant il sortit pour la bataille et tomba malade. Il demanda au commandant de l'armée de porter sa dépouille et de l'enterrer aux murs de Constantinople. En effet, il mourut dans cet état.
              Les musulmans attaquèrent l'ennemi plusieurs fois jusqu'à ce qu'ils atteignirent les murs de Constantinople, en portant Abou Ayyoûb. Là-bas ; ils creusèrent un tombeau et l'enterrèrent.

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