Actualisé à 13 h 05. La jeune Algérienne bloquée, depuis hier, à l’aéroport d'Orly à Paris a été embarquée à bord d’un avion en partance vers l’Algérie, a-t-on appris auprès de Omar Aït Mokhtar. « Nous avons tout fait pour qu’elle reste. Le préfet de Seine-Saint-Denis a essayé d’intervenir mais il n’a pas pu faire quelque chose. C’était trop tard », regrette sa soeur Samira.
« J’ai appelé l’ambassade d’Algérie en France et j’ai contacté le représentant d’Air Algérie. Ils n’ont rien fait. Ils se foutent de la population, il y a un laisser-aller. L’ambassade pouvait au moins joindre le cabinet de M. Valls (ministre de l’Intérieur) », accuse Omar Aït Mokhtar qui dénonce également le comportement de la police française des frontières.
Une jeune Algérienne est bloquée, depuis hier, à l'aéroport d'Orly à Paris et risque d’être renvoyée vers l’Algérie, a-t-on appris auprès de Omar Aït Mokhtar, coordinateur du Mouvement des citoyens algériens en France (Mcaf). Sihem, 26 ans, est arrivée, samedi vers midi, à Paris pour passer les fêtes de fin d’année avec sa famille dont sa sœur, une Franco-Algérienne, selon lui. « Même avec un visa en bonne et due forme, on lui a demandé un certificat d’hébergement. Celui qu’elle avait datait de trois mois et avait expiré », raconte-t-il.
Sihem a été conduite, ensuite, dans un hôtel à proximité de l’aéroport pour y passer la nuit. « Les policiers l’ont placée là-bas et sont venus la chercher vers 7 heures du matin », assure Samira, sa sœur. Celle-ci ne comprend pas ce qui se passe. « Ma sœur a un visa valable jusqu’au 2 février 2014. À la mairie de ma commune, ils m’ont dit que le certificat d’hébergement est nécessaire pour l’obtention du visa. Il a expiré parce qu’on a mis du temps à le lui donner », ajoute-t-elle.
À Sétif, l’agence d’Air Algérie avait conseillé à la jeune fille d’effectuer une réservation dans un hôtel puisque son certificat d’hébergement avait expiré, selon Samira. « Elle a payé mais aucune réservation n’a été finalement faite », affirme M. Aït Mokhtar. Pour essayer de régler le problème, la famille de la jeune fille avait proposé de lui payer deux nuits dans un hôtel « jusqu’à lundi pour pouvoir lui faire un autre certificat d’hébergement mais la police a refusé. Nous leur avons montré tous les documents dont nos fiches de paie qui prouvent qu’on peut l’héberger », regrette sa sœur.
Le Coordinateur du Mcaf a saisi l’ambassade de l’Algérie en France et le président du Conseil général de la Seine Saint-Denis pour qu’ils interviennent. « J’ai trouvé des policiers au comptoir d’Air Algérie en train de lui réserver pour qu’elle reparte en Algérie vers 11h20. Ce n’est pas normal ! Ce n’est pas une délinquante. Elle va passer quelques jours chez sa sœur qui est française aussi », s’indigne Omar Aït Mokhtar.
Interrogée par TSA, l’ambassade de France à Alger a promis de « vérifier ».
TSA
« J’ai appelé l’ambassade d’Algérie en France et j’ai contacté le représentant d’Air Algérie. Ils n’ont rien fait. Ils se foutent de la population, il y a un laisser-aller. L’ambassade pouvait au moins joindre le cabinet de M. Valls (ministre de l’Intérieur) », accuse Omar Aït Mokhtar qui dénonce également le comportement de la police française des frontières.
Une jeune Algérienne est bloquée, depuis hier, à l'aéroport d'Orly à Paris et risque d’être renvoyée vers l’Algérie, a-t-on appris auprès de Omar Aït Mokhtar, coordinateur du Mouvement des citoyens algériens en France (Mcaf). Sihem, 26 ans, est arrivée, samedi vers midi, à Paris pour passer les fêtes de fin d’année avec sa famille dont sa sœur, une Franco-Algérienne, selon lui. « Même avec un visa en bonne et due forme, on lui a demandé un certificat d’hébergement. Celui qu’elle avait datait de trois mois et avait expiré », raconte-t-il.
Sihem a été conduite, ensuite, dans un hôtel à proximité de l’aéroport pour y passer la nuit. « Les policiers l’ont placée là-bas et sont venus la chercher vers 7 heures du matin », assure Samira, sa sœur. Celle-ci ne comprend pas ce qui se passe. « Ma sœur a un visa valable jusqu’au 2 février 2014. À la mairie de ma commune, ils m’ont dit que le certificat d’hébergement est nécessaire pour l’obtention du visa. Il a expiré parce qu’on a mis du temps à le lui donner », ajoute-t-elle.
À Sétif, l’agence d’Air Algérie avait conseillé à la jeune fille d’effectuer une réservation dans un hôtel puisque son certificat d’hébergement avait expiré, selon Samira. « Elle a payé mais aucune réservation n’a été finalement faite », affirme M. Aït Mokhtar. Pour essayer de régler le problème, la famille de la jeune fille avait proposé de lui payer deux nuits dans un hôtel « jusqu’à lundi pour pouvoir lui faire un autre certificat d’hébergement mais la police a refusé. Nous leur avons montré tous les documents dont nos fiches de paie qui prouvent qu’on peut l’héberger », regrette sa sœur.
Le Coordinateur du Mcaf a saisi l’ambassade de l’Algérie en France et le président du Conseil général de la Seine Saint-Denis pour qu’ils interviennent. « J’ai trouvé des policiers au comptoir d’Air Algérie en train de lui réserver pour qu’elle reparte en Algérie vers 11h20. Ce n’est pas normal ! Ce n’est pas une délinquante. Elle va passer quelques jours chez sa sœur qui est française aussi », s’indigne Omar Aït Mokhtar.
Interrogée par TSA, l’ambassade de France à Alger a promis de « vérifier ».
TSA
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