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Audiovisuel : La tolérance à l’égard des «TV étrangères algériennes» ne prendra pas fin le 31 décembre

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  • Audiovisuel : La tolérance à l’égard des «TV étrangères algériennes» ne prendra pas fin le 31 décembre

    Les très tolérées télévisions privées algériennes de statut étranger qui baignent dans un grand flou juridique continueront d’être… tolérées par les pouvoirs publics. Bénéficiant d’autorisations valides jusqu’au 31 décembre, ces TV de statut «étranger ou off-shore» où les officiels algériens s’expriment le plus normalement du monde n’ont aucune crainte à avoir. Si tant est qu’elles aient eu des craintes. Le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel, les a assurées que les autorisations qui leur ont été accordées de travailler en Algérie (pour rester dans le formalisme d’entités médiatiques présumées étrangères) seront prorogées. «Ces autorisations seront prorogées dans l'attente de l'entrée en vigueur de la loi sur l'audiovisuel et de la mise en place de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel», a indiqué, hier, le ministre en marge d'une rencontre à Alger sur la carte nationale de journaliste professionnel. Une «assurance» qui ne surprend pas les spécialistes qui pointent plutôt du doigt le paradoxe d’une politique étrangement « laxiste » à l’égard de ces chaines de télévision. Le professeur Belkacem Mostefaoui, professeur à l'Ecole nationale supérieure de journalisme et des sciences de l'information d'Alger, qui avait critiqué dans le projet de loi sur l’audiovisuel un choix de verrouillage, avait relevé, dans une déclaration à notre confrère Maghreb Emergent, l’attitude «ambiguë» des pouvoirs. «Comment se fait-il que les pouvoirs publics qui imposent un monopole sur l'audiovisuel depuis plusieurs décennies, n'arrivent pas à régulariser la situation de ces télés offshore ciblant l'Algérie telles que Echourouk, Ennahar, El Djazaïria», s'était-il interrogé. Ces chaines, bénéficiant d’une autorisation administrative leur permettant d’ouvrir des représentations à Alger jusqu'au 31 décembre 2013, devaient, selon l’ancien ministre de la Communication, Mohamed Saïd, «se conformer à la future loi sur l'audiovisuel». Pour Belkacem Mostefaoui, les chaînes actuelles sont dans une «situation non légale». «Il y a un marché de l'informel dans l'audiovisuel clairement établi», avait dénoncé le professeur en critiquant le «laisser-faire et laisser-aller» adopté par les pouvoirs publics. Selon Mostefaoui, ce flou et cette absence de règles entrainent une «dérive populiste». Dont on a eu un exemple avec un «reportage» d’Ennahar sur la cité de jeunes filles de Ben Aknoun qui a suscité la colère des étudiantes, toutes assimilées par cette chaîne à des filles de mœurs légères. Une autre question est posée : ces TV «étrangères» qui bénéficient de la « tolérance» des pouvoirs publics seront-elles «prioritaires» une fois la loi sur l’audiovisuel adoptée ? La question n’a rien de secondaire. De nombreux projets de TV privées sont en attente en Algérie et les porteurs de projets n’ont pas cherché à s’installer en « off-shore », préférant faire les choses dans les règles. Au total, la scène médiatique nationale compte onze chaînes privées. Il s’agit d’Echourouk TV, Ennahar TV, El Djazaïria TV, Dzaïr TV, El Hoggar, Atlas TV, Numidia News, Samira TV, ESS TV, Djurdjura et El Adjoua. Ces dernières s’ajoutent aux cinq chaînes publiques

    Écrit par Lena Azizi
    Lundi, 30 Décembre 2013
    le reporters dz
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Il s’agit d’Echourouk TV, Ennahar TV, El Djazaïria TV, Dzaïr TV, El Hoggar, Atlas TV, Numidia News, Samira TV, ESS TV, Djurdjura et El Adjoua. Ces dernières s’ajoutent aux cinq chaînes publiques

    Je me demandais, moi qui ne regarde pas beaucoup la télé, peut -on capter toutes ces chaines avec une simple antenne rateau?
    Pensez faux, s'il vous plaît, mais pensez par vous-même. (DORIS LESSING)

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