A en croire les résultats de l’étude sur le « risque de troubles sociaux dans 150 pays en 2014 », révélés, il y a quelques jours, par The Economist Intelligence Unit, force est de constater que notre pays, ne cesse de s’illustrer par les pires performances et les points noirs qui les sont attribués dans les différents rapports de classements mondiaux, et ce dans tous les domaines ou presque.
Un nouveau rapport du think tank britannique, dont le rôle est de fournir des études aux entreprises susceptibles de les aider à prendre des décisions stratégiques, place l’Algérie, au même titre que la Tunisie et le Maroc, dans la catégorie des pays exposés à un haut risque d’instabilité sociale en 2014.
A cela, une raison majeure : La lenteur, si ce n’est l’absence de réponses gouvernementales aux problèmes socio-économiques, expliquent les auteurs de l’étude.
Toujours dans l’évaluation du risque d’instabilité sociale durant l’année à venir, il en ressort 65 sur les 150 pays concernés, soit 43%, présentent des hauts risques ou de très hauts risques. Ainsi, dans la région Afrique, aux côtés des trois pays de l’ensemble maghrébin (Algérie, Tunisie et Maroc), figurent également l’Afrique du Sud, l’Egypte et le Nigéria.
Ces deux derniers sont, toutefois, placés dans la catégorie des pays extrêmement exposés aux troubles sociaux en 2014 et ce, à l’instar de 17 autres pays dont l’Argentine.
Le plus grand risque, soulignent à ce sujet les analystes de The Economist Intelligence Unit -filiale du grand Groupe The Economist-, n’est pas forcément imputable à la pauvreté qui frappe nombre de pays ciblée par l’étude.
En effet, expliquent-ils, «La baisse des revenus et le chômage élevé ne sont pas toujours suivis de troubles. Il faut que la détresse économique soit accompagnée d’autres facteurs de vulnérabilité pour qu’elle devienne un risque élevé d’instabilité».
A leurs yeux, les inégalités de revenus, les faibles niveaux de prestations sociales ou encore la mauvaise gouvernance et la corruption sont d’autres facteurs susceptibles d’exacerber la montée des tensions sociales, même en Europe.
Les analystes du think tank britannique prédisent, en effet, la présence de risques élevés en Espagne, au Portugal et surtout en Grèce mais à des niveaux moins élevés, en France, en Grande-Bretagne, en Italie et en Allemagne.
Naima Benouaret
Un nouveau rapport du think tank britannique, dont le rôle est de fournir des études aux entreprises susceptibles de les aider à prendre des décisions stratégiques, place l’Algérie, au même titre que la Tunisie et le Maroc, dans la catégorie des pays exposés à un haut risque d’instabilité sociale en 2014.
A cela, une raison majeure : La lenteur, si ce n’est l’absence de réponses gouvernementales aux problèmes socio-économiques, expliquent les auteurs de l’étude.
Toujours dans l’évaluation du risque d’instabilité sociale durant l’année à venir, il en ressort 65 sur les 150 pays concernés, soit 43%, présentent des hauts risques ou de très hauts risques. Ainsi, dans la région Afrique, aux côtés des trois pays de l’ensemble maghrébin (Algérie, Tunisie et Maroc), figurent également l’Afrique du Sud, l’Egypte et le Nigéria.
Ces deux derniers sont, toutefois, placés dans la catégorie des pays extrêmement exposés aux troubles sociaux en 2014 et ce, à l’instar de 17 autres pays dont l’Argentine.
Le plus grand risque, soulignent à ce sujet les analystes de The Economist Intelligence Unit -filiale du grand Groupe The Economist-, n’est pas forcément imputable à la pauvreté qui frappe nombre de pays ciblée par l’étude.
En effet, expliquent-ils, «La baisse des revenus et le chômage élevé ne sont pas toujours suivis de troubles. Il faut que la détresse économique soit accompagnée d’autres facteurs de vulnérabilité pour qu’elle devienne un risque élevé d’instabilité».
A leurs yeux, les inégalités de revenus, les faibles niveaux de prestations sociales ou encore la mauvaise gouvernance et la corruption sont d’autres facteurs susceptibles d’exacerber la montée des tensions sociales, même en Europe.
Les analystes du think tank britannique prédisent, en effet, la présence de risques élevés en Espagne, au Portugal et surtout en Grèce mais à des niveaux moins élevés, en France, en Grande-Bretagne, en Italie et en Allemagne.
Naima Benouaret
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