Le groupe italien Fiat a annoncé hier qu’il avait finalement trouvé un accord avec le fonds Veba, qui appartient au syndicat United Auto Workers, pour la reprise du solde du capital de Chrysler détenu par ce dernier. Avec cette transaction d’un montant de 4,35 milliards de dollars, c’est le dernier verrou à la fusion des deux constructeurs qui saute.
Fiat, qui détient déjà 58,5 % de Chrysler, paiera 1,75 milliards en cash à la clôture de la transaction, attendue pour le 20 janvier. En outre, Chrysler versera à Veba 1,9 milliard de dollars sous forme d’un dividende spécial, auxquels s’ajouteront 700 millions de dollars en quatre versements, dont le premier à la clôture de la transaction. Aucune augmentation de capital n’est prévue de la part de Fiat pour financer l’opération. « Dans la vie de toutes les grandes organisations et des gens qui leur appartiennent, il y a des moments décisifs qui entrent dans les livres d’histoire », a déclaré Sergio Marchionne, le patron des deux groupes. « Pour Fiat et Chrysler, c’est vraiment le cas de l’accord auquel nous avons abouti avec Veba. »
Vers un groupe de taille mondiale
La prise de contrôle complète de Chrysler va permettre à Sergio Marchionne de constituer un groupe industriel de taille mondiale, mieux placé pour concurrencer General Motors ou Volkswagen. Depuis son arrivée à la tête du constructeur italien en 2004, Sergio Marchionne n’avait eu de cesse de racheter un concurrent pour donner à Fiat une stratégie de croissance mondiale. En juin, il estimait que la combinaison de Fiat et de Chrysler donnerait naissance au septième constructeur mondial.
En septembre, parce qu’il n’arrivait pas à s’entendre avec le fond Veba sur la valorisation de Chrysler, Sergio Marchionne avait envisagé une cotation en Bourse de Chrysler, avant de reporter l’opération à 2014. A l’époque, selon le « Financial Times », Fiat valorisait la totalité de Chrysler à 4,2 milliards, tandis que Veba l’estimait à 10,3 milliards. C’est donc finalement le fonds de United Auto Workers qui l’a emporté dans ce bras de fer. Sergio Marchionne a sans doute estimé que différer davantage la fusion nuirait trop à Fiat, qui compte plus que jamais sur son allié américain pour sortir de l’impasse.
les échos
Fiat, qui détient déjà 58,5 % de Chrysler, paiera 1,75 milliards en cash à la clôture de la transaction, attendue pour le 20 janvier. En outre, Chrysler versera à Veba 1,9 milliard de dollars sous forme d’un dividende spécial, auxquels s’ajouteront 700 millions de dollars en quatre versements, dont le premier à la clôture de la transaction. Aucune augmentation de capital n’est prévue de la part de Fiat pour financer l’opération. « Dans la vie de toutes les grandes organisations et des gens qui leur appartiennent, il y a des moments décisifs qui entrent dans les livres d’histoire », a déclaré Sergio Marchionne, le patron des deux groupes. « Pour Fiat et Chrysler, c’est vraiment le cas de l’accord auquel nous avons abouti avec Veba. »
Vers un groupe de taille mondiale
La prise de contrôle complète de Chrysler va permettre à Sergio Marchionne de constituer un groupe industriel de taille mondiale, mieux placé pour concurrencer General Motors ou Volkswagen. Depuis son arrivée à la tête du constructeur italien en 2004, Sergio Marchionne n’avait eu de cesse de racheter un concurrent pour donner à Fiat une stratégie de croissance mondiale. En juin, il estimait que la combinaison de Fiat et de Chrysler donnerait naissance au septième constructeur mondial.
En septembre, parce qu’il n’arrivait pas à s’entendre avec le fond Veba sur la valorisation de Chrysler, Sergio Marchionne avait envisagé une cotation en Bourse de Chrysler, avant de reporter l’opération à 2014. A l’époque, selon le « Financial Times », Fiat valorisait la totalité de Chrysler à 4,2 milliards, tandis que Veba l’estimait à 10,3 milliards. C’est donc finalement le fonds de United Auto Workers qui l’a emporté dans ce bras de fer. Sergio Marchionne a sans doute estimé que différer davantage la fusion nuirait trop à Fiat, qui compte plus que jamais sur son allié américain pour sortir de l’impasse.
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