L’Algérienne refoulée à l’aéroport d’Orly sera reçue au Consulat de France à Alger
La jeune Algérienne refoulée dimanche à l’aéroport d’Orly (Paris) sera reçue, demain jeudi, au Consulat général de France à Alger, a appris TSA, ce mercredi 1er janvier, auprès de l’intéressée. « Une employée du consulat m’a contactée et m’a demandé de me présenter demain à 8 h 30 au consulat à Hydra », précise Sihem. « On ne m’a pas donné plus de détails sur l’objet du rendez-vous. On m’a seulement demandé de ramener mon passeport », ajoute-t-elle.
Mardi, le coordinateur du Mouvement des citoyens algériens en France, qui avait dénoncé l’affaire, a été reçu à l’ambassade d’Algérie à Paris, selon un communiqué de l’association. « Dans la soirée, le consul d’Algérie à Pontoise, M. Tayeb Medkour a sensibilisé le député de l’immigration M. Djamel Bouras qui nous a téléphoné d’Alger (…) et nous a promis d’accompagner la jeune fille en question au consulat de France à Alger et de demander un billet d’avion à titre gratuit à Air Algérie », souligne le Mcaf. Ce dernier ajoute qu’il ne « peut que se réjouir si cette affaire déclenche une dynamique dans l’intérêt de nos compatriotes puis consolide les relations entre l’Algérie et la France ».
Àgée de 26 ans, Sihem était arrivée le 28 décembre à l’aéroport d’Orly à Paris où elle devait passer les fêtes de fin d’année avec sa famille. « J’ai un visa d’un mois valide jusqu’au 2 février. Mais on m’a demandé le certificat d’hébergement et l’assurance voyage », raconte-t-elle. Son certificat d’hébergement avait expiré et la réservation d’hôtel n’avait pas été effectuée par l’agence de voyages sollicitée par la jeune fille. « C’était mon tout premier voyage. Je n’avais jamais voyagé seule et je ne maîtrise pas très bien la langue. Je ne savais pas ce que je devais faire. Je n’avais pas de téléphone. Ils m’ont emmené dans une salle. J’avais peur et je me suis évanouie à un moment donné », dit-elle.
Sihem insiste pour appeler sa sœur, qui viendra finalement lui tenir compagnie jusqu’à 19 heures. « Nous avons par la suite été placés dans un hôtel. Nous étions sept personnes dont un Tunisien. Les policiers restaient dans le hall et ils venaient taper à la porte de temps à autre pour voir si nous sommes toujours dans les chambres avant de rentrer pour vérifier. Mais nous n’avons pas été maltraités », ajoute-t-elle. À 7 h 30, Sihem a quitté l’hôtel vers l’aéroport où elle a été embarquée à bord d’un vol à destination de Sétif.
TSA
La jeune Algérienne refoulée dimanche à l’aéroport d’Orly (Paris) sera reçue, demain jeudi, au Consulat général de France à Alger, a appris TSA, ce mercredi 1er janvier, auprès de l’intéressée. « Une employée du consulat m’a contactée et m’a demandé de me présenter demain à 8 h 30 au consulat à Hydra », précise Sihem. « On ne m’a pas donné plus de détails sur l’objet du rendez-vous. On m’a seulement demandé de ramener mon passeport », ajoute-t-elle.
Mardi, le coordinateur du Mouvement des citoyens algériens en France, qui avait dénoncé l’affaire, a été reçu à l’ambassade d’Algérie à Paris, selon un communiqué de l’association. « Dans la soirée, le consul d’Algérie à Pontoise, M. Tayeb Medkour a sensibilisé le député de l’immigration M. Djamel Bouras qui nous a téléphoné d’Alger (…) et nous a promis d’accompagner la jeune fille en question au consulat de France à Alger et de demander un billet d’avion à titre gratuit à Air Algérie », souligne le Mcaf. Ce dernier ajoute qu’il ne « peut que se réjouir si cette affaire déclenche une dynamique dans l’intérêt de nos compatriotes puis consolide les relations entre l’Algérie et la France ».
Àgée de 26 ans, Sihem était arrivée le 28 décembre à l’aéroport d’Orly à Paris où elle devait passer les fêtes de fin d’année avec sa famille. « J’ai un visa d’un mois valide jusqu’au 2 février. Mais on m’a demandé le certificat d’hébergement et l’assurance voyage », raconte-t-elle. Son certificat d’hébergement avait expiré et la réservation d’hôtel n’avait pas été effectuée par l’agence de voyages sollicitée par la jeune fille. « C’était mon tout premier voyage. Je n’avais jamais voyagé seule et je ne maîtrise pas très bien la langue. Je ne savais pas ce que je devais faire. Je n’avais pas de téléphone. Ils m’ont emmené dans une salle. J’avais peur et je me suis évanouie à un moment donné », dit-elle.
Sihem insiste pour appeler sa sœur, qui viendra finalement lui tenir compagnie jusqu’à 19 heures. « Nous avons par la suite été placés dans un hôtel. Nous étions sept personnes dont un Tunisien. Les policiers restaient dans le hall et ils venaient taper à la porte de temps à autre pour voir si nous sommes toujours dans les chambres avant de rentrer pour vérifier. Mais nous n’avons pas été maltraités », ajoute-t-elle. À 7 h 30, Sihem a quitté l’hôtel vers l’aéroport où elle a été embarquée à bord d’un vol à destination de Sétif.
TSA
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