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Port pétrolier de Béjaïa : Alerte à la marée noire !

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  • Port pétrolier de Béjaïa : Alerte à la marée noire !

    Suite à l’explosion d’un oléoduc, lundi dernier, au niveau du port pétrolier de Béjaïa, quelques 50 millions de litres de pétrole brut se sont déversés en mer, avons-nous appris de source fiable.


    L’explosion s’est produite lors d’une opération de chargement de pétrole à bord d’un navire, ajoute la même source qui précise qu’une marée noire de plus de 1 000 M2 s’est formée dans le périmètre où s’est produit l’incident. Des mesures radicales ont été aussitôt prises par la direction du port de Béjaïa, les services de la Protection civile et ceux de la sécurité qui ont suspendu momentanément tout mouvement de bateaux au niveau de l’infrastructure portuaire.

    Un état d’urgence a été également décrété au niveau du quai 3 en interdisant notamment l’accès aux camions de transport de gasoil et autres lubrifiants. Des bateaux-citernes, qui étaient au niveau du port pétrolier, ont été évacués pour éviter d’éventuels dangers. Les gardes-côtes, eux aussi, ont intervenu, quelques minutes seulement après l’explosion, en dressant trois barrages flottants pour circonscrire la marrée noire qui commençait à se former, avant de s’employer à retirer de la mer les quantités énormes de pétroles qui s’y sont déversées.

    Des sources proches de la direction régionale de Sonatrach croient savoir que l’explosion de l’oléoduc serait due au manque d’entretien et de suivi des opérations de transport de pétrole au niveau de cette infrastructure. Les mêmes sources pointent du doigt l’entreprise qui a réalisé, dernièrement, les travaux de rénovation et d’entretien de l’oléoduc.

    Une catastrophe écologique a été évitée de justesse, grâce à l’intervention rapide des parties concernées par la prise en charge de ce type d’incident.

    Dalil S.- La dépêche de Kabyllie

  • #2
    ayhouh!
    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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    • #3
      Si on se referre a notre chére depeche, je dois divisé par mille donc une fuite de la desserte du port et non de l'oleoduc puisque celui ci est relié aux cuve de stockage, ce qui deduction faite on parle de milliers de litres et non de millions quand a la marrée noire c'est plutot l'occasion de netoyer le bassin du terminal petrolier.

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      • #4
        Les accidents industriels sont fréquents en algerie.
        La plupart du temps, ils sont liés à un manque de respect des normes de sécurité. jéspere qu'il vent prender des meusure de sécurité pour enlever cette marie noire
        dz(0000/1111)dz

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        • #5
          Le port pétrolier de Béjaïa consigné après des fuites d’hydrocarbures

          Le port pétrolier de Béjaïa a été, mardi dernier, le théâtre d’une pollution à cause d’une fuite de pétrole.


          Une nappe noire a flotté dans un port situé au sein d’une zone à vocation touristique. Dans cet endroit que les Bougiotes appellent la brise de mer, un hôtel imposant jouxte la belle promenade Leonardo Fibonacci, endroit touristique par excellence où des pêcheurs à la ligne viennent jeter leurs cannes à l’eau. Entré en activité en 1959, le port pétrolier de Béjaïa s’avère être aujourd’hui encombrant. Mieux, au mauvais endroit.
          Quatre jours après l’incident, il est resté, hier, sous consignation par décision de l’autorité portuaire qui attend les conclusions, prévues pour aujourd’hui, de l’expertise du Laboratoire d’études maritimes (LEM). On espère du LEM qu’il toute la lumière sur la cause de la fuite et réponde à la question de savoir s’il y a eu défaillance dans la pompe de chargement ou ailleurs. Les vérifications du LEM permettront aussi de lever, d’ici ce soir, la mise sous consignation du port.
          L’incident est survenu lorsqu’une quantité de pétrole brut a fui au moment du chargement, au quai n°2, de Ben Batuta, un navire battant pavillon maltais. Branché la veille, vers 19h, le navire devait être chargé de 48 000 tonnes de pétrole brut. C’est le lendemain, vers 13h, qu’on s’est rendu compte de la fuite.
          La lyre de dilatation (compensateur), un gros ressort de 20 pouces de diamètre, a lâché et le système sécuritaire a été aussitôt déclenché. Selon Djelloul Achour, PDG de l’Entreprise du port de Béjaïa (EPB), c’est presque tout le plan Orsec qui a été mis en place. Le navire a été remorqué hors quai pour être libéré avec un chargement partiel de 74 000 tonnes de pétrole brut, soit 10 000 tonnes de moins que ce qui était prévu.
          Le plan d’intervention a consisté en la mobilisation des moyens de l’EPB, de Sonatrach et de sa filiale STH, Société de gestion et d’exploitation des terminaux d’hydrocarbures. Selon le PDG du port, la quantité de pétrole qui s’est échappé des conduites «ne saurait dépasser les 10 m3». S’étant répandu sur le plan d’eau, la nappe polluée a, cependant, occupé une surface de quelque 2000 m². Le port étant mis sous consignation, le chargement des navires a été transféré vers le sea-line, une bouée de chargement jusque-là réservée pour les grands tankers qui ne peuvent pas mouiller au port. Quelle répercussion sur l’activité du port pétrolier ? Selon le premier responsable de l’entreprise portuaire, «l’activité n’a pas été interrompue». Avant-hier, un pétrolier de 150 000 tonnes a été chargé au niveau du sea-line. Le port traite, en moyenne, deux à trois pétroliers par semaine, soit une dizaine de chargements par mois.
          Pour dépolluer le port pétrolier, des barrages flottants, des écrémeurs, des pompes d’aspiration, des dispersants et des buvards ont été utilisés. La dizaine de mètres cubes de pétrole qui a flotté sur la nappe d’eau a été récupérée après deux jours d’intervention. En attendant les conclusions du LEM, prévues pour aujourd’hui, la décision a été prise de changer la lyre de chargement mise en cause. Des conclusions qui pourraient aussi retarder la remise en service des installations de chargement.
          Ce n’est pas la première fois, bien qu’occasionnant des dégâts minimes, que du pétrole a fui au moment du chargement d’un navire à Béjaïa pour cause, entre autres, de détachement d’une bride. Cette nouvelle fuite pose, en tout cas, le problème de la proximité du port pétrolier du tissu urbain et des risques d’atteinte à l’environnement. Lors de sa dernière visite dans la wilaya, le Premier ministre avait annoncé l’inscription du projet de déplacement du port pétrolier vers Bougie-Plage, à l’est, pour l’extraire du tissu urbain et d’y faire place à un port de plaisance. Des études ont déjà été lancées et sont à réceptionner, théoriquement, avant la fin de cette nouvelle année. La délocalisation entre dans le cadre du projet global du complexe pétrochimique retenu officiellement pour Béjaïa. Le projet de délocalisation a pour objectif de concentrer l’ensemble des installations pour mieux les sécuriser. Mais en attendant la concrétisation de ce projet, la brise de mer, au pied du mont Gouraya, risque d’apporter avec elle des relents de pétrole
          Une zone pétrochimique à El Kseur :


          La future zone qui contiendra un complexe pétrochimique retenue pour Béjaïa sera implantée à El Kseur, 15 km à l’ouest du chef-lieu de wilaya. C’est l’annonce que vient de faire le wali, Hamou Ahmed Touhami, sur les ondes de la radio locale. La commission de Sonatrach, maître d’ouvrage, a finalement écarté le dossier du site proposé à l’extrême sud de la wilaya, soit à Beni Mansour, dans la commune de Boudjellil.
          Sonatrach avait exigé un terrain d’au moins 200 ha situé en zone non urbaine, non classé, et non loin du port et des infrastructures d’accès. Des conditions que l’on a jugées remplies par le dossier d’El Kseur où le projet sera implanté sur près de 250 ha. La commune avait proposé, pour rappel, près de 400 ha où sont établies des EAC dont on a préconisé l’intégration dans la zone industrielle. Le futur complexe est conçu pour créer 5000 postes d’emploi et sa future production, qui reposera sur le GPL comme matière première, sera destinée à 60% à l’exportation. K. M
          Kamel Medjdoub

          el watan 05/01/2014
          dz(0000/1111)dz

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