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Vers la flambée des prix des produits laitiers en Algérie

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  • Vers la flambée des prix des produits laitiers en Algérie

    Le renchérissement des prix de la poudre de lait sur le marché mondial, conjugué aux effets de la dévaluation du dinar, impose une nouvelle tarification aux producteurs nationaux l Le prix des yaourts connaissent déjà une hausse sensible sur le marché.


    C ’est une année difficile qui commence pour les ménages algériens. Etant déjà touchés par l’insécurité alimentaire, surtout les plus vulnérables en matière d’alimentation dont le portefeuille est fragilisé par tant de charges, certains ménages devront dépenser à l’avenir plus pour…vivre. Et pour cause, une hausse de pratiquement tous les produits laitiers et leurs dérivés a été décidée en ce début d’année. Il en est ainsi des prix des produits Candia qui connaissent depuis le 1er janvier une sensible augmentation. «La hausse continue des prix des matières premières nous a contraint à réviser nos prix pour pouvoir continuer notre fabrication sans sacrifier la qualité de nos produits», explique l’entreprise Tchin Lait dans un placard publicitaire, apparu dans les journaux du 1er janvier.


    Les explications de Tchin Lait-Candia


    Ainsi, la brique de lait demi-écrémé passe de 75 DA le litre à 90 DA. Idem pour les autres produits de Candia Algérie, le prix pour la brique d’un litre de lait écrémé ou entier coûtera désormais 95 DA. Ce n’est pas tout. Comme autres conséquences de cette hausse des produits des matières premières sur les cours mondiaux et de la dévaluation du dinar, de nombreux autres produits dérivés du lait ont connu, eux aussi, une flambée.

    Cela a été vérifié par nos soins au niveau de certaines épiceries d’Alger où l’on a remarqué des hausses allant jusqu’à 20% pour certains produits laitiers. Ainsi le pot de yaourt qui était à 15 DA est passé à 18 DA. Etant subventionné par l’Etat, le lait en sachet n’a pas été, pour le moment, touché par cette hausse. Le tarif de ce produit, qui ne cesse de connaître des pénuries dans toutes les régions du pays, restera administré et fixé à 25 DA par l’Etat. De même que certaines variétés de yaourts et fromages qui sont fabriqués en utilisant de la poudre de lait subventionnée.
    En réalité, selon le porte-parole de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa), Tahar Boulenouar, «cette hausse de la majorité des dérivés du lait et même la poudre Loya, remonte à plus d’un mois».


    20 à 30% de hausse


    Et tout en écartant toute «responsabilité» des commerçants dans cette hausse, celui-ci précise que «pour les produits laitiers, cette hausse est en moyenne de 20 à 30%». Il reste que ces hausses répercutées sur le marché pénalisent les consommateurs. Cette tension inflationniste réduit encore plus le pouvoir d’achat des familles. S’il est admis que pour certains produits, les prix sont déterminés sur la base des matières premières à l’internationale, il n’est pas à écarter que cette «anarchie» dans les prix est due à la désorganisation du marché interne et le manque de contrôle.

    «Cette hausse a été décidée par les producteurs sous prétexte de l’augmentation des matières premières au niveau du marché mondial et la dévaluation du dinar. Mais ce n’est pas une raison très convaincante parce que parfois au niveau du marché mondial, il y a eu des baisses, alors pourquoi cela n’a pas influé sur le marché local ?» s’interroge
    M. Boulenouar.
    `Pour lui, les producteurs et importateurs de certains produits alimentaires échappent aux contrôles de l’Etat. «Il est difficile de connaître aujourd’hui le prix réel de certains produits importés et les marges bénéficiaires de l’opérateur. De plus, beaucoup d’importateurs et de producteurs ne facturent pas leur produits», regrette-t-il. 
    Une hausse généralisée :

    Les produits alimentaires, autre que laitiers connaissent à leur tour une hausse continuelle depuis plusieurs semaines.
    Les produits touchés par cette augmentation sont essentiellement les légumes secs qui dépendent de l’importation (haricot blanc, lentilles, pois chiches…)

    Ainsi, le prix du haricot blanc, un légume connu pour sa large consommation, notamment en cette période d’hiver, frôle les 320 DA le kg. Les lentilles, qui restent également l’aliment le plus prisé par les petites et moyennes bourses, ont connu, elles aussi, une hausse. Cette folie inflationniste ne touche pas uniquement les produits cités plus haut, elle concerne également les conserves (10 à 15% d’augmentation) et les pâtes. Par ailleurs, la mercuriale reste toujours orientée à la hausse en ce début de l’année 2014.

    Les prix des produits agricoles sont toujours chers, comme le poivron (plus de 160 DA/kg), la tomate (entre 50 et 100 DA/kg), la courgette (180 DA/kg) ou les haricots verts à…220 DA le kilo.
    Les prix des fruits de saison restent également relativement élevés, le prix de la clémentine ne descend pas en-dessous des 70 DA.


    Rabah Beldjenna- El watan

  • #2
    salam

    La tomate s est le fruit/légume pour certain a Alger s est la reine de la cuisine s est elle la reine de la gastronomie la tomate........je lie 50/100 dinards temps mieux est je dirai oufffffffffffffff notre tomate est dans tous les tables

    S ete comme la bourse a l epoque la tomate est l inflation

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    • #3
      95% du lait produit en Algérie n'est pas du CANDIA. Loin de là.

      Le sachet de lait fabriqué à base de poudre importé, continue à être vendu à 25 DA/litre

      Le sachet de lait naturel pasteurisé de production locale reste entre 45 et 55 DA/l, suivant la région d'ou il vient. Il me parait de très bonne qualité. Rien à voir avec le CANDIA algérien nettement plus cher !

      De plus, le pack de lait CANDIA à 75 (actuellement à 90 DA), c'est pour les riches !
      Car il se conserve plus longtemps dans ce genre de pack.
      Quoique certains parents l'utilisent même pour l'alimentation bébé. Ce qui me parait dangereux.

      Et encore ?! ce lait Candia n'a absolument pas le même gout que le bon lait CANDIA de l'étranger. Je ne sais même pas si c'est le lait naturel, ou de la poudre qu'on y met ?!

      Bref, je ne vois pas comment les laitages augmentent vu qu'on n'utilise pas du tout CANDIA pour la production de yaourt, fromage ou autres.

      Quoique cette augmentation subite des produits laitages s'explique peut être par le système boursier hautement sophistiqué existant en Algérie.

      La preuve ?

      Le jour de l'annonce par BENBOUZID de gros rappels pour les enseignants il y a 2-3 ans, lendemain matin, tous les légumes et mercuriales sont passés à 150% à 250% de leur prix de la veille.

      Ahurissant !
      Dernière modification par absent, 04 janvier 2014, 17h35.

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      • #4
        SI LE LAIT EST CHER il faut réduire ou l'éliminer carrément de votre diète.
        Tout le monde s'imagine que le lait est irremplaçable, surtout question calcium.

        La vérité la somme des légume que vous mangez comportent assez de calcium et autres minéraux en plus des vitamines nécessaires pour le maintien du corprs.

        Récemment la FDA (américaine) a publié un rapport concernant la consommation du lait: Leur conclusion est que les lobbys laitiers ont carrément abusé le public... après avoir fait croire que le lait était un aliment complet... etc... alors que cela n'est vrai que pour le bébé jusqu'à un certain âge.

        Une autre observation récente conclut que l'immense majorité des gens qui ne boivent pas de lait (les asiatiques) se portent mieux que les nord américains.
        L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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