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Responsabilité des parents ou de la société dans les échecs des enfants ?

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  • Responsabilité des parents ou de la société dans les échecs des enfants ?

    J’ai trouvé « sur le net » ce sujet qui me semble pertinent pour une discussion au sujet de : - qui est responsable de quoi entre les parents et les institutions,

    - pourquoi à environnement égale type ZUP, les résultats différent d’une famille à l’autre,

    - pourquoi les filles réussissent mieux que les garçons, dans ce cas là, …?

    -----------------------
    Quand j'étais gosse, j'étais le seul français dans ma classe. Et le racisme n'existait pas. Nous avions tous ls mêmes chance de réussir dans la vie. Ma situation familiale étais semblable à la leur. La différence est que mes parents ne me laissaient pas trainer en bas de l'immeuble dés l'age de 5 ans sans surveillance. 90 % de mes amis ont mal tourné… alors à qui la faute ? Étrangement les filles ont mieux réussi que leurs frères, parce qu'elle n'avaient pas le droit de sortir et devaient aider leur mère à la maison. La société est elle responsable ou est-ce la mentalité des parents qui est en cause ? Pourquoi personne ne dit ces choses-là ? La moitié de mes potes sont morts, victimes de la dope, du sida, de reglements de compte. À qui en vouloir ? C'était vraiment leur mektoub ?
    Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
    L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

  • #2
    Ca a aussi bcp a voir avec la mentalite de chaque individus je penses. Chacun est peut decider de s'en sortir...Certaines personne qui ont mal tournee c'est aussi surement parce qu'ils n'ont pas eu d'encouragement ou d'elements positif dans leur vie..et ca change tout...
    Everything happens for a reason but it's up to you to find the good in it

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    • #3
      Je pense que tout le monde a sa part de responsabilité, moi aussi plus de 90% de mes amis n'ont pas fait d'études supérieures, la faute à :
      - l'état pour nous avoir mis dans des écoles où l'on étudiait la discipline avec des prof limite fou
      - les parents qui laissent leurs enfants tres jeunes sortir à des heures pas possible
      - Et surtt l'individu car à un certain age (tres tot) on se rend compte du sacrifice de nos parents dc à nous d'essayer de nous en sortir mm s'il faut travailler deux fois plus que les autres

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      • #4
        POurtant certains parents disent a leurs enfants de pas sortir et rester aussi tard mais ils n'ecoutent pas..

        L'influence des autres aussi joue un role...
        Everything happens for a reason but it's up to you to find the good in it

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        • #5
          Les parents nous donnent des raçines pour notre stabilité et l'école nous offre des ailes pour nous parfaire.

          Sans un socle solide, très difficile de s'en sortir seul. Il y a aussi le caractère et la force de chacun qui nous permet d'avancer..

          Mais l'education des parents reste la pièce maitresse ..et sans cette première pierre à l'edifice...l'aboutissement n'en sera que plus compliqué

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          • #6
            Les parents et les éducateurs ont une part de responsabilité dans l'écolution des enfants.
            Les parents car ils sont lá pour donner des limites et montrer l'exemple á leurs enfants. Les educateurs car la pedagogie va faire que l'enfant aimera ou pas l'école et l'apprentissage.
            Si les filles reussissaient mieux que les garcons, c'est que longtemps les études ónt été le seul echappatoire aux corvées et autres traditions. C'était aussi un moyen de ne pas finir comme maman....coincée á la maison.

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            • #7
              Les parents nous donnent des raçines pour notre stabilité et l'école nous offre des ailes pour nous parfaire.
              Sans un socle solide, très difficile de s'en sortir seul.
              Je suis d’accord avec un socle solide, on s’adapte mieux à des environnements plus ou moins difficiles. Le problème est que même les parents ont ou pas ce « socle », ses bases de l’éducation qui permettent de se « bonifier », de produire des beaux fruits même dans le désert, … Ils font ce qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont reçus de leurs parents à la génération n -1. Alors, on observe les reproductions des familles types de générations en générations ? Autrement dit, on partant « sans socle » on « fait » des enfants sans socles, qui a leur tour referaient la même chose pour demeurer dans le cercle vicieux de la reproduction de schémas de la non « chance » ?
              Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
              L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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              • #8
                Qu'est ce que vous appelez un "socle" ?

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                • #9
                  adhrah

                  Très interessant ta remarque d'ailleurs cela me rapelle les livres de Zola

                  Les Rougon-Macquart : Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire.

                  Une famille sans socle qui reproduit des générations avec les mêmes tares et vices et ce sur 5 générations...

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                  • #10
                    de l'atavisme à la prédestination ..

                    la base c'est quoi ? ..

                    ils ont été .. nous sommes .. ils seront ..?

                    allons donc ! personne n'a le choix de devenir dans cette histoire ..

                    pas de conscience, pas de cerveau.. pas de coeur .. !

                    ah bon ...
                    Dernière modification par Absente, 02 octobre 2006, 21h59.

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                    • #11
                      Définitions de Socle sur le Web :


                      • ensemble de terrains, souvent plissés, généralement métamorphisés et incluant des plutons granitiques, ayant été érodé et pénéplané et sur lequel repose en discordance une couverture de terrains sédimentaires plus récents.
                      • Substratum de terrains sédimentaires qui, au cours d’une phase tectonique, s’est peu déformé (plis de fond, failles...) alors que les terrains sédimentaires s’en sont désolidarisées en donnant, par décollement, des plis de couverture ou des nappes.
                      • partie basse du meuble reposant sur le sol
                      • base carrée se rapportant au bas d’un chambranle; bloc découpé sans moulure placé sous la plinthe d’un meuble de style Louis-Philippe par exemple.
                      • Base d'une statue ou d'une sculpture qui sert à stabiliser, réhausser et présenter l'ensemble.
                      • partie basse, élargie, formant appui.





                        Autrement dit c’est un ensemble de valeurs éducatives. J’y mettrais, les valeurs travail, rigueur, patience, économie, entre aide, générosité, non gaspillant, écoute, calme, …
                      Dernière modification par Adhrhar, 02 octobre 2006, 11h38.
                      Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                      L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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                      • #12
                        merci Adhrhar.
                        Autrement dit c'est très subjectif, je reconnais dans les valeurs que tu cites quelquechose que j'appelle les valeurs du "montagnard"

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                        • #13
                          besbas
                          Autrement dit c'est très subjectif, je reconnais dans les valeurs que tu cites quelquechose que j'appelle les valeurs du "montagnard"
                          C'est de la déformation "professionnelle", miroir oh mon miroir, dis moi si …
                          Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                          L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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                          • #14
                            hahahaha
                            ton pseudo en est une autre dans ce cas.

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                            • #15
                              salam, je pense pour ma part qu'entre les générations les écarts se sont creusés (au niveau mentalité, culture,... ), ce qui à mon avis a eu une cassure entre ces générations memes. Cette "brutalité" s'est alors répercutée sur les manières de penser... et du coup l'effort qui était demandé pour combler cet écart n'a pas su se faire au niveau de la société, de l'école, comme on l'attendait (ce qu'on peut appeler aujourd'hui "crise d'identité").

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