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La Tunisie sera un État sans charia (l'islam n'est pas une source de droit)

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  • La Tunisie sera un État sans charia (l'islam n'est pas une source de droit)

    La Tunisie sera un État sans charia

    Trois ans après le soulèvement devenu l'élément déclencheur du printemps arabe, le Parlement tunisien a adopté samedi les deux premiers articles de la nouvelle Constitution qui se veut garante de la démocratie renouvelée du pays.
    En adoptant le tout premier article de la Constitution, les députés de l'Assemblée nationale constituante, qui proviennent majoritairement du parti islamiste modéré Ennahda, ont rejeté l'introduction de la charia comme source de droit, tout en faisant de l'islam la religion du pays, conformément à un compromis avec l'opposition.
    Ainsi, 146 votants sur 149 ont adopté l'article 1, déjà inscrit dans la Constitution de 1959, dans lequel il est inscrit : « La Tunisie est un État libre, indépendant et souverain. L'islam est sa religion, l'arabe est sa langue et la république est son régime. Il n'est pas possible d'amender cet article. »
    Les députés ont aussi approuvé l'article 2, qui n'est pas non plus amendable, qui parle de l'instauration d'un « État à caractère civil, basé sur la citoyenneté, la volonté du peuple et la primauté du droit ».
    Le Parlement a toutefois rejeté deux amendements, l'un proposant l'islam et l'autre le Coran et la sunna, qui est l'ensemble des paroles du Prophète, de ses actions et de ses jugements, comme « source principale de la législation ».
    Un autre article abordant ce thème doit encore être étudié. Celui-ci fait de l'État « le gardien de la religion », « le protecteur du sacré » et le « garant de la liberté de conscience ».
    Adoption avant le 14 janvier
    Au total, 146 articles et quelque 250 amendements doivent être étudiés. Malgré de profondes divergences, un large consensus aurait été négocié parmi les 217 élus pour permettre l'adoption du texte par les deux-tiers de l'assemblée, le chiffre considéré comme la majorité.
    Malgré cela, le président du Parlement, Mustapha Ben Jaafar, a été obligé vendredi et samedi d'ordonner des interruptions de séance en raison de disputes et de protestations, notamment sur les règles régissant les interventions.
    Les députés tunisiens ont promis d'adopter la Constitution avant le 14 janvier, qui marquera le troisième anniversaire de l'éviction du président Zine ben Ali. L'adoption de la Constitution devrait ensuite être immédiatement suivie de la formation d'un gouvernement intérimaire et d'une commission électorale, une concession du parti Ennahda, au pouvoir depuis deux ans, à l'opposition.
    Mehdi Jomaa, actuel ministre de l'Industrie, sera donc nommé à la tête du gouvernement de transition qui sera chargé d'expédier les affaires courantes jusqu'aux élections.
    Les négociations entre islamistes et laïques tunisiens ont été marquées par de multiples tensions, exacerbées l'an dernier par l'assassinat de deux figures influentes de l'opposition, Chokri Belaïd et le député Mohamed Brahmi, fondateur du Mouvement du peuple.


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    Hollande en Tunisie : « L’islam est compatible avec la démocratie »
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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