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Syrie : Bachar tenace et indomptable

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  • Syrie : Bachar tenace et indomptable

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    ASSAD TENACE ET INDOMPTABLE: IL VEUT COMBATTRE LE WAHHABISME EN 2014

    Durant ces trois années de crise et de guerre en Syrie, l’une des plus grandes surprises aura sans aucun doute été la ténacité du président syrien Bachar al-Assad.

    Avec sa physionomie de bonhomie, son jeune âge et son expérience limitée, personne ne s’attendait à ce qu’il tienne bon.

    A aucun moment, depuis mars 2011, il n’a affiché de signe de faiblesse, tout en sachant que c’est sa tête qui était visée. Pendant longtemps, son départ était non seulement une exigence indiscutable, mais aussi une prévision indélébile, pour les milieux occidentaux, arabes et turcs qui soutenaient l’insurrection en Syrie. D’autant que 15 milliards de dollars ont été déboursés pour le faire renverser.

    Durant les deux premières années de la crise syrienne, les déclarations de politiciens concernés et analyses d’experts prévoyaient sa chute imminente dans les deux mois de leur annonce et renouvelaient sans cesse le délai. Le président syrien était présenté par les medias et centre de recherches comme «impopulaire», « renfermé dans sa bulle», ou perdant le sens des réalités.

    Scénarios à l’eau

    Plusieurs scénarios étaient envisagés : qu’il soit délogé de Damas : pour soit se replier vers les régions alaouites ou quitter le pays, pour se rendre en Russie entre autre. Assad a tenu à répondre en personne à ces allégations, assurant qu’il ne fait pas partie de « ces capitaines qui sautent du navire qui coule ».

    L’éventualité de son assassinat a été envisagée avec force et il a été question d’une mise à prix de sa tête, en échange de la somme modique d’un million de dollars. Conscient de cette option, il avait conseillé à ses partisans de frapper les "intérêts des Etats Unis et d’Israël, en Mer Rouge et en Méditerranée", s’il lui arrive quelque chose. En mars 2013, il semble qu’une tentative ait été concoctée par les services de renseignements français et turcs, via des agents kurdes qui ont tenté d’enrôler des ouvriers d’une société sanitaire chargé d’entretenir les palais présidentiels. Elle a été avortée avant que quoique ce soit ne se passe.

    Déceptions et aveux

    Comme il n’en a rien été de tous ces scénarios, on a commencé dès la fin de 2012 à douter qu’il puisse partir.
    A commencer par les Américains et Israéliens.

    En janvier, l’ancien ambassadeur américain à Damas, Robert Ford, a déclaré: « Je ne sais pas comment Assad va partir, il se peut qu’il ne parte jamais, il ne veut pas partir », a-t-il répété à plusieurs reprises cette conclusion.
    Chargé du dossier syrien, il s’était dévoué corps et âme pour faire réussir l’insurrection syrienne, s’employant entre autre à persuader des officiers et des diplomates alaouites à faire défection de l’armée et du corps diplomatique syriens. Cette conviction a été consolidée par l’intervention du Hezbollah.

    Côté israélien, centres d’études, officiers et politiciens ont multiplié les constats du même genre, selon lesquels le renversement d’Assad n’est pas facile. La situation stratégique de la Syrie, l’unité des rangs de l’armée et sa popularité sont mises en avant comme facteurs.
    « Le président Bachar el Assad a contredit tous les pronostics, il a tenu bon et n’a pas fui. Il a vraiment les gênes de son père », a rapporté le quotidien israélien le Yediot Aharonot, citant le commandant de la région nord le colonel Yaïr Golan.
    Pourtant, les desideratas du gouvernement israélien, selon les medias israéliens privilégiaient une Syrie dirigée par Al-Qaïda que par Assad !

    Les dirigeants européens et arabes ne tarderont pas à s’y résigner, sans toujours le reconnaitre.

    Assad le populaire

    En même temps, certains milieux médiatiques ou des renseigenements occidentaux se sont mis à rendre compte d’un fait longtemps occulté ou négligé ou qu’on a refusé de voir: la popularité d’Assad.

    ALrs que Reuters a timidement évoqué quelque 70% des Aleppins rangés derrière leur président, la CIA assurait à partir de mai qu’il serait accrédité de 75% des voix des Syriens en 2014, si élections présidentielles ont lieu. Et l’Otan suivait le pas le mois suivant.

    En plus du soutien de son peuple, le président syrien disposait d’un important atout de force : le soutien infaillible de l’Iran et de la Russie. Cette dernière a résisté à toutes sortes de pressions et d’offres alléchantes pour l’amener à renoncer à Assad.

    Offres arabes et américaines

    Les deux plus importantes ont été formulées par le Qatar, et puis par l’Arabie Saoudite. Doha a proposé entre autre aux Russes que leur base navale à Tartous serait protégée par l’ASL s’ils renoncent à Assad. Plus tard, c’est Bandar Ben Sultan qui prend le relai et propose la sienne, à la base de la carotte et du bâton, en proposant de juteux contrats militaires et d’investissements, la promotion du rôle russe dans la région, et des garanties sécuritaires pour les jeux olympiques de Sotchi.

    Moscou a aussi résisté aux manœuvres de séduction américaines menées par Kerry en personne, pour la persuader de ne pas faire participer Assad à la période de transition et lui conseiller de partir. Souvent, des rumeurs se répandaient pour dire que les Russes ont plié. Au bout de ce bras de fer, les Américains se sont mis à prôner un double langage : un jour, ils appellent au dialogue entre toutes les factions syriennes ; le lendemain, ils disent qu’Assad n’a pas sa place dans la transition.

    Assad et les alliés

    Ces tergiversations ne semblaient pas du tout inquiéter le numéro un syrien. Bien au contraire, il paraissait confiant de ses atouts de force, dont sur le plan interne la fidélité du corps diplomatique syrien où les désistements ont été rares, en dépit des sommes séduisantes qui leur ont été accordées.

    Il évoquait aussi avec assurance le soutien indéfectible de ses alliés, iranien, russe et du Hezbollah.

    L’aide économique que lui a procuré Téhéran, l’a aidé à réduire les effets destructeurs des sanctions et de l’inertie des rouages économiques du pays. L’Iran a même fait part de sa disposition à aider son allié syrien si une attaque américaine avait lieu.

    Durant cette phase critique, sur fond d’accusation d’utilisation par Damas d’armes chimiques dans la Ghouta orientale, l’intervention des Russes aura été également décisive pour parvenir à l’accord sur l’arsenal chimique syrien et qui a écartée définitivement le spectre d’une attaque américaine.

    En mai, l’intervention du Hezbollah dans la bataille de Qousseir a donné un important coup de pouce à l’armée syrienne, débordée par l’avènement de milliers de jihadistes, surtout via la frontière libanaise.

    Rencontres

    Tout au long de l’année, malgré les menaces de mort, Assad multipliera ses rencontres avec des délégations venues de toutes parts, ses apparitions médiatiques et autres. La plus forte sera sans aucun doute celle avec les membres de son gouvernement et du parti, à l’Opéra de Damas, sur fond d’une énorme affiche tapissée des photos des martyrs de l’armée syrienne.

    En Aout, il s’est rendu en personne dans la banlieue de Damas Darayya, qui venait d’être sécurisée, pour y saluer les soldats. Il n’a pas non plus changé son habitude de participer à la prière des fêtes religieuses islamiques (Fitr et Adha). Dans la dernière, les rebelles ont propagé la rumeur de son assassinat !

    Discours

    Dans ses interventions, il présente dans ses apparitions sa vision de l’insurrection en Syrie
    Ce n’est pas une « révolution,…, mais une guerre entre la patrie et ses ennemis,.., une vengeance contre le peuple syrien qui a refusé leur révolution,.., une guerre avec des étrangers, mais avec des mains syriennes,…, une crise plus dictée par des velléités régionales et internationales, que par des revendications de réformes internes, et qui renferme l’intention de détruire la Syrie —

    Quant à la solution, elle passe selon lui par l’éradication du terrorisme, phrase qu’il ne cessera de répéter tout au long de l’année à plus d’une occasion. Avec l’entrée en force des milices d’Al-Qaïda, qui ont délogé celles de l’ASL, il peut surtout se targuer d’avoir été le premier à l’avoir prévu, alors que l’ASL s’employait pour présenter la présence des « jihadistes » comme étant un coup de main provisoire. Dans ses interventions, il a aussi prôné le dialogue entre toutes les factions du peuple syrien, celles de l’intérieur et celles de l’extérieur.

    Assad: au suivant!

    En cette fin d’année, Assad est plus que jamais déterminé à se présenter candidat aux élections présidentielles prévues en 2014 et est plus que jamais confiant de triompher.
    Il a vu son rival qatari le prince Hamad remplacé, son détracteur turc Erdogan sur le point de l’être, l’attaque américaine contre son pays écartée à jamais, l’ASL s’effondrer. Ses prévisions sur l’extrémisme qui prend en otage la Syrie se confirment. A la fin de l’an, il a été droit au but, stigmatisant le wahhabisme saoudien dans ses deux dimensions politique et religieuse, et appelant à lutter contre lui. Personne n’a osé avant lui.

  • #2
    !!!!!!!!!!!!!!!

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    • #3
      ASSAD TENACE ET INDOMPTABLE: IL VEUT COMBATTRE LE WAHHABISME EN 2014
      Et président éternel d'un pays qui ne connaîtra jamais la paix ,eu importe les victoires sur le court terme qu'il pourra arracher face aux 'REBELLES' , ce gars ne dirigera jamais un pays stable ou apaise , il devra être continuellement sur ces gardes et la moindre petite incartade au niveau de la politique extérieure de la Syrie mènera a une intervention extérieure
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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      • #4
        [QUOTE]
        Et président éternel d'un pays qui ne connaîtra jamais la paix
        oui oui !! mieux vaut un pouvoir transmis par spermatozoides interposés jusqu a la fin des temps !!

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        • #5
          A la place de Bachar, je déclarerais qu'il n'y aura plus jamais aucune élection en Syrie et que chacun vaque à ses occupations.

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          • #6
            Bashar n est ni Kadhafi , ni ben Ali , ni Moubarek

            le monde entier avait compris ce que veut le CGG et ses toutous


            @Cell

            Bashar veut éradiquer les terroristes transfrontalier afin de mettre devant le fait accompli ceux qui les financent

            -La Tunisie les combat politiquement
            -La Libye ? pour le moment dans un engrenage des salafistes , un éta dans un état salafiste
            -L Égypte veut écraser tous les vermines salafiste .wahhabite -Frere musulman sans distinction
            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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            • #7
              ne restera plus que benfirane avec les Freres musulmans !

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              • #8
                Si " Bashar " tombe
                L apocalypse au moyen orient : les Rois tomberont ..

                ce que " Obama " avait pressenti , il évite le chaos ...Il sait très bien que la Russie ne restera pas les mains croisées ..
                A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                • #9
                  Si " Bashar " tombe
                  L apocalypse au moyen orient : les Rois tomberont ..
                  Alors prie pour que bashar tombe........
                  " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                  • #10
                    @Cell

                    Voit mon Avatar
                    Te suffit !!!
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                    • #11
                      Syrie : Qatar et Turquie ont jeté l'eponge/ Cessez le feu en vue

                      Syrie : Qatar et Turquie ont jeté l'eponge/ Cessez le feu en vue
                      Oui ça se confirme.

                      La Turquie avec sa politique multidirectionnelle dite de profondeur strategique qui lui avait si bien reussie notamment economiquement s'est faite embarquée par les uSA dans l'aventure syrienne qui finit dans l'impasse compte tenu de la determination russe.

                      Faut arrêter les frais, Washington a changé de point de vue , en termes d'exportations manufacturieres en direction du moyen orient et en particulier de la Syrie , la Turquie a déjà fait un gros sacrifice en perdant probablement pour longtemps un pays client.

                      La nouvelle orientation des USA concernant le nucleaire civil iranien et l'echec en Syrie ont conduit Erdogan a sauver d'autres meubles et à veiller à une consolidation/amelioration des relations avec l'Iran avec lequel elle a une frontiere ( Il faut savoir que la Turquie( et son economie) ont longtemps bien travaillé avec l'Iran )

                      Vu le retournement en Syrie, Erdogan est recemment allé en Iran....l'heure est à l'engagement pour la reduction de la fitna Chiite/ Sunnite ...tel est le mot d'ordre ..


                      Quant au Qatar le lacher prise daterait de quelques jours


                      Concernant l'Arabie, Bandar a été vu recemment par Poutine
                      Dernière modification par Sioux foughali, 07 janvier 2014, 10h54.

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                      • #12
                        En effet, tous les plans ont échoué pour faire tomber la Syrie ..
                        Les yankees ont plié !.. C'est l'heure du grand nettoyage .. de l'Irak à la Syrie !

                        Commentaire

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