Si, jusqu’à Avril 2013, à savoir avant l'AVC subi par Boutelika, rien ne transparaissait, les dissensions et les méfiances au sein du conseil d'administration de la maison Algérie se font jour. La dernière apparition publique du chef de l'Etat, lundi dernier, en est l'expression la plus concrète.
Même les ministres ont dû, bien évidement sans élever la moindre protestation, attendre, selon l'un d'eux, plus d'une heure au niveau du salon attenant à la salle du conseil des ministres, avant que les portes de cette dernière ne se ferment ; et pour cause : personne n'avait droit d'assister à l'arrivée du grand malade Boutelika, porté par, dérogeant à la coutume, ses propres médecins de crainte qu'un simple faux mouvement ne vienne saper de longs mois de rééducation fonctionnelle.
Au moment de la signature de la loi de finances, Boutelika est resté figé de longues secondes, le regard hagard, semblant se demander à quoi pouvait servir un stylo. Crispation de l'ensemble des présents. Il a fallu un bon moment avant qu'il reprenne quelque lucidité et se rappeler le pourquoi de sa présence. Des yeux, et avec la minutie d'un chorégraphe, le SG du gouvernement, Noui Ahmed, s'est permis de rappeler au chef de l'Etat qu'il fallait apposer sa signature en bas, à droite du document et non à gauche comme il s’apprêtait à le faire.
Le même ministre ajoute que Boutelika, avant que les membres du gouvernement ne soient re-cloîtrés au niveau du salon, figea son regard sur Sellal longuement, comme s'il se demandait où il l’avait déjà vu le personnage!!!!
Scéne2 : une fois Bouteflika installé par ses médecins dans la salle du conseil des ministres, les ministres ont été invités à faire leur entrée avec pour consigne ferme de ne pas l'embrasser ! La durée extrêmement brève, 18 minutes, du dit conseil, et le port d'écouteurs par les ministres (propos inaudibles et inintelligibles du président) renseigne, à de rares et furtifs instants de récupération, sur une inaptitude quasi totale de Bouteflika à prendre connaissance de ce qu'il fait et où il se trouve.
Ce climat de fin de fin de règne est souligné par l'attitude de mépris ouvertement affichée par Gaid Salah à l'encontre de Sellal, à qui il avait reproché, au préalable, devant des généraux, son "habileté" à être plus faussaire (affaire du service national) que présidentiable.
Ali Graichi ALGERIEXPRESS
Même les ministres ont dû, bien évidement sans élever la moindre protestation, attendre, selon l'un d'eux, plus d'une heure au niveau du salon attenant à la salle du conseil des ministres, avant que les portes de cette dernière ne se ferment ; et pour cause : personne n'avait droit d'assister à l'arrivée du grand malade Boutelika, porté par, dérogeant à la coutume, ses propres médecins de crainte qu'un simple faux mouvement ne vienne saper de longs mois de rééducation fonctionnelle.
Au moment de la signature de la loi de finances, Boutelika est resté figé de longues secondes, le regard hagard, semblant se demander à quoi pouvait servir un stylo. Crispation de l'ensemble des présents. Il a fallu un bon moment avant qu'il reprenne quelque lucidité et se rappeler le pourquoi de sa présence. Des yeux, et avec la minutie d'un chorégraphe, le SG du gouvernement, Noui Ahmed, s'est permis de rappeler au chef de l'Etat qu'il fallait apposer sa signature en bas, à droite du document et non à gauche comme il s’apprêtait à le faire.
Le même ministre ajoute que Boutelika, avant que les membres du gouvernement ne soient re-cloîtrés au niveau du salon, figea son regard sur Sellal longuement, comme s'il se demandait où il l’avait déjà vu le personnage!!!!
Scéne2 : une fois Bouteflika installé par ses médecins dans la salle du conseil des ministres, les ministres ont été invités à faire leur entrée avec pour consigne ferme de ne pas l'embrasser ! La durée extrêmement brève, 18 minutes, du dit conseil, et le port d'écouteurs par les ministres (propos inaudibles et inintelligibles du président) renseigne, à de rares et furtifs instants de récupération, sur une inaptitude quasi totale de Bouteflika à prendre connaissance de ce qu'il fait et où il se trouve.
Ce climat de fin de fin de règne est souligné par l'attitude de mépris ouvertement affichée par Gaid Salah à l'encontre de Sellal, à qui il avait reproché, au préalable, devant des généraux, son "habileté" à être plus faussaire (affaire du service national) que présidentiable.
Ali Graichi ALGERIEXPRESS
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