Le plan de sortie de crise à Ghardaïa du Premier ministre Abdelmalek Sellal ne semble pas avoir convaincu les mozabites.
La cellule de suivi et de coordination des événements de Ghardaïa, nommément cités et plébiscités par les notables, la Aâyanes et les citoyens mozabites de la vallée du M’Zab composé de quatre membres dont Babbaz Khodir, défenseur des droits de l’Homme, Sioussiou Mustapha, responsable de la commune de Ghardaïa de l’union générale des commerçants algériens (UGCAA), Baba Oumoussa Mustapha, porte-parole de la fédération locale du FFS, et Chkabkab Baba, représentant des âayanes de la vallée du M’Zab a décidé de la poursuite de la grève.
« Les propositions de Sellal sont tombées à l’eau », affirme le responsable fédéral du FFS, Hamou Mesbah. Selon ce responsable, la cellule a également décidé, en collaboration avec les associations des parents d’élèves, d’interdire aux enfants d’aller à l’école, même privées, demain dimanche, date de reprise des cours, en raison de l’absence de « sécurité ». Par ailleurs, cette cellule prépare un appel à la solidarité des commerçants algériens avec leurs homologues mozabites. D’après Hamou Mesbah, cette cellule est la seule habilitée à parler au nom des mozabites. « Ce sont les seules et uniques personnes mandatées par la communauté mozabite de la commune de Ghardaïa pour parler en leur nom. Toute autre intrusion dans le débat est une imposture », a-t-il dit, probablement en allusion à Kamel Eddine Fekhar qui a appelé dans un communiqué l’État algérien « à présenter officiellement ses excuses ».
Kamel Eddine Fekhar a également appelé à sanctionner des criminels quels que soient leurs rangs » ainsi que « la libération des mozabites arrêtés devant leurs maisons alors qu’ils défendaient leurs biens ».
Jeudi, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a reçu une délégation composée de 24 personnes représentatives des deux communautés Ibadite et malikite (12 personnes de chaque communauté). À l'issue de cette rencontre, plusieurs décisions avaient été annoncées dont notamment la création au niveau des communes touchées par les affrontements entre les Mozabites et les Arabes d'un conseil de sages, un « espace d'arbitrage et de conciliation » ; «la distribution équitable et équilibrée de 30.000 » lots de terrain destinés à l'auto-construction alors que le ministère de la Solidarité nationale a été chargé d'examiner les différentes aides à apporter aux victimes notamment ceux dont les demeures ont été touchées.
TSA
04.01.14
La cellule de suivi et de coordination des événements de Ghardaïa, nommément cités et plébiscités par les notables, la Aâyanes et les citoyens mozabites de la vallée du M’Zab composé de quatre membres dont Babbaz Khodir, défenseur des droits de l’Homme, Sioussiou Mustapha, responsable de la commune de Ghardaïa de l’union générale des commerçants algériens (UGCAA), Baba Oumoussa Mustapha, porte-parole de la fédération locale du FFS, et Chkabkab Baba, représentant des âayanes de la vallée du M’Zab a décidé de la poursuite de la grève.
« Les propositions de Sellal sont tombées à l’eau », affirme le responsable fédéral du FFS, Hamou Mesbah. Selon ce responsable, la cellule a également décidé, en collaboration avec les associations des parents d’élèves, d’interdire aux enfants d’aller à l’école, même privées, demain dimanche, date de reprise des cours, en raison de l’absence de « sécurité ». Par ailleurs, cette cellule prépare un appel à la solidarité des commerçants algériens avec leurs homologues mozabites. D’après Hamou Mesbah, cette cellule est la seule habilitée à parler au nom des mozabites. « Ce sont les seules et uniques personnes mandatées par la communauté mozabite de la commune de Ghardaïa pour parler en leur nom. Toute autre intrusion dans le débat est une imposture », a-t-il dit, probablement en allusion à Kamel Eddine Fekhar qui a appelé dans un communiqué l’État algérien « à présenter officiellement ses excuses ».
Kamel Eddine Fekhar a également appelé à sanctionner des criminels quels que soient leurs rangs » ainsi que « la libération des mozabites arrêtés devant leurs maisons alors qu’ils défendaient leurs biens ».
Jeudi, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a reçu une délégation composée de 24 personnes représentatives des deux communautés Ibadite et malikite (12 personnes de chaque communauté). À l'issue de cette rencontre, plusieurs décisions avaient été annoncées dont notamment la création au niveau des communes touchées par les affrontements entre les Mozabites et les Arabes d'un conseil de sages, un « espace d'arbitrage et de conciliation » ; «la distribution équitable et équilibrée de 30.000 » lots de terrain destinés à l'auto-construction alors que le ministère de la Solidarité nationale a été chargé d'examiner les différentes aides à apporter aux victimes notamment ceux dont les demeures ont été touchées.
TSA
04.01.14
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