Bonjour, son montant s’élèverait à 25 milliards de dollars, du jamais vue pour un pays comme l'Algérie, ce projet catalysera-t-il d'autres investissements ? Certainement, les gros attirent les gros ainsi que les petits, ne dit-on pas que l'argent attire l'argent ?
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La nette amélioration des principaux indicateurs économiques en général, conjuguée à l’indéniable retour à la normale sur le plan sécuritaire, en particulier, plaident en faveur de l’augmentation des investissements étrangers en Algérie.
Et c’est tant mieux pour notre pays si la règle veut qu’un projet de plus ici, est un autre de moins ailleurs ; c’est de bonne guerre. Il en est ainsi de l’incommensurable et le néanmoins imminent investissement du groupe Imar en Algérie, qui retient l’attention du gouvernement et des opérateurs locaux et étrangers. Avant même l’annonce de sa portée, en termes de capital, les ondes des vibrations se font ressentir au plus loin et risquent fatalement de bouleverser bien les donnes, les prévisions, voire même les dogmes les plus savants concernant notamment la présentation des investissements futurs dans le Nord de l’Afrique.
Le mérite incombera dans ce cas, en grande partie, au succès, mais surtout, à l’audace du groupe Orascom, le précurseur, qui reléguera de fait son pays, l’Egypte en l’occurrence, au second plan du point de vue de l’attractivité vis-à-vis des investisseurs étrangers, après l’Algérie. Peut-être bien trop loin malgré tout le potentiel qu’on lui attribue… L’argent n’a pas d’odeur, dit-on. Ainsi, le total de l’ensemble des prévisions d’investissement de ce groupe émirati en Egypte si encore, tous verront le jour, est de 4 milliards de dollars, alors que pour le seul projet de la baie d’Alger, l’apport se multipliera par 6, selon les estimations des experts locaux.
D’ailleurs, force est de rappeler que le projet, dont la signature devrait intervenir avant la fin novembre prochain, sinon, au cours de la tenue du congrès en Algérie sur l’investissement arabe, est tout simplement appelé le “contrat du siècle”. Outre les effets économiques positifs qu’entraînera le projet Imar dans l’aménagement de la baie d’Alger, c’est plutôt la nouvelle configuration de la “géographie des investissements” et les nouvelles destinations des hommes d’affaires qui importe et qui profite le plus à l’avenir économique de l’Algérie.
Par ailleurs, le plus frappant dans cette réalisation c’est le constat qui en découlerait si, bien sûr, ce revirement venait à se confirmer dans la portée qu’on lui suppose aujourd’hui. Les capitaux fuient-ils l’insécurité qui sévit dans de nouveaux foyers pour venir se déverser dans les pays qui ont, par le passé, subi le plus gros lot et qui ont, donc réussi à la surmonter ? L’Algérie, et dans un degré moindre l’Egypte, sont pratiquement les deux grands pays arabes à être les cibles privilégiées de la nébuleuse terroriste.
L’Algérie en sortira donc fortifiée au même titre d’ailleurs qu’elle l’est de pouvoir démentir, encore une fois, les prévisions situant et limitant le domaine des hydrocarbures comme le seul créneau intéressant les investisseurs étrangers, en Algérie.
Zahir Saïfi
1er octobre 2006 Le Maghreb
Et c’est tant mieux pour notre pays si la règle veut qu’un projet de plus ici, est un autre de moins ailleurs ; c’est de bonne guerre. Il en est ainsi de l’incommensurable et le néanmoins imminent investissement du groupe Imar en Algérie, qui retient l’attention du gouvernement et des opérateurs locaux et étrangers. Avant même l’annonce de sa portée, en termes de capital, les ondes des vibrations se font ressentir au plus loin et risquent fatalement de bouleverser bien les donnes, les prévisions, voire même les dogmes les plus savants concernant notamment la présentation des investissements futurs dans le Nord de l’Afrique.
Le mérite incombera dans ce cas, en grande partie, au succès, mais surtout, à l’audace du groupe Orascom, le précurseur, qui reléguera de fait son pays, l’Egypte en l’occurrence, au second plan du point de vue de l’attractivité vis-à-vis des investisseurs étrangers, après l’Algérie. Peut-être bien trop loin malgré tout le potentiel qu’on lui attribue… L’argent n’a pas d’odeur, dit-on. Ainsi, le total de l’ensemble des prévisions d’investissement de ce groupe émirati en Egypte si encore, tous verront le jour, est de 4 milliards de dollars, alors que pour le seul projet de la baie d’Alger, l’apport se multipliera par 6, selon les estimations des experts locaux.
D’ailleurs, force est de rappeler que le projet, dont la signature devrait intervenir avant la fin novembre prochain, sinon, au cours de la tenue du congrès en Algérie sur l’investissement arabe, est tout simplement appelé le “contrat du siècle”. Outre les effets économiques positifs qu’entraînera le projet Imar dans l’aménagement de la baie d’Alger, c’est plutôt la nouvelle configuration de la “géographie des investissements” et les nouvelles destinations des hommes d’affaires qui importe et qui profite le plus à l’avenir économique de l’Algérie.
Par ailleurs, le plus frappant dans cette réalisation c’est le constat qui en découlerait si, bien sûr, ce revirement venait à se confirmer dans la portée qu’on lui suppose aujourd’hui. Les capitaux fuient-ils l’insécurité qui sévit dans de nouveaux foyers pour venir se déverser dans les pays qui ont, par le passé, subi le plus gros lot et qui ont, donc réussi à la surmonter ? L’Algérie, et dans un degré moindre l’Egypte, sont pratiquement les deux grands pays arabes à être les cibles privilégiées de la nébuleuse terroriste.
L’Algérie en sortira donc fortifiée au même titre d’ailleurs qu’elle l’est de pouvoir démentir, encore une fois, les prévisions situant et limitant le domaine des hydrocarbures comme le seul créneau intéressant les investisseurs étrangers, en Algérie.
Zahir Saïfi
1er octobre 2006 Le Maghreb
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