Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Débat autour des affaires Khalifa, Chakib, etc. sur france 24 - Vidéo

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Débat autour des affaires Khalifa, Chakib, etc. sur france 24 - Vidéo

    Avec la participation de Farouk Ksentini, Abdelali Rezzagui et l'excellent Mokrane Aït larbi...





    كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

  • #2
    Etonnant débat sur une chaine française. Sur l'affaire Khalifa, il est mention d'ordres données par les plus hautes autorités pour transférer l'argent de certaines sociétés publiques vers la banque Khalifa à peine créée. Selon le plan d'investissement de Khalifa Airways, ces sommes importantes on été transférés dès 1998. Certaines rumeurs affirment que l'ordre de transfert de la trésorerie de la Caisse Nationale de Retraite a été opéré par Ahmed Ouyahia, sous ordre de très hauts gradés, avant son départ et remplacement par Smail Hamdani le 15 décembre 1998. Il est légitime de spéculer sur le pourquoi d'un tel ordre de transfert dans une telle conjoncture politique, et pourquoi Ahmed Ouyahia aurait il donc succombé encore une fois aux champs des sirènes.

    Concernant l'affaire Khelil, il est étonnant d'entendre 2 protagonistes de ce débat, et pas des moindres, affirmer d'un coté que le seul élément de preuve actuellement disponible, serait le témoignage de l'ancien patron de Saipem Algérie, qui a tout balancé, et a affirmé auprès du tribunal de milan, que Bejaoui lui aurait affirmé qu'il partageait les sommes d'argent avec l'ancien ministre de l'energie, Chakib Khelil. Son contradicteur nous affirmait en contradiction, que des éléments de preuves existent concernant les biens mal acquis de ce ministre à l'étranger, lors des réponse aux commissions rogatoires internationales envoyées par la justice algérienne...
    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3
      Intéressant débat, seul tache noire la présence de Ksentini qui donne envie de vomir à chaque intervention.

      Excellente intervention de Ait-Larbi, qui résume la lutte anti-comparution comme des armes de guerre entre clans et les fractions et non comme un choix politique car les vérités n’arrangent aucun d'eux.

      Commentaire


      • #4
        Toutes les affaires remontés des égouts depuis Sonatrach 1 sont issus de ce schéma...
        Othmane BENZAGHOU

        Commentaire


        • #5
          Ils auraient dû inviter l'avocat de Chakib Khelil qui se trouve ici meme sur FA

          Commentaire


          • #6
            Donc, c'est "Borj El Morakaba" (Tour de Contrôle) qui a exigé que ces entreprises publiques mettent leur argent dans cette banque.

            Quel est alors ce "Borj El Morakaba" ?

            Pour AbdelAli, c'est impossible que çà soit fait sans accord de l'institution militaire et/ou de la présidence.

            C'est un cadeau vraiment empoisonné cette affaire, ou une arme de destruction Massive d'après Ait Larbi.

            Tout le monde y est impliqué !
            Dernière modification par absent, 06 janvier 2014, 21h00.

            Commentaire


            • #7
              Certaines indiscrétions de plus en plus tapageuses, très prolixes quand s'agit de parler de X ou Y et très discrètes pour parler de Z ou W, et on en voit ici ce genre de phénomènes mystérieux, affirment que l'ordre de virement exécuté par Ouyahia quelques jours avant son départ le 14 décembre 1998 émanait de Larbi Belkheir. Ouyahia, ayant flirté avec Medienne, puis Lamari, cherchait probablement d’être adoubé par Larbi Belkheir qui manœuvrait pour le retour de Bouteflika, en 3/4 président. Quand Belkheir a souhaité remplacer Bouteflika par Benflis, il a mis tout ses moyens au service de celui qu'il a sortis de l'anonymat, quand en 1987, il lui confie la ligue des droits de l'homme.
              Othmane BENZAGHOU

              Commentaire


              • #8
                Tout le monde se tient par la barbichette !

                Commentaire


                • #9
                  Et ouais, c'est surement ça, tout le monde a des dossiers sur tout le monde. Si un parle, l'autre va dénoncer celui qui veut le dénoncer.

                  Commentaire


                  • #10
                    Tout le monde se tient par la barbichette !
                    Très juste, sauf pour certains phénomènes mystérieux qui nous la joue super Ness, et qui focalise sur X pour mieux oublier Y, et Z et W... et ils sont tellement nombreux, façon de nous les refourguer en super cleaner en prime. On nous prend vraiment pour des gogols, il est bien temps de donner un sacré coup de botte à cette fourmière, juste pour leur expliquer d'éviter de nous prendre pour des gogols à la prochaine fête du slip....
                    Othmane BENZAGHOU

                    Commentaire


                    • #11
                      Mokrane Aït larbi a fait ''Tilt'' plusieurs fois, il a mentionné entre autres l'incongruité de la dépendance totale de la justice du ministre de la justice , càd de l'exécutif.
                      Le pouvoir judiciaire se retrouve entre certaines mains, complètement neutralisé.

                      C'est ainsi que 'Harb el 3issabates' (guerre des clans) bat son plein, sans en être inquiétés.
                      وإن هذه أمتكم أمة واحدة

                      Commentaire


                      • #12
                        Charges aggravées contre Chakib Khelil
                        Le juge d’instruction


                        El Watan - le 07.01.14 | 10h00 1 réaction


                        Selon des sources judiciaires, les documents trouvés lors des perquisitions aux domiciles de Chakib Khelil, même s’ils ne constituent pas des preuves, peuvent fournir des indices sur des opérations financières non encore élucidées.


                        L’enquête judiciaire sur l’affaire Sonatrach II ne semble pas connaître son épilogue, sauf peut-être pour l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, qui a bénéficié de l’annulation de certains actes de la procédure liés au mandat d’arrêt international lancé à son encontre par le juge d’instruction du pôle pénal spécialisé près la cour d’Alger, et qui de fait ne peut plus être exécuté. Selon des sources judiciaires, le magistrat a cependant maintenu le mandat d’arrêt contre l’épouse de l’ancien ministre ainsi que ses deux enfants, contre lesquels «des preuves probantes» de leur implication se trouvent dans le dossier. «En fait, les commissions rogatoires délivrées par le juge à la justice italienne, française, suisse et sud-coréenne ont apporté des preuves sur les enfants et l’épouse de Chakib Khelil, mais pas sur ce dernier. Certains ont même fait état de vice de procédure. Or, ce n’est pas le cas. Le juge d’instruction savait très bien ce qu’il faisait. Chakib Khelil était poursuivi pour des faits commis durant la période où il occupait le poste de PDG. Ces faits reposent sur des déclarations de certains prévenus poursuivis dans le cadre de la même affaire que ce soit en Algérie ou à l’étranger», expliquent nos sources.


                        Ministre et pdg


                        Celles-ci évoquent aussi des pressions exercées sur le juge d’instruction par des «parties» extrajudiciaires, sans les identifier, pour justement annuler totalement le mandat d’arrêt international et par conséquence les poursuites engagées contre l’ancien ministre de l’Energie. «Il est vrai que le juge a dû subir d’énormes pressions pour annuler toute la procédure engagée contre Chakib Khelil, sous prétexte qu’il y a eu vice de procédure, en raison de sa qualité de ministre, qui relève de la Cour suprême. Mais le magistrat ne peut pas commette ce genre d’erreur. Le juge jouit d’une bonne réputation et les dossiers qu’il traite sont souvent extrêmement importants. Il n’a pas droit à l’erreur. Raison pour laquelle, il a effectivement annulé certains actes, mais pas la procédure. Quelles que soient les mesures qui seront prises, elles ne peuvent être effacées d’un coup de main. Un jour ou l’autre, il faudra bien qu’elle soit achevée, et Chakib Khelil sera obligé d’expliquer le contenu des documents trouvés lors des perquisitions effectuées par la police judiciaire dans ses domiciles. Des documents qui, certes, ne constituent pas des preuves pour l’instant, mais qui peuvent être utilisés comme indices pour la traçabilité de certaines opérations financières non encore élucidées», dénoncent nos interlocuteurs. Ceux-ci révèlent par ailleurs que le juge d’instruction a criminalisé le dossier en ajoutant l’accusation «d’association de malfaiteurs», alors qu’au début l’affaire était plutôt correctionnelle puisque les prévenus étaient poursuivis pour «corruption», «trafic d’influence» et «blanchiment d’argent».


                        BLACK-OUT




                        Cette mesure a été prise à quelques jours de l’expiration du délai du renouvellement du mandat de dépôt contre Nouria Meliani, la patronne du bureau d’études privé CAD, qui a obtenu le marché de réfection de l’ancien siège de Sonatrach situé à Ghermoul, à Alger. «Le juge ne pouvait plus aller au-delà des dix huit mois de détention provisoire. Il n’avait aucune raison de maintenir en détention la prévenue, sauf s’il lui ajoute une autre inculpation criminelle. Or, dans le dossier il n’y a rien de nouveau qui justifie une telle décision, qui constitue tout simplement un abus», affirment des sources judiciaires. Un avis que partage totalement un membre du collectif de la défense de Meliani, qui s’étonne de ce qu’il juge «de grave violation des droits individuels».

                        Du côté du pôle pénal, c’est le black-out total. Aucune information n’est possible à avoir sur les décisions du juge.
                        Pour l’instant, nous savons que plusieurs personnes sont poursuivies dans le cadre de cette affaire, parmi lesquelles, Réda Hameche, homme de confiance de Chakib Khelil, et ex-chef de cabinet de l’ancien PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane, ainsi que Abdelmadjid Attar, ancien ministre des Ressources en eau et ex-PDG de Sonatrach, Chawki Rahal, ex-vice-président de Sonatrach, qui dirigeait le bureau de la compagnie à Londres et par où d’importantes quantités de pétrole ont été vendues clandestinement par le truchement de sociétés offshores, domiciliées entre autres en Corée du Sud.

                        Plus de 17 opérations de perquisition ont été effectuées dans de nombreux sites, et permis la collecte d’importantes informations.
                        Reste à savoir comment le juge opérera afin de faire son travail en son âme et conscience, pour faire en sorte que toute la vérité et rien que la vérité soit dite au sujet de cette grande dilapidation des deniers de l’Etat afin que les responsables et ceux qui les parrainent ou les protègent répondent de leurs actes devant les tribunaux algériens, avant qu’ils ne soient rattrapés par la justice des autres pays.



                        Salima Tlemçani
                        Othmane BENZAGHOU

                        Commentaire


                        • #13
                          Encore ce journaliste qui nous parle encore de ses sources judiciaires, et nous savons tous que ce sont des sources extra judiciaires.

                          Parfait, si on comprend bien l'analyse de ce journaliste, les faits reprochés à l'ex ministre seraient imputables à la période où il était PDG de Sonatrach, soit de 2001 à 2003. Drôle d'affirmation, car l'affaire Saipem dans laquelle est impliqué Farid Bejaoui correspond à 8 contrats signés entre Sonatrach et Saipem de 2007 à 2010 d'un montant total 8 milliards d'euro.

                          L'amateurisme dans lequel a été menée l'enquête des colonels du DRS, dirigés d'une main de fer par le Général Tertag, selon TSA, est déconcertante. On aurait voulu que des professionnels de la PJ, sous instruction du Juge de l'instruction, et non du général X ou Y, accomplisse un vrai travail en toute indépendance, que des enquête bâclées, avec un goût amère d'arrière pensé politique.
                          Othmane BENZAGHOU

                          Commentaire


                          • #14
                            TOUT LE MONDE ÉMARGE EN COMMISSIONS ET RÉTRO-COMMISSIONS

                            Le Monsieur Algérie de Saipem devant les juges

                            par Salem Ferdi, Le Quotidien d'Oran, 11 août 2013

                            L'ancien directeur de la division ingénierie et construction de la société italienne Saipem, Petro Varone, arrêté le 28 juillet dernier dans le cadre de l'enquête menée par le parquet de Milan sur le versement de pots-de-vin pour l'obtention de contrats en Algérie, passe devant la cour de justice, demain lundi.

                            L'affaire ne porte pas seulement sur des commissions versées aux Algériens via «l'ami nécessaire» Farid Bedjaoui, il y a également une rétro-commission de 10 millions de dollars qui serait «revenue» à l'ancien directeur de la division ingénierie de Saipem. On est dans le classique de la corruption nord-sud. Les rétro-commissions sont des pratiques illégales où le vendeur -en l'occurrence Saipem- offre plus de commissions que nécessaire à un intermédiaire -ici le sieur Farid Bedjaoui- pour en récupérer une partie par la suite. Avec les rétro-commissions, l'argument cynique de la «corruption nécessaire» pour obtenir des marchés est mis à nu. Tout le monde émarge… Le seul perdant dans l'histoire est l'Etat algérien. Dans le cas des «affaires» de Saipem avec l'Algérie, les sept contrats d'un montant cumulé de 8 milliards d'euros conclus entre 2007 et 2010 ont donné lieu, selon la justice italienne, à un versement de commissions de 197 millions de dollars. Ce qui donne un pourcentage de commission de 2,5% ! Des versements effectués à la société, Pearl Partners Limited, basée à Hongkong, qui appartient à Farid Noureddine Bedjaoui, neveu de l'ancien ministre des Affaires étrangères. Dans la presse italienne, Farid Bendajoui est crédité du nom du «jeune» qui faisait l'intermédiaire avec les entreprises étrangères en travaillant en cheville avec le «vieux», alias Chakib Khelil, le grand patron du secteur pétro-gazier algérien pendant une longue décennie.

                            Avant d'être arrêté, Pietro Varone, suspendu à titre «préventif» de la direction de Saipem, avait confirmé aux juges que Pearl Partners et Farid Bedjaoui, c'est «kif-kif». La justice italienne a d'ailleurs manifesté l'intention de saisir l'argent sale détenu par Farid Bedjaoui sur des comptes à Singapour et Hong Kong. Selon le quotidien Corriere della Sera, «plus de 100 millions de dollars (75,3 millions d'euros) se trouveraient à Singapour sur des comptes contrôlés par M. Bedjaoui et 23 autres millions de dollars (17,3 millions d'euros) seraient à Hong Kong», selon la même source.

                            CORRUPTION DANS LES DEUX SENS
                            L'affaire avait contraint le patron de Saipem, Pietro Tali, à démissionner. Mais il semble clair que Pietro Varone était le «Mister Algérie» du système de pots-de-vin mis en place pour obtenir des contrats. La corruption n'a pas fonctionné dans un seul sens comme semblent le confirmer les poursuites engagées contre lui sur la rétro-commission de 10 millions de dollars perçue par Pietro Varone. La justice italienne est très entreprenante dans cette affaire. Le jour même où Pietro Varone a été arrêté dans le secret le plus total, le parquet de Milan a lancé un mandat d'arrêt international contre Farid Bedjaoui qui circule avec un passeport français. Selon l'acte d'accusation, évoqué dans la presse italienne, les pots-de-vin de 197 millions de dollars ont été répartis entre Chakib Khelil, des membres de sa famille, des membres de la direction de Sonatrach, Pietro Varone et l'ancien PDG de Saipem Algérie, Tullio Orsi, et, bien entendu, Farid Bedjaoui. Pietro Varone, le seul personnage détenu dans cette affaire, aurait, selon le juge, agi pour faire disparaître les preuves.

                            Par ailleurs, le régulateur boursier italien, Consob, a contesté les comptes de Saipem sur huit contrats entraînant une chute de l'action de la compagnie. Une procédure a été engagée qui pourrait conduire à des réajustements à propos d'inexactitudes comptables dans les contrats. La Consob dit avoir détecté des risques de pertes de 173 millions de dollars sur trois contrats qui devaient être inclus dans les résultats de 2012. Saipem, où le groupe Eni détient 41%, a perdu presque la moitié de sa valeur de marché en 2013 suite à deux avertissements de la Consob sur les résultats et aux affaires de corruption en Algérie.
                            Othmane BENZAGHOU

                            Commentaire


                            • #15
                              Je suis contre cette éxhibition sur des chaines étrangères.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X