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CRISE AU FLN : quand les répliques devancent le séisme

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    CRISE AU FLN : quand les répliques devancent le séisme


    AE - Détails Publié le dimanche 5 janvier 2014 16:21
    Écrit par Ali Graichi

    Saadani conquérant devant les contestataires, admonestant le premier ministre, annonçant sans hésitation l’agenda du chef de l’Etat se tait. Brusquement. Le handicap de Bouteflika alimente la fronde dans le FLN et le ralliement de Said Bouteflika à la candidature de Sellal, dont lui ne veut pas entendre, l’isole davantage.

    Du coup, il s’apprête à livrer ce qui pourrait être une ses des dernières batailles : la convocation extraordinaire du bureau politique du FLN pour essayer de shunter le très remuant Abderrahmane Belayat, expert putschiste, revigoré par le renoncement probable de Bouteflika.

    Nul ne peut prédire ce qui pourrait sortir de ce cet affrontement annoncé car il y a une bataille dans la bataille. Une fois la candidature de Bouteflika évacuée, ce qui semble acquis, un autre enjeu va s’imposer : au profit de qui va rouler l’ex parti unique ? Pour Said Bouteflika dépositaire de fait de l’autorité présidentielle, entouré de quelques prébendiers comme les Kouninef, Haddad, Benyounes soutenus dans la sphère socio- médiatique par des affidés tels les Sidi Said, Reda Hamiani ou Kheladi, patron de la télévision, dont il se murmure qu’ils sont discrètement appuyé par le général Toufik, seule la candidature d’un Sellal peut permettre de garder la main haute sur la rente.

    Pour une bonne partie de l’armée, l’hypothèse Sellal est tout simplement inadmissible. Du coup, les prétendants se prennent à rêver et envoient leur limiers pour assurer que leur promotion est probable sinon certaine ; c’est ce que font les fidèles de Benflis. Immédiatement, d’autres lancent une contre campagne pour faire savoir en ville que celui qui sera adoubé doit « avoir de l’épaisseur », selon les termes d’un ancien membre du HCE.

    Cette agitation sous-terraine prévaut à une dizaine de jours de la convocation du corps électoral. Et comme toujours la maffia s’affronte, intrigue et, cas échéant, décide, dans le compromis ou le déchirement, dans l’underground. Le peuple pouvant toujours servir de décor lors de meetings préfabriqués pour l’heureux héritier de l’Algérie. Qui peut sérieusement croire que ces manipulations peuvent prémunir l’Algérie du chaos ?

    Ali Graichi
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Celui qui s'est trompé de peuple et participé au chaos post 1992, puis a été membre du gouvernement de consensus en 1999 jusqu'en 2001, année de troubles télécommandées pour redessiner un consensus qui n'était plus consensuel, puis essaie de fomenter un printemps de révolution du shabbat, qui est loin de sentir le jasmin, rêvasse à la révolution et au chaos. Heureusement que le père qu'il a essayé de tuer, et semble tellement le tourmenter qu'il ne rate aucune occasion pour encenser le FFS, a une vision de l'Algérie constructive et stratégique, que des psy qui se sont trompés de patient et de psychanalyse, veulent à tout prix se replacer quitte à nous sortir des éditoriaux à la goebbels qui n'arrivent pas à atteindre la masse critique, pour produire les résultats de goebbels...
    Othmane BENZAGHOU

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