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Après la Google car, vous pourrez bientôt conduire la voiture Android
Google s'intéresse de près à l'automobile depuis plusieurs années. Il a d'abord mis sur la route des voitures à ses couleurs et équipées de caméras pour la fonction Street View de son service de cartographie en 2007, non sans quelques polémiques sur le respect de la vie privée, puis en 2012 ses fameuses « Google cars », les véhicules « autonomes » sans conducteur qui pourraient faire l'objet d'un lancement commercial dans trois à quatre ans.
Aujourd'hui, le géant de l'Internet passe à la vitesse supérieure en annonçant « l'alliance automobile ouverte » (Open Automotive Alliance) avec quatre constructeurs de premier plan : Audi, GM, Honda et Hyundai, ainsi que le fabricant de processeurs et cartes graphiques Nvidia.
Cette alliance, plus large que le partenariat avec Audi éventé dans la presse la semaine passée, a pour objectif d'intégrer Android, le système d'exploitation pour mobile et tablette de Google, aux véhicules mais aussi d'adapter celui-ci à l'automobile, afin de rendre « la conduite plus sûre, plus simple et plus agréable pour tout le monde. »
Etendre l'écosystème Android
« Dans ce monde multi-écrans, basculer d'un appareil à l'autre devrait être simple et imperceptible » fait valoir Google sur le blog officiel d'Android qui observe que « aujourd'hui, des millions de personnes emmènent déjà leurs smartphones ou tablettes Android dans leurs voitures, mais ce n'est pas encore une expérience optimisée pour la conduite. Ne serait-ce pas génial de pouvoir emmener ses applis et musiques préférées et de pouvoir s'en servir sans prendre de risque en utilisant les commandes et l'écran de votre voiture ? » explique le géant de l'Internet, qui ne cache pas sa motivation : que l'on utilise toujours plus souvent les services Google et que ces derniers deviennent indispensables.
Si la démarche se revendique ouverte à d'autres constructeurs et d'autres entreprises de technologies, l'idée est clairement de verrouiller l'utilisateur dans l'univers Android et d'étendre l'écosystème Android, au-delà du marché du smartphone qu'il domine déjà largement (82% des ventes dans le monde au troisième trimestre selon Gartner) et qui va ralentir et de celui des tablettes dont il est en train de devenir leader (46% juste devant Apple selon IDC).
Publicités géolocalisées et divertissement à bord
C'est aussi pour Google une façon de s'imposer comme la cartographie par défaut du système GPS du véhicule, ce qui pourra générer des recettes issues de publicités géolocalisées, et de barrer la route à d'autres acteurs (Apple notamment) pour les contenus de divertissements des passagers - YouTube par exemple - là aussi pouvant rapporter des revenus publicitaires.
Apple a de son côté aussi noué des partenariats pour intégrer le système d'exploitation de l'iPhone dans les véhicules « iOS in the car. » Le marché est immense : l'Open Automotive Alliance souligne sur son site officiel qu'il y a un milliard d'automobiles sur les routes aujourd'hui. Les services « à bord », allant des infos trafic, aux centres d'appel et au divertissement devraient plus que doubler d'ici à 2018 pour atteindre 24,5 milliards d'euros selon le cabinet spécialisé en technologies automobiles SBD. Google indique que les premières voitures intégrant Android seront commercialisées « d'ici à la fin de l'année. »
Latribune
Aujourd'hui, le géant de l'Internet passe à la vitesse supérieure en annonçant « l'alliance automobile ouverte » (Open Automotive Alliance) avec quatre constructeurs de premier plan : Audi, GM, Honda et Hyundai, ainsi que le fabricant de processeurs et cartes graphiques Nvidia.
Cette alliance, plus large que le partenariat avec Audi éventé dans la presse la semaine passée, a pour objectif d'intégrer Android, le système d'exploitation pour mobile et tablette de Google, aux véhicules mais aussi d'adapter celui-ci à l'automobile, afin de rendre « la conduite plus sûre, plus simple et plus agréable pour tout le monde. »
Etendre l'écosystème Android
« Dans ce monde multi-écrans, basculer d'un appareil à l'autre devrait être simple et imperceptible » fait valoir Google sur le blog officiel d'Android qui observe que « aujourd'hui, des millions de personnes emmènent déjà leurs smartphones ou tablettes Android dans leurs voitures, mais ce n'est pas encore une expérience optimisée pour la conduite. Ne serait-ce pas génial de pouvoir emmener ses applis et musiques préférées et de pouvoir s'en servir sans prendre de risque en utilisant les commandes et l'écran de votre voiture ? » explique le géant de l'Internet, qui ne cache pas sa motivation : que l'on utilise toujours plus souvent les services Google et que ces derniers deviennent indispensables.
Si la démarche se revendique ouverte à d'autres constructeurs et d'autres entreprises de technologies, l'idée est clairement de verrouiller l'utilisateur dans l'univers Android et d'étendre l'écosystème Android, au-delà du marché du smartphone qu'il domine déjà largement (82% des ventes dans le monde au troisième trimestre selon Gartner) et qui va ralentir et de celui des tablettes dont il est en train de devenir leader (46% juste devant Apple selon IDC).
Publicités géolocalisées et divertissement à bord
C'est aussi pour Google une façon de s'imposer comme la cartographie par défaut du système GPS du véhicule, ce qui pourra générer des recettes issues de publicités géolocalisées, et de barrer la route à d'autres acteurs (Apple notamment) pour les contenus de divertissements des passagers - YouTube par exemple - là aussi pouvant rapporter des revenus publicitaires.
Apple a de son côté aussi noué des partenariats pour intégrer le système d'exploitation de l'iPhone dans les véhicules « iOS in the car. » Le marché est immense : l'Open Automotive Alliance souligne sur son site officiel qu'il y a un milliard d'automobiles sur les routes aujourd'hui. Les services « à bord », allant des infos trafic, aux centres d'appel et au divertissement devraient plus que doubler d'ici à 2018 pour atteindre 24,5 milliards d'euros selon le cabinet spécialisé en technologies automobiles SBD. Google indique que les premières voitures intégrant Android seront commercialisées « d'ici à la fin de l'année. »
Latribune