(Agence Ecofin) - Les immigrés clandestins africains en Israël qui multiplient depuis le 5 janvier les manifestations à Tel-Aviv pour réclamer le droit d’asile, se sont heurtés à une fin de non-recevoir de la part du Premier israélien ministre Benjamin Netanyahu.«Les manifestations et les grèves ne serviront à rien», a prévenu M. Netanyahu, dont les propos tenus devant le groupe parlementaire de son parti, le Likoud (droite nationaliste), ont été retransmis par la radio militaire israélienne.«De la même façon que nous avons réussi à bloquer totalement les infiltrations d'illégaux grâce à la clôture de sécurité, nous sommes déterminés à faire sortir ceux qui ont réussi à passer avant la fermeture de la frontière», a promis M. Netanyahu.
Le Chef du gouvernement israélien faisait allusion à la clôture électronique achevée l'an dernier qui s'étend le long des 230 km de frontière avec l'Egypte, ce qui a réduit pratiquement à néant le nombre d'entrées illégales en Israël à partir de l'Egypte. Les autorités israéliennes refusent aux immigrés africains le statut de réfugiés, considérant qu'ils se sont «infiltrés» en Israël pour trouver du travail et non à la suite de persécutions politiques. Des milliers de demandeurs d'asile africains entrés clandestinement en Israël ont de nouveau manifesté le 6 janvier à Tel-Aviv devant des ambassades occidentales pour protester contre la politique israélienne d'immigration et dénoncer le placement de clandestins dans un centre de rétention pour une durée illimitée. Selon une loi votée le 10 décembre dernier, les immigrés clandestins peuvent être placés jusqu'à un an en rétention sans procès.
Ce nouveau rassemblement de clandestins africains survient au lendemain d'une manifestation monstre de plus de 30 000 d'entre eux à Tel-Aviv et du lancement d'une grève de trois jours.
Environ 60 000 migrants africains, venant principalement du Soudan, d’Érythrée et d'Ethiopie, sont entrés en Israël depuis 2006, selon les autorités israéliennes. Beaucoup vivent dans des quartiers déshérités de Tel Aviv et réclament un statut de réfugiés.Le HCR a reproché, le 5 janvier, à Israël de dénier «l'accès au statut de réfugié» à ces clandestins «sans nécessairement tenir compte des raisons pour lesquelles ils ont fui leur pays», alors qu'en Europe plus de 70% des demandeurs d'asile soudanais ou érythréens se voient reconnaître ce statut.Le ministre de l'Intérieur israélien Gideon Saar a rejeté les critiques du HCR, assurant que «toutes les demandes d'asile étaient examinées par l'Office de l'immigration», et que les requérants étaient protégés de toute expulsion pendant ce laps de temps.
Le Chef du gouvernement israélien faisait allusion à la clôture électronique achevée l'an dernier qui s'étend le long des 230 km de frontière avec l'Egypte, ce qui a réduit pratiquement à néant le nombre d'entrées illégales en Israël à partir de l'Egypte. Les autorités israéliennes refusent aux immigrés africains le statut de réfugiés, considérant qu'ils se sont «infiltrés» en Israël pour trouver du travail et non à la suite de persécutions politiques. Des milliers de demandeurs d'asile africains entrés clandestinement en Israël ont de nouveau manifesté le 6 janvier à Tel-Aviv devant des ambassades occidentales pour protester contre la politique israélienne d'immigration et dénoncer le placement de clandestins dans un centre de rétention pour une durée illimitée. Selon une loi votée le 10 décembre dernier, les immigrés clandestins peuvent être placés jusqu'à un an en rétention sans procès.
Ce nouveau rassemblement de clandestins africains survient au lendemain d'une manifestation monstre de plus de 30 000 d'entre eux à Tel-Aviv et du lancement d'une grève de trois jours.
Environ 60 000 migrants africains, venant principalement du Soudan, d’Érythrée et d'Ethiopie, sont entrés en Israël depuis 2006, selon les autorités israéliennes. Beaucoup vivent dans des quartiers déshérités de Tel Aviv et réclament un statut de réfugiés.Le HCR a reproché, le 5 janvier, à Israël de dénier «l'accès au statut de réfugié» à ces clandestins «sans nécessairement tenir compte des raisons pour lesquelles ils ont fui leur pays», alors qu'en Europe plus de 70% des demandeurs d'asile soudanais ou érythréens se voient reconnaître ce statut.Le ministre de l'Intérieur israélien Gideon Saar a rejeté les critiques du HCR, assurant que «toutes les demandes d'asile étaient examinées par l'Office de l'immigration», et que les requérants étaient protégés de toute expulsion pendant ce laps de temps.
Commentaire