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Le ministre de l’Intérieur a révélé que près de 2 000 postes de police de proximité seront ouverts en 2014 pour sécuriser les quartiers populaires et les infrastructures publiques. Sa collègue de l’Environnement a affirmé que la transformation d’un potentiel de 770 000 tonnes de déchets générera des revenus de l’ordre de 30,5 milliards de dinars.
Hier, au cours d’une séance plénière qui n’aura duré que deux heures, les sénateurs ont posé des questions orales, qui ont donné aux membres du gouvernement la latitude d’étaler les réalisations dans leurs secteurs respectifs. Une occasion de communication institutionnelle en or à quelques semaines de la présidentielle.
En la matière, la ministre de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire, Dalila Boudjemaâ, s’est montrée particulièrement prolixe. Interpellée sur le sort réservé aux batteries usées, jetées dans les ordures ménagères bien que contenant des produits toxiques, la représentante de l’Exécutif a longuement détaillé la stratégie de son département pour le ramassage et le traitement des déchets. Elle a ainsi rappelé que plus de 1 160 plans d’orientation y afférents ont été mis en œuvre, 100 centres d’enfouissement techniques (CET) ouverts, 75 décharges sauvages éradiquées et remplacées par 89 autres contrôlées… Il a été adopté, en outre, le mode d’incinération des ordures. “Des Epic ont été créés pour superviser ces infrastructures.
Ce n’est là que la première étape de notre démarche. Nous avons démarré la deuxième phase qui est axée sur le tri et le recyclage des déchets”, a-t-elle précisé.
À ce niveau de son intervention, la ministre de l’Environnement n’avait point de bilan à décliner, mais plutôt des idées et des projections. Jusqu’à présent, l’Algérie ne transforme que 5% de ses déchets ménagers et industriels.
Pourtant, selon Mme Boudjemaâ, 770 000 tonnes sont susceptibles d’être réutilisés comme matière première pour l’industrie (385 000 tonnes de papier et carton, 130 000 tonnes de plastique, 100 000 tonnes d’acier et autant de verre, 10 800 tonnes de batteries mortes et 65 000 tonnes de matières divers). “Le recyclage des déchets pourrait générer des revenus de l’ordre de 30,5 milliards de dinars. C’est autant de pertes pour l’économie nationale, si nous ne mettons pas en place notre stratégie”, a-t-elle insisté en soutenant que l’objectif de son département est de ramener le taux d’ordures transformées à 25% en 2015 et 50% en 2018. À ce titre, elle a dit agir sur trois axes : intensifier le maillage d’unités industrielles spécialisées dans la transformation des déchets (une quinzaine sont déjà opérationnelles), le tri sélectif à la source et une règlementation spécifique au ramassage et traitement des ordures.
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, a tenté de minimiser la violence urbaine, essentiellement les agressions et les guerres de bandes qui surviennent, en récurrence, dans les nouvelles cités et les quartiers populaires.
Pour mieux sécuriser les villes, il a affirmé que l’accent sera mis sur l’action de la police de proximité. Dans chaque quartier, il y aura un poste de la sûreté urbaine. “En 2013, plus de 630 postes de police ont été ouverts. En 2014, nous comptons multiplier ce chiffre par trois”, a-t-il promis.
Pour le ministre, l’urgence est de garantir la sécurité des biens et des personnes partout en Algérie.
Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, a assuré que le gouvernement accorde une attention particulièrement au développement du Grand-Sud, et particulièrement dans le segment de l’emploi et du logement. Voulant contredire le sénateur par des chiffres, il a avancé que près de 353 000 logements sociaux ont été inscrits au profit des populations de cette région du pays. Un programme de 135 000 unités a démarré en octobre 2013. “Le quota de logements réservé à la wilaya d’Adrar est supérieur à la moyenne nationale”, a-t-il ajouté pour mieux appuyer ses propos. “D’après nos échos, les gens sont satisfaits. Le seul problème qui se pose a trait au manque de la main-d’œuvre qualifiée que nous avons compensé par des équipements modernes”, a-t-il affirmé. Il a informé, en outre, qu’un décret exécutif impose, désormais, un modèle architectural unique pour toutes les constructions au sud du pays.
Il a informé, aussi, que les services de son ministère affinent un projet de regroupement des entreprises nationales de construction en cinq grands pôles. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique est intervenu sur l’équivalence des diplômes délivrés par des universités étrangères. Il a dit que l’Algérie a ratifié de nombreuses conventions internationales portant sur la reconnaissance de ces diplômes. “En quelques années, nous avons accordé des équivalences à environ 10 000 titres obtenus à l’étranger. Une direction chargée de ce dossier a été créée au ministère dans le nouvel organigramme”, a-t-il poursuivi.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, a déclaré que les travaux de réalisation du nouveau centre d’entraînement des équipes nationales et des clubs professionnels de Seraïdi ont démarré en décembre 2013. “Nous avons de grands projets d’infrastructures sportives. Par le passé, la conjoncture ne permettait pas à l’État de se lancer dans ces entreprises”, a-t-il complété.
Souhila Hamadi - Liberté
Hier, au cours d’une séance plénière qui n’aura duré que deux heures, les sénateurs ont posé des questions orales, qui ont donné aux membres du gouvernement la latitude d’étaler les réalisations dans leurs secteurs respectifs. Une occasion de communication institutionnelle en or à quelques semaines de la présidentielle.
En la matière, la ministre de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire, Dalila Boudjemaâ, s’est montrée particulièrement prolixe. Interpellée sur le sort réservé aux batteries usées, jetées dans les ordures ménagères bien que contenant des produits toxiques, la représentante de l’Exécutif a longuement détaillé la stratégie de son département pour le ramassage et le traitement des déchets. Elle a ainsi rappelé que plus de 1 160 plans d’orientation y afférents ont été mis en œuvre, 100 centres d’enfouissement techniques (CET) ouverts, 75 décharges sauvages éradiquées et remplacées par 89 autres contrôlées… Il a été adopté, en outre, le mode d’incinération des ordures. “Des Epic ont été créés pour superviser ces infrastructures.
Ce n’est là que la première étape de notre démarche. Nous avons démarré la deuxième phase qui est axée sur le tri et le recyclage des déchets”, a-t-elle précisé.
À ce niveau de son intervention, la ministre de l’Environnement n’avait point de bilan à décliner, mais plutôt des idées et des projections. Jusqu’à présent, l’Algérie ne transforme que 5% de ses déchets ménagers et industriels.
Pourtant, selon Mme Boudjemaâ, 770 000 tonnes sont susceptibles d’être réutilisés comme matière première pour l’industrie (385 000 tonnes de papier et carton, 130 000 tonnes de plastique, 100 000 tonnes d’acier et autant de verre, 10 800 tonnes de batteries mortes et 65 000 tonnes de matières divers). “Le recyclage des déchets pourrait générer des revenus de l’ordre de 30,5 milliards de dinars. C’est autant de pertes pour l’économie nationale, si nous ne mettons pas en place notre stratégie”, a-t-elle insisté en soutenant que l’objectif de son département est de ramener le taux d’ordures transformées à 25% en 2015 et 50% en 2018. À ce titre, elle a dit agir sur trois axes : intensifier le maillage d’unités industrielles spécialisées dans la transformation des déchets (une quinzaine sont déjà opérationnelles), le tri sélectif à la source et une règlementation spécifique au ramassage et traitement des ordures.
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, a tenté de minimiser la violence urbaine, essentiellement les agressions et les guerres de bandes qui surviennent, en récurrence, dans les nouvelles cités et les quartiers populaires.
Pour mieux sécuriser les villes, il a affirmé que l’accent sera mis sur l’action de la police de proximité. Dans chaque quartier, il y aura un poste de la sûreté urbaine. “En 2013, plus de 630 postes de police ont été ouverts. En 2014, nous comptons multiplier ce chiffre par trois”, a-t-il promis.
Pour le ministre, l’urgence est de garantir la sécurité des biens et des personnes partout en Algérie.
Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, a assuré que le gouvernement accorde une attention particulièrement au développement du Grand-Sud, et particulièrement dans le segment de l’emploi et du logement. Voulant contredire le sénateur par des chiffres, il a avancé que près de 353 000 logements sociaux ont été inscrits au profit des populations de cette région du pays. Un programme de 135 000 unités a démarré en octobre 2013. “Le quota de logements réservé à la wilaya d’Adrar est supérieur à la moyenne nationale”, a-t-il ajouté pour mieux appuyer ses propos. “D’après nos échos, les gens sont satisfaits. Le seul problème qui se pose a trait au manque de la main-d’œuvre qualifiée que nous avons compensé par des équipements modernes”, a-t-il affirmé. Il a informé, en outre, qu’un décret exécutif impose, désormais, un modèle architectural unique pour toutes les constructions au sud du pays.
Il a informé, aussi, que les services de son ministère affinent un projet de regroupement des entreprises nationales de construction en cinq grands pôles. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique est intervenu sur l’équivalence des diplômes délivrés par des universités étrangères. Il a dit que l’Algérie a ratifié de nombreuses conventions internationales portant sur la reconnaissance de ces diplômes. “En quelques années, nous avons accordé des équivalences à environ 10 000 titres obtenus à l’étranger. Une direction chargée de ce dossier a été créée au ministère dans le nouvel organigramme”, a-t-il poursuivi.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, a déclaré que les travaux de réalisation du nouveau centre d’entraînement des équipes nationales et des clubs professionnels de Seraïdi ont démarré en décembre 2013. “Nous avons de grands projets d’infrastructures sportives. Par le passé, la conjoncture ne permettait pas à l’État de se lancer dans ces entreprises”, a-t-il complété.
Souhila Hamadi - Liberté
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