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Une journée à l’hopital ophtalmologique d’amitié algéro-cubain de Béchar : Des soins de qualité

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  • Une journée à l’hopital ophtalmologique d’amitié algéro-cubain de Béchar : Des soins de qualité

    Une journée à l’hopital ophtalmologique d’amitié algéro-cubain de Béchar : Des soins de qualité

    Quoi de plus précieux que la vue ? A l’hôpital de Béchar le savoir-faire connu et reconnu des ophtalmologues cubains réalise des miracles au quotidien. Avec qui plus est des technologies de pointe puisque Cuba a une longueur d’avance en ce domaine pointu.

    Quoi de plus précieux que la vue ? A l’hôpital de Béchar le savoir-faire connu et reconnu des ophtalmologues cubains réalise des miracles au quotidien. Avec qui plus est des technologies de pointe puisque Cuba a une longueur d’avance en ce domaine pointu. Notre reporter trouve tout de même toute la lucidité nécessaire pour vous faire partager une journée au sein de cet établissement hospitalier désormais incontournable. Eclairage….
    La vie n'a de sens que lorsqu'elle est illuminée. Dans les lèvres d’un patient atteint de presbytie, ces mots prennent tout leur sens. Une phrase inachevée. Deux syllabes que Diba Abdelkader répète dans une voix presque inaudible. Le sexagénaire à qui l’on s'adresse semble ne pas comprendre. On reprend en articulant au plus près de l'accent d'ici. Là, il réagit. Frottant inlassablement sa barbe en broussailles, le natif de Bechar, émet un souhait. Un rêve : «reprendre ma vue». Les va-et-vient aussi multiples que laborieux, l’ayant poussé à «errer» dans plusieurs structures sanitaires, n’ont pas abouti. Entre l’illusion et l’espoir, cet homme ne savait plus dans quelle eau nager. Un jour, une matinée de juillet où le thermomètre affichait des températures suffocantes, une voix douce, non étrangère à vrai dire, le réveille de son profond sommeil. Cet appel d’à peine deux minutes, lui a montré «le chemin vers la guérison» : l’hôpital ophtalmologique d’amitié algéro-cubaine de Béchar sis, pourtant, à un jet de pierre de chez lui. «Le bonheur, parfois, c’est lui qui nous cherche», s’amuse à dire le malade.
    Aussitôt parti, aussitôt admis, «Si Abdekka», comme l’appelle affectueusement les siens, se fait opèrer avec succès l’œil droit. Et l’œil gauche ? Il attend le «verdict» du toubib. Passer au billard ne l’inquiète guère, il en est habitué. «Cela ne va pas tarder», l’assure, humeur enjouée, le directeur de l’hôpital, bon accompagnateur pendant cette visite. Ne voulant pas se perdre en un chapelet de louanges, il affirme voir en cette imposante structure, inaugurée en février 2013, un «acquis irréversible pour tout le Sud».
    D’une disponibilité avérée, en dépit d’un agenda «impitoyable», M. Mustapha Belghait, enchaîne gentillesse et respect à notre égard afin de nous faciliter la tâche. Il compte, aussi, assumer pleinement le rôle de «bosseur» qu’on lui colle sur le front. Un plus à son CV ? «C’est ma nature, nous confie-t-il, la perfection est plus qu’un maître mot, une croyance».
    Au cadran de la montre il est 11 heures passé de quelques minutes. D’un service à l’autre, rien n’est laissé au hasard. Chaque pas compte. Un peu comme le tic-tac d´une horloge qui remonterait le temps. On est au service «A» de consultation. Des dizaines de malades prennent d’assaut la salle d’attente. Certains ont des yeux avec des hématomes, au beurre noir, comme Mohammed qui, dans un miroir emprunté à l’hôpital même, observe les «dégâts». Tous attendent leur tour.
    Fortement sollicitée, notamment par des vieux pressés qui donnent l’impression de vouloir passer tous en même temps chez le médecin, la secrétaire d’accueil, habile, gère, sans se sourciller, cet afflux. Cette jeune Cubaine, chevelure de jais en liberté, regard incisif, passe tout au scanner. En un an, elle s’est habituée aux prénoms locaux. «Ils sont courts, pas comme chez nous», remarque-t-elle.
    Dossiers enregistrés sur ordinateur écran plat, fiches médicales soigneusement rangées dans son bureau. D’une précision chirurgicale, elle s’enquit des moindres détails, elle effectue un véritable travail de fourmi. Devant une telle abnégation, M. Belghait reste admiratif. De sa main droite, il nous demande d’aller de l’avant. A vos marques ! Les informations se succèdent. Toutes importantes.

    Vigilance, cécité en vue
    Les feuilles du calepin engendrent un bruit feutré et se remplissent vite, en lettres et en chiffres. Du 27 février au 20 novembre dernier, 78.416 actes ont étés effectués dont, entre autres, 4.756 en chirurgie ophtalmologie, 22.993 en consultation d’ophtalmologie générale et 29.330 en consultation de réfractions (correction visuelle). Pendant cette période, 5.414 lunettes gratuites ont été livrées. Et l’hôpital reçoit environ 300 malades par jour. Des résultats qui taquinent bien la perfection.
    Splendide œuvre architecturale haut de gamme, cet établissement spécialisé de 40 lits est implanté à la sortie du centre ville, à quelques encablures de l’aéroport. Un détail non sans importance. Le portail vitré de l’entrée est entouré de couleurs verdoyantes, et où se côtoient les drapeaux algérien et cubain.
    La visite des différents services se poursuit. Tantôt avec le directeur, souriant, tantôt avec les malades, eux, curieux, on s’est livré à une vraie discussion à bâtons rompus, histoire de prendre un «max» de notes. Soudain, Hassan, allure nonchalante, sans prévenir, nous raconte qu’à son second RDV, il se voyait déjà guéri. Une joie l’inonde et d’ajouter «Je suis né et j’ai grandi ici à Bechar. Un tel hôpital n’avait pas de place même au plus profond de notre subconscient». Hassan pousse un grand soupir et dira : «Maintenant, je peux mourir tranquillement». Un témoignage difficile à rééditer, que tous les patients partagent.

  • #2
    Emmitouflés dans leurs kachabiyas un groupe d’entre eux, armé d’une patience sans limites, nous livre leurs impressions. Au menu, un fatras de sujets : l’accueil réservé à l’hôpital, la nature de la maladie dont souffre tout un chacun, les chances de l’équipe nationale en Coupe du monde au Brésil, le mariage et son «ennemi juré» le divorce ainsi que les us des différentes régions du pays… des mots et des maux que se partagent dans les différentes salles d’attente ces malades.
    De Béchar, de Maghnia, de Khenchela ou encore de la Kabylie, cet imposant hôpital est devenu le carrefour des Algériens souffrant des problèmes oculaires. Chaque patient a une histoire distincte, mais tous partagent un objectif commun : guérir. La moitié du temps imparti à cette visite guidée est consommé. Autorisation accordée, on rend visite aux patients, déjà hospitalisés. Un jeune, à la fleur de l’âge, sous couvert de l’anonymat, surpris par une petite lamelle métallique lui a abîmé le cristallin de son œil gauche, il a été opéré en urgence. Son «copain de chambre», ayant trouvé la bonne adresse de l’hôpital grâce à son fiston accroc de l’Internet, traite sa rétine. Leur état s’améliore d’une façon substantielle. Ils nous l’avouent sourire aux lèvres.
    L’autre cas qui a suscité notre curiosité, est celui de Khawla. A 5 ans, elle est sur un lit d’hôpital depuis voilà maintenant une dizaine de jours. Sa maman est à ses côtés. Ajustant son hijab aux couleurs sombres, elle nous supplie : «Des photos, j’en veux pas…» Son regard, plongé dans une TV plasma au coin de la salle en guise de consolation, cache bien des larmes. Le cas de Khawla l’inquiète trop. Mais, la secrétaire médicale, la rassure. Un tant soit peu. «Par crainte d’une infection, les médecins ont décidé de mettre d’abord la petite sous traitement».
    De la Havane à Bechar, un sacerdoce permanent
    Assister, en direct, à une consultation médicale. Une petite minute d’attente et l’accord est vite donné. Au bureau d’une superficie moyenne, le malade, un longiligne, aux cheveux en bataille, a le menton fixé sur un bio-microscope, installé sur la table d'examen. Il souffre de glaucome, diagnostique le Dr German Antonio Alvarez Cisneros, ophtalmologiste.
    La séance de consultation est à l’arrêt. Le médecin se lève. Gestes bien mesurés comme pour un exercice de yoga, il avance à pas millimétrés, se met en face de nous, et répond à toutes les questions. Son malade risque de voir son glaucome atteindre le nerf optique.
    Le spécialiste, un des diplomés du célèbre Institut cubain Ramon Pando Ferrer, recommande de faire le distinguo. «Le nerf optique est une chose et la tension de l’œil, une autre.» Les éclaircissements dépassent la joute conceptuelle pour se muer en cours de médecine.
    Le glaucome, explique-t-on, commence une fois que la vue latérale se rétrécit. «L’œil est un océan». Quelle est la solution chirurgicale appropriée pour l’ensemble des pathologies : Laser ou bistouri ? Entre l’alpha et l’oméga des cas pour lesquels il a été appelé à intervenir, le jeune médecin avoue : «chaque œil a ses énigmes».
    Le temps presse. Un autre spécialiste, ils sont au total 11 ophtalmologues cubains, nous attend. Fait inédit qui mérite d’être relevé, le Dr Yolescy Gallar Gutierrez se débrouille merveilleusement en arabe ainsi qu’en français. Pendant ce temps, un malade sort, confiant, un autre entre pour une première consultation. Des questions et des réponses. Mohammed finit par avouer son diabète. Et ses inéluctables injections quotidiennes d’insuline. Le spécialiste, la loupe à la main, le réexamine, deux fois, trois fois. Après une brève temporisation, pendant laquelle il cherchait les mots appropriés, il fait part de la vérité, toute la vérité, à son patient. Son problème oculaire, apprend-on, impose d’abord une hygiène de vie. Le taux de glycémie doit être tolérable pour réussir la séance de laser recommandée. Et le Dr Gutierrez mentionne : «un diabète non maîtrisé provoque une hémorragie ou un décollement de la rétine». A ce stade, c’est quasi irrécupérable. La menace d’atteinte de cécité se multiplie. Ces médecins d’un humanisme débordants, exercent dans le cadre d’une amitié algéro-cubaine qui ne date pas d’hier. Juste après l’Indépendance, le 24 mai 1963, le gouvernement de Fidel Castro a dépêché 52 médecins pour l’hôpital «Che Guevara» de Mostaganem. Parmi ces spécialistes qui mènent un véritable sacerdoce permanent, Daren Rodriguez Rivero, ophtalmologue, qui vit avec son mari. A la Havane comme à Béchar, ils demeurent inséparables. A son malade, un vieux muni d’un dossier de plusieurs certificats et ordonnances, le Dr Daren, elle aussi diplômée de la Havane, lui apprend que son strabisme date de plusieurs années. D’où l’imposition du port immédiat de lunettes correctrices.
    Devant notre curiosité qui s’éveille, l’ophtalmologue accepte un break. Des questions personnelles ? Elle répond volontiers. De l’Algérie, la native de la Havane retient l’image d’un «beau pays» autant que les sites ensorcelants du Sud, dont l’éternelle Taghit. C’est par les impressions et éclaircissements des ophtalmologues cubains qu’on achève cette visite. Retour au point de départ, bureau du directeur.

    elmoudjahid.com

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    • #3
      Les Cubains n'ont pas un centime et ils viennent nous aider en nous soignant avec de la médecine de qualité. Ils n'ont pas d'argent mais ils ont la mentalité. Comme quoi, ce n'est pas une question d'argent.

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      • #4
        Ce qui prouve qu'un etat fort ( volonté, discipline, travail) avec peu de moyen peut faire des miracles pour son peuple.
        Dernière modification par zek, 07 janvier 2014, 19h40.
        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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        • #5
          Pour info les cubains ont l'une des meilleures medecine du monde
          il ne faut pas ecouter les "on dit"

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          • #6
            Il faut donner la gestion des hopitaux publiques aux Cubains, la construction aux Chinois, l'hotellerie restauration aux Francais, l'industrie aux Allemands, la terre aux Afrikaners, la distribution et le commerce aux Indiens, l'artisanat aux Marocains et la Patisserie au Syrien, et la finance aux Libanais.
            Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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            • #7
              Envoyé par ramane
              Pour info les cubains ont l'une des meilleures medecine du monde
              il ne faut pas ecouter les "on dit".
              Sans oublier que la présence de leurs médecins en Algérie ne date pas d'hier..... yaw khali les "on dit" s'exprimer, houma gha3 ma hadrouch.
              Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

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              • #8
                Les cubains sont arrivés en Algérie des 1973 .

                Médecine de qualité, disponibilité , gentillesse alliéés à la compétence .

                Cette clinique se trouve sur la route de l'aéroport de Béchar.

                Certains ophtalmo de Béchar y font des vaccations , surtout pour se former sur le matériel ultra-moderne dont elle dispose .
                " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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