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Maroc : Une autoroute de l’eau qui coutera 3.6 milliards de dollars

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  • Maroc : Une autoroute de l’eau qui coutera 3.6 milliards de dollars

    Adam Sfali - Lemag - publié le Mercredi 8 Janvier 2014

    Lemag : Annoncé depuis longtemps au Maroc et confirmé à Paris par le ministre Mohamed El Ouafa, comme projet imminent au royaume, le concept autoroute de l’eau au Maroc prend corps chiffré.

    Une étude portant sur le projet de réalisation d’une structure géante de transfert hydraulique nord - sud au Maroc a été lancée par le gouvernement.

    Il s’agit de faire doter le royaume d’une autoroute de l’eau qui transporterait plus de 845 millions de mètres cubes d'eau des bassins hydrauliques du Nord vers ceux du Sud, dans le cadre d’un effort d’équilibrage hydraulique entre les régions nord du royaume riches en eaux et celles du sud du royaume en déficit hydrique.

    A ce propos, la ministre déléguée chargée de l’Eau, Charafat Afilal, a déclaré devant les députés de la Chambre des représentants que les estimations de son département vont à chiffrer les couts globaux de ce projet, à prés de 30 milliards de DH (3.6 milliards de dollars).

    Selon la ministre Afilal, cette autoroute de l’eau connecterait dans un premier temps, sur prés de 500 Km, les riches bassins du Loukkos et de Oued Laou dans le nord du royaume, vers les régions souffrant d'un manque en cette matière, notamment Casablanca, Marrakech et la région de Doukkala Abda.

    A noter que plusieurs solutions techniques pour la réalisation de cette infrastructure d’importance pour le Maroc, sont explorables : Ce projet peut prendre forme d’aqueduc souterrain ou de canaux de surface selon les reliefs et les contraintes techniques qu’ils imposent.



  • #2
    Le nord dispose t-il d'autant d'eau que celà ?
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

    Commentaire


    • #3
      Il y a les Sbou et ouargha
      qui sont des monstres en terme de débit
      mais avec une grande irrégularité intra annuelle et inter annuelle

      C'est pas par hasard que e barrage Al Wahda est le deuxième en Afrique après Asouan

      Malheureusement en son aval il n'y a que les plaines du loukkos et du gharb avec un sol très lourd qui en saison pluvieuse donnent de faibles rendement
      Alors que la Chaouia et les Doukkala ont des sols nettement meilleurs mais avec un potentiel pluviomètrique moyen

      Mais attention à ne pas reproduire le modèle productiviste du Kazakhestan destructeurs des sols
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

      Commentaire


      • #4
        oui le nord du royaume est largement pourvu en eau , et notamment le bassin de Sebou

        Le bassin de Sebou forme une cuvette entre le Rif au Nord le moyen Atlas et la méseta au sud, le couloir Fès -Taza à l Est et l océan Atlantique à l Ouest. D'une superficie d'environ 40.000 km2, il est l'un des bassins les plus importants du royaume

        Le bassin renferme près du tiers des eaux de surface du Pays et peut être subdivisé de point de vu hydrologique en quatre ensembles :
        • le Sebou issu du moyen Atlas et constitué par les bassins du haut Sebou (6000 km2), de l'Inaouène (5200 km2) et du moyen Sebou(5400 km2);
        • l'Ouergha qui a une superficie de l'ordre de 7300 km2 ;
        • le Beht qui a une superficie de l'ordre de 9000 km2, reçoit l'oued R'dom avant de rejoindre le Sebou dans la plaine du Gharb ;
        • le bas Sebou, dont la superficie couvre environ 6000 km2, est qui constitue un chenal instable et insuffisant pour supporter les débits de crues.

        Les apports en eau du bassin s'élèvent à 5.010 millions de m3 par an, dont :
        • 2355 Mm3/an (47%) sont drainés par le bassin de l'Ouergha
        • 902 Mm3/an (18%) sont drainés par le haut Sebou
        • 451 Mm3/an (9%) sont drainés par le Beht.

        Ces apports présentent une irrégularité dans l'espace et dans le temps. Le haut Sebou en amont du barrage Allal El Fassi se distingue par un écoulement pérenne grâce notamment aux apports de sources telles que : Ain Sebou, Ain Timedrine et Ain Ouaender. Les autres affluents de l'oued Sebou, notamment l'Ouergha et l'Inaouène, ont un régime pluvial avec des crues très importantes pendant les saisons pluvieuses.
        Les ouvrages hydrauliques du bassin permettent la régularisation d'un volume de 2970 Mm3/an dont 1000 Mm3 sont utilisés pour l'irrigation et l'AEPI.
        Les barrages

        Le bassin du Sebou comporte 10 grands barrages et 44 petits barrages et lacs collinaires. Parmi ces ouvrages figure le barrage Al Wahda, deuxième grand barrage en Afrique, avec une capacité de stockage de 3730 Mm3. Ce barrage joue un rôle capital dans l'irrigation de la plaine du Gharb et sa protection contre les crues dévastatrices de l'oued Ouergha.
        La capacité globale actuelle de stockage des 10 grands barrages du bassin est de 5872 Mm3, permettant de régulariser un volume total de 2970 Mm3.
        Aménagements hydrauliques existants

        Barrages Mise en service Retenue
        (Mm 3 )
        Hauteur
        (m)
        But Volume régularisé
        (Mm 3 )
        Superficie irrigable Energie product.
        (GWh/an)
        Allal El Fassi 1990 69,6 67 E,I,AEPI,T 570 26.000 270 Idriss Premier 1973 1182 72 E, I 270 72.000 66 El Kansera 1935 230 68 E,I,AEPI 200 29.050 30 Sidi Chahed 1996 170 60 AEPI, I 50 1.200 - Sahla 1994 62 54 I, AEPI 32 2.000 - Al Wahda 1996 3714 88 E, I 1740 115.000 400 Bge de Garde 1991 37 17,5 I 0 11.500 - Bouhouda 1998 55,5 55 AEPI , I 20 1.500 - Asfalou 1999 317 112 AEP, I 75 8.300 - Bab Louta 1999 35 55 AEP 10 - - TOTAL - - - 2967 266.550 766
        Les transferts d'eau






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        • #5
          Un très bon projet, si çà abouti !

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          • #6
            On nous l'annonce chaque année.

            http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=248495
            Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

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            • #7
              C'est dommage que l'article n:adresse pas ces questions


              Qui va financer ce projet ??et comment
              Que va t il rapporter ???
              Va t il améliorer l'accès a l'eau pour les régions reculées ??
              Quel sera l'impact sur l'environnement ??
              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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              • #8
                plus cette question

                pourquoi pas vers d'autres régions?

                Commentaire


                • #9
                  Carte:




                  L'Oum Er-Rbia non loin de son embouchure, près d'Azemmour.

                  Un réseau de 500 km à travers le Maroc, constitué de canaux, conduites et galeries, permettra de dévier une partie des eaux du nord vers le sud. Un nouveau pas va être franchi avec l’ouverture des plis pour les études de conception.

                  Le gigantesque projet va franchir une nouvelle étape vers sa concrétisation jeudi 12 décembre avec l’ouverture des plis pour les études de conception. L’appel d’offres est lancé par la direction des aménagements hydrauliques du ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement.


                  Un réseau de conduites, de canaux, galeries et stations de pompage, sur pas moins de 500 km, va permettre de dévier une partie des eaux du Laou, du Loukkos et du Sebou pour alimenter les bassins déficitaires du Bou Regreg, de l’Oum Er-Rbia et du Tensift. Le débit maximal sera de 45 m3/s.


                  L’objectif consiste à combler les déficits en eau des périmètres d’irrigation et satisfaire une demande en eau en forte progression dans les trois bassins bénéficiaires.
                  Il s’agit d’un projet sur le long terme puisque les travaux sont prévus jusqu’en 2030.

                  Le dossier d’appel d’offres donne des détails sur le projet qui va nécessiter de nombreux ouvrages d’art, réalisés en plusieurs étapes :

                  -Pour la phase 1, du barrage de prise de Koudiat Borna jusqu’au barrage Massira :
                  -Le tronçon 1.1 avec une prise sur l’oued Ouerrha (principal affluent de l’oued Sebou) au site dit Kodiat Borna, suivie d’une adduction comportant des canaux sur 109.1 km, des conduites sur 25.9 km et une galerie souterraine de 6.8 km. Ce tronçon arrive dans la retenue du barrage SMBA. Le tronçon comporte deux postes de pompage pour vaincre une hauteur totale de 72 m.
                  -Le tronçon 1.2 avec une prise sur la retenue de SMBA et comportant une succession de canaux (57.5 km) et de conduites (82.3 km) et enfin une galerie de 62.4 km arrivant à Al Massira. Ce tronçon comporte 4 postes de pompage pour vaincre une hauteur totale maximum 326 m.


                  -Pour la phase 2, du barrage Béni Mansour en projet sur le Laou jusqu’au point L :
                  -Tronçon 2.1 : avec une prise sur le barrage Béni Mansour projeté dans le bassin du Laou suivi d’une galerie souterraine de 53.3 km. Cette galerie restitue l’eau dans le bassin du Loukkos en amont de la retenue du barrage projeté de Tfer et dont l’implantation se situe en queue de retenue du barrage existant Oued Makhazine.
                  -Tronçon 2.2 : avec une prise sur l’oued Loukkos juste en aval du barrage Oued Makhazine, suivi d’une galerie souterraine de 22.3 km. Cette galerie est suivie d’une adduction en canal (33.9 km) et en conduite (25 km) pour la traversée de l’oued Sebou en siphon et de la zone inondable. Cette adduction comporte deux postes de pompage sur une hauteur totale de 19 m.


                  -Pour la phase 3, il est prévu une prise sur le barrage de garde du Sebou suivie d’une adduction en canal sur 26.4 km qui comporte une station de pompage de 8m de hauteur et une conduite de refoulement de 1 km.
                  A l’horizon 2030, le projet d’utilisation des eaux excédentaires des bassins du nord est dimensionné pour un débit de 30 m3/s jusqu’à la retenue du barrage Al Massira, dernier point de restitution des eaux transférées.


                  Medias 24

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                  • #10
                    Il sera financé probablement par des crédits mais sera payé par le consommateur finale qui est l agriculteur. 845 Millions de m3 ça va faire vers le 1 milliards de dhs de chiffres
                    d affaires. Ça va creer des emplois et de la richesse dans les zones agricoles de tensift, rhamna constituee de bonnes terres et ça va bouster encore nos exportations agricoles. Qui utiliseront plus d angrais et de machines agricoles etc que des benefs.

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                    • #11
                      Il sera financé probablement par des crédits

                      upup
                      Quelques soit le financement il sera très largement amorti car le Sud sera pourvu en eau suffisante , une eau qui ,aujourd'hui, faute d’être canalisée se déverse dans la mer...

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