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Le futur énergétique algérien vu par un cabinet américain

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    Étude
    Le futur énergétique algérien vu par un cabinet américain

    L’Algérie continue à dominer le marché du gaz africain. Ce n’est pas un scoop mais les premiers mots d’une étude consacrée à l’Algérie, publiée par la société américaine Fast Market Research ce mardi 7 janvier.
    « Nous nous attendons à ce que, progressivement, le pays développe une proportion plus élevée de gaz naturel liquéfié due à une demande en hausse notamment en Europe », écrivent les rapporteurs. Ces exportations seront tirées par le développement de nouveaux sites de production, comme Menzel Ledjmet Est, Touat, Ain Tsila, Reggane Nord et Timimoun, qui seront exploités dans les années à venir.
    L’adoption d’une nouvelle législation en janvier 2013 devrait, selon les auteurs de l’étude, stimuler l’exploration dans l’année à venir, tout spécialement dans les zones offshore et les superficies non conventionnelles. « Nous sommes néanmoins sceptiques quant à la réforme fiscale, laquelle pourrait s’avérer une charge supplémentaire pour les producteurs de pétrole et de gaz », écrivent les Américains.
    Les principales tendances et évolutions dans le secteur sont, selon eux, les suivantes :
    - Les projets du Touat qui semblent dans les temps, avec une date de démarrage en 2016. Ce champ pourrait ajouter 4,5 milliards de mètres cube à la production gazière ce qui contribuerait, selon l’étude de Fast Market, à relancer la production malgré l’épuisement rapide de grands domaines algériens.
    - Le projet pétrolier d’El Merk d’Anadarko, qui a commencé sa production en 2013, a commencé à développer 12 000 barils par jour et devrait atteindre 130 000 barils à la fin de 2015 ou au début de 2016.
    Concernant la loi sur les hydrocarbures, les auteurs notent que ce dispositif apporte plus d’incertitude pour les investisseurs et risque de faire renoncer certains acteurs désireux d’entrer sur le marché algérien.
    Enfin, la situation sécuritaire et notamment les conséquences des conflits malien et libyen risquent de faire repousser par l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures son projet de licences offshore, en attendant de mieux connaitre le sentiment des investisseurs.
    Enfin, Fast Market prévoit une augmentation de la production totale de pétrole, qui passera de 1,875 million de barils par jour en 2012 à 1,908 million de barils par jour en 2016, grâce aux projets ambitieux situés dans le bassin de Berkine et qui seront arrivés sur le marché. La production baissera ensuite pour atteindre 1,753 million de barils par jour si aucun autre champ pétrolier n’est découvert et mis en activité à cette date.


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