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Réhabiliter le patrimoine millénaire des Imuhaghs

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    Le classement de l’imzad, par l’Unesco, au patrimoine culturel immatériel de l’humanité «est considéré comme étant un acquis important pour la société touareg», souligne Benhabirèche Boudjemaâ, secrétaire général de l’association culturelle Sauvez l’imzad, en marge des Journées culturelles du Sud qui se déroulent à Tamanrasset jusqu’au 11 janvier.


    Tout en louant les efforts consentis par la présidente de l’association, les autorités et les représentants de la diplomatie algérienne, M. Benhabirèche se dit soulagé «par cette démarche qui vise inéluctablement à protéger cet art millénaire».
    La vielle monocorde traditionnelle jouée exclusivement par la femme targuie «est enfin sauvée», se réjouit notre interlocuteur. Parlant du spectacle d’ouverture de ce festival, animé par le groupe Imzad, Benhabirèche estime que les représentants de la culture des Kel n'Ahaggar ont été à la hauteur de cet événement grandiose. La soirée inaugurale, animée par 250 artistes, a été jalonnée par l'épopée présentée par le groupe Imzad. De ce fait, «nous avons réussi à véhiculer nos messages de paix et d’amour, que nous voulions transmettre non seulement au public présent mais au monde entier à partir de cette wilaya cosmopolite».

    Avec un décor propre aux Imuhaghs (hommes libres en tamashek), l’épopée relate les événements marquants de l’histoire de Tamanrasset, et ceux de la rude bataille de Ténéssa contre le joug colonial. «Notre objectif était de clôturer l’année 2013 dans une ambiance d’amour et de convivialité et par la même entamer 2014 avec des messages d’espoir», ajoute M. Benhabirèche, signalant, en substance, que les portes de l’association sont ouvertes pour tout le monde.

    Revenant sur les activités de l’association, le secrétaire général de l’association indique que des ateliers ont été créés à la maison de l’imzad, érigée à la sortie de la ville sur la route menant vers l’Assekrem, à l’effet d’enseigner les langues étrangères, le français et l’anglais aux adhérents et membres de l’association. D’autres ateliers sont exclusivement destinés à la fabrication de cet instrument qui fait la fierté de la femme et des poètes de l’Ahaggar.
    A cet effet, des annexes sont également ouvertes dans les communes de Tazrouk et d’Idelès, sises respectivement à 270 et 200 km de Tamanrasset. Il convient de noter que ce patrimoine musical, poétique et artisanal est partagé par l’Algérie, le Mali et le Niger. 

    Ravah Ighil- El Watan
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