Tout les moyens sont bons pour se faire des sous!!!
La roqia et autre pratique de désensorcellement sont devenues des actes courants à Blida au point où n’importe qui se recommande du titre de raqi charî (exorciste légal) offrant en sus un savoir-faire dans le domaine de la hidjama (scarification de sang à l’aide de ventouses après incision faite sur la peau) qu’ils exercent à tout bout de champ. Ces pratiques, à tout le moins dangereuses, n’ont pas été sans conséquences sur des personnes crédules qui ont eu recours à leur charlatanisme.
[IMG]http://www.lesoird***********/articles/2006/10/02/02-10-2006.jpg[/IMG]
Tout récemment, une jeune fille de 19 ans a été brûlée à plusieurs endroits de son corps par un exorciste exerçant à Ouled-Yaïch, lequel n’a pas hésité à la cautériser à l’aide de ventouses brûlantes pour soi-disant la délivrer de démons qui l’habitaient depuis un certain temps. En effet, le pseudo guérisseur prétendait que la malade était possédée par un génie venu d’Israël, qui, pour se venger d’elle, car contraint de quitter son corps, l’a grièvement brûlée. La fille a été emmenée en urgence à l’hôpital Frantz- Fanon sur conseil du psychiatre qu’elle a consultée auparavant. Elle se trouve aujourd’hui chez elle et un infirmier lui change quotidiennement les pansements. Dans le même ordre d’idées, une femme de 40 ans, mariée, a sollicité, sur conseil de son époux, les services d’un soi-disant imam à Koléa, réputé dans le désenvoûtement et la guérison des “possessions démoniaques”. Après plusieurs pratiques charlatanesques de roqia, le “guérisseur” lui annonça que son mal est extrêmement grave puisqu’il lui fera savoir que son cas relève de la sorcellerie. Mieux, il lui révélera qu’elle a été envoûtée le jour de la mort de sa mère survenue le 23 octobre 1992 et que la substance d’ensorcellement a été enterrée avec la défunte mère. Pour cela, le “guérisseur” suggéra à la famille de la “malade” d’ouvrir la tombe de celle-ci aux fins d’extraire le “mal”. C’est ainsi qu’une autorisation de démolition et de reconstruction de la sépulture a été obtenue de la part du responsable du cimetière des martyrs de Blida. Deux fossoyeurs ont été engagés pour la mission, mais l’imam, profitant de l’absence du responsable du cimetière, a obligé ces derniers à creuser jusqu’aux pierres tombales. Et c’est lui-même qui s’est chargé de l’office, à savoir retirer le foulard ensorcelé qui se trouvait sous le crâne de la mère de la malade pour le montrer ostensiblement aux parents de cette dernière. Ayant été saisie de cette affaire, la section de recherches du groupement de gendarmerie de Blida a ouvert une enquête surtout qu’il y a eu profanation de tombe lequel acte est puni par la loi, notamment dans ses articles 150 et 152 du code pénal. L’imam a-t-il réellement trouvé l’objet “envoûté” ou s’agit-il d’une tromperie surtout que celui-ci a refusé que les fossoyeurs ne l’assistent au moment de l’extraction du foulard ? En tout cas, tant que la crédulité subsiste, les charlatans ont encore de beaux jours devant eux et s’enrichissent sur le dos des gobeurs.
M. B.
La roqia et autre pratique de désensorcellement sont devenues des actes courants à Blida au point où n’importe qui se recommande du titre de raqi charî (exorciste légal) offrant en sus un savoir-faire dans le domaine de la hidjama (scarification de sang à l’aide de ventouses après incision faite sur la peau) qu’ils exercent à tout bout de champ. Ces pratiques, à tout le moins dangereuses, n’ont pas été sans conséquences sur des personnes crédules qui ont eu recours à leur charlatanisme.
[IMG]http://www.lesoird***********/articles/2006/10/02/02-10-2006.jpg[/IMG]
Tout récemment, une jeune fille de 19 ans a été brûlée à plusieurs endroits de son corps par un exorciste exerçant à Ouled-Yaïch, lequel n’a pas hésité à la cautériser à l’aide de ventouses brûlantes pour soi-disant la délivrer de démons qui l’habitaient depuis un certain temps. En effet, le pseudo guérisseur prétendait que la malade était possédée par un génie venu d’Israël, qui, pour se venger d’elle, car contraint de quitter son corps, l’a grièvement brûlée. La fille a été emmenée en urgence à l’hôpital Frantz- Fanon sur conseil du psychiatre qu’elle a consultée auparavant. Elle se trouve aujourd’hui chez elle et un infirmier lui change quotidiennement les pansements. Dans le même ordre d’idées, une femme de 40 ans, mariée, a sollicité, sur conseil de son époux, les services d’un soi-disant imam à Koléa, réputé dans le désenvoûtement et la guérison des “possessions démoniaques”. Après plusieurs pratiques charlatanesques de roqia, le “guérisseur” lui annonça que son mal est extrêmement grave puisqu’il lui fera savoir que son cas relève de la sorcellerie. Mieux, il lui révélera qu’elle a été envoûtée le jour de la mort de sa mère survenue le 23 octobre 1992 et que la substance d’ensorcellement a été enterrée avec la défunte mère. Pour cela, le “guérisseur” suggéra à la famille de la “malade” d’ouvrir la tombe de celle-ci aux fins d’extraire le “mal”. C’est ainsi qu’une autorisation de démolition et de reconstruction de la sépulture a été obtenue de la part du responsable du cimetière des martyrs de Blida. Deux fossoyeurs ont été engagés pour la mission, mais l’imam, profitant de l’absence du responsable du cimetière, a obligé ces derniers à creuser jusqu’aux pierres tombales. Et c’est lui-même qui s’est chargé de l’office, à savoir retirer le foulard ensorcelé qui se trouvait sous le crâne de la mère de la malade pour le montrer ostensiblement aux parents de cette dernière. Ayant été saisie de cette affaire, la section de recherches du groupement de gendarmerie de Blida a ouvert une enquête surtout qu’il y a eu profanation de tombe lequel acte est puni par la loi, notamment dans ses articles 150 et 152 du code pénal. L’imam a-t-il réellement trouvé l’objet “envoûté” ou s’agit-il d’une tromperie surtout que celui-ci a refusé que les fossoyeurs ne l’assistent au moment de l’extraction du foulard ? En tout cas, tant que la crédulité subsiste, les charlatans ont encore de beaux jours devant eux et s’enrichissent sur le dos des gobeurs.
M. B.
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