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Projet village écologique
Le docteur Bachir Agguerabi, architecte et ingénieur, a présenté, mardi à l’hôtel El Aurassi, en avant-première, le projet de réalisation d’un village écologique et agricole qui sera implanté à Rémila, wilaya de Khenchela.
Selon le conférencier, ce village se veut une première alternative dans la région, basé sur de nouvelles approches dans le cadre d’une architecture durable au service d’une « agriculture urbaine » productive et respectueuse de son environnement.
La densification des villes et agglomérations étant inévitable à moyen terme, de nouvelles pratiques de culture urbaine sont à l’étude et à l’essai dans certains pays. « Il s’agit, dira-t-il, d’un système de production agricole sophistiqué qui pourrait voir le jour au cœur même des villes ou à leur périphérie, et appelées « fermes verticales ».
Certes, ce système relève encore de l’utopie, compte tenu de la complexité de sa réalisation au cœur des villes par l’utilisation des technologies nouvelles, il reste cependant un projet qui s’appuie sur des espaces non encore urbanisés mais considérés perdus pour l’agriculture moderne et même traditionnelle (terrain à forte salinité).
« Ce projet représente un véritable plan de sauvegarde de l’espace agricole », a précisé M. Agguerabi. « Rémila se voudrait ainsi un premier pôle d’échange et de mise à l’épreuve des synergies et compétences », a-t-il ajouté. Le village sera édifié et conçu avec le confort nécessaire (gaz, électricité et eau courante).
L’objectif à moyen et long termes de ce projet est de former un écosystème autosuffisant et d’atteindre une autonomie de fonctionnement au plan énergétique, d’utiliser des fertilisants naturels et de proscrire les pesticides et autres insecticides. L’intérêt du projet du village écologique de Rémila aura plusieurs impacts sur les différents secteurs.
Au plan économique, le projet en question vise à créer 700 à 1.000 emplois directs sur 4 à 5 ans pendant la construction, 1.000 à 1.500 indirects au cours de la même période et 400 à 700 emplois permanents entre 2015 et 2020. Sur le plan environnemental, il est question de revaloriser le patrimoine architectural « habitats traditionnels des Aurès », de respect de l’environnement à travers la création d’une dynamique par des recyclages naturels modernisés.
Sur le volet société, le projet tend à enrichir les perspectives par la multiplicité des échanges, l’amélioration de la qualité de vie, la validation d’une charte de voisinage pour le respect des conditions de vie pour une intégration régionale.
Quant au plan culturel, l’initiateur de ce projet de village a précisé que son œuvre « contribuera à la promotion des pratiques artisanales anciennes ainsi qu’à la promotion de la créativité artistique locale mais modernisée ». Le projet de Rémila remodèlera le rapport à la campagne où sera créée une synergie entre les habitants et la nature, produisant un milieu d’apprentissage et de développement harmonieux.
Selon M. Agguerabi, le ministre de l’Habitat a estimé le taux d’urbanisation de notre pays à 80% d’ici une quinzaine d’années. Sur une population algérienne atteignant les 43 millions d’habitants, plus de 34 millions vivront dans les villes. « Ces villes continueront de s’accroître au détriment des terres agricoles qui ne pourront plus suffire à nourrir une population urbaine, dont la consommation alimentaire ne cesse d’augmenter », a déploré l’architecte.
La thèse de M. Agguerabi, sur l’habitat fragmenté des Aurès, démontre ainsi comment la surconsommation des espaces agricoles utiles a généré une extension de ce qu’il nomme « villes parasitaires ».
Le docteur Bachir Agguerabi, architecte et ingénieur, a présenté, mardi à l’hôtel El Aurassi, en avant-première, le projet de réalisation d’un village écologique et agricole qui sera implanté à Rémila, wilaya de Khenchela.
Selon le conférencier, ce village se veut une première alternative dans la région, basé sur de nouvelles approches dans le cadre d’une architecture durable au service d’une « agriculture urbaine » productive et respectueuse de son environnement.
La densification des villes et agglomérations étant inévitable à moyen terme, de nouvelles pratiques de culture urbaine sont à l’étude et à l’essai dans certains pays. « Il s’agit, dira-t-il, d’un système de production agricole sophistiqué qui pourrait voir le jour au cœur même des villes ou à leur périphérie, et appelées « fermes verticales ».
Certes, ce système relève encore de l’utopie, compte tenu de la complexité de sa réalisation au cœur des villes par l’utilisation des technologies nouvelles, il reste cependant un projet qui s’appuie sur des espaces non encore urbanisés mais considérés perdus pour l’agriculture moderne et même traditionnelle (terrain à forte salinité).
« Ce projet représente un véritable plan de sauvegarde de l’espace agricole », a précisé M. Agguerabi. « Rémila se voudrait ainsi un premier pôle d’échange et de mise à l’épreuve des synergies et compétences », a-t-il ajouté. Le village sera édifié et conçu avec le confort nécessaire (gaz, électricité et eau courante).
L’objectif à moyen et long termes de ce projet est de former un écosystème autosuffisant et d’atteindre une autonomie de fonctionnement au plan énergétique, d’utiliser des fertilisants naturels et de proscrire les pesticides et autres insecticides. L’intérêt du projet du village écologique de Rémila aura plusieurs impacts sur les différents secteurs.
Au plan économique, le projet en question vise à créer 700 à 1.000 emplois directs sur 4 à 5 ans pendant la construction, 1.000 à 1.500 indirects au cours de la même période et 400 à 700 emplois permanents entre 2015 et 2020. Sur le plan environnemental, il est question de revaloriser le patrimoine architectural « habitats traditionnels des Aurès », de respect de l’environnement à travers la création d’une dynamique par des recyclages naturels modernisés.
Sur le volet société, le projet tend à enrichir les perspectives par la multiplicité des échanges, l’amélioration de la qualité de vie, la validation d’une charte de voisinage pour le respect des conditions de vie pour une intégration régionale.
Quant au plan culturel, l’initiateur de ce projet de village a précisé que son œuvre « contribuera à la promotion des pratiques artisanales anciennes ainsi qu’à la promotion de la créativité artistique locale mais modernisée ». Le projet de Rémila remodèlera le rapport à la campagne où sera créée une synergie entre les habitants et la nature, produisant un milieu d’apprentissage et de développement harmonieux.
Selon M. Agguerabi, le ministre de l’Habitat a estimé le taux d’urbanisation de notre pays à 80% d’ici une quinzaine d’années. Sur une population algérienne atteignant les 43 millions d’habitants, plus de 34 millions vivront dans les villes. « Ces villes continueront de s’accroître au détriment des terres agricoles qui ne pourront plus suffire à nourrir une population urbaine, dont la consommation alimentaire ne cesse d’augmenter », a déploré l’architecte.
La thèse de M. Agguerabi, sur l’habitat fragmenté des Aurès, démontre ainsi comment la surconsommation des espaces agricoles utiles a généré une extension de ce qu’il nomme « villes parasitaires ».
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