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Ces réformes qui remonteraient le moral des Français (sondage)

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  • Ces réformes qui remonteraient le moral des Français (sondage)

    Publié le 09-01-2014 Challenges.fr

    Le baromètre de confiance BVA-Axys-Challenges-BFM remonte de 4 points en janvier. Les réformes font de moins en moins peur.

    Les Français sont moins pessimistes que les mois derniers et beaucoup moins pessimistes que les années précédentes pour l’année à venir. Selon le dernier baromètre réalisé par BVA pour Axys Consultants, Challenges et BFM 30% des Français se déclarent plus confiants en l’avenir de la situation économique du pays en ce mois de janvier 2014. Ce niveau est certes bas (67% sont défiants), mais consacre une amélioration sensible de la part des confiants (+4 points).

    L’indice de moral économique des Français, toujours très bas (indice de -37) continue donc de s’améliorer sensiblement en janvier (+8 points) après sa précédente hausse de décembre (+4 points). Il lui faudra toutefois encore quelques hausses pour retrouver les relativement "bons" niveaux de la rentrée 2013 (indices de -22 et -24 en septembre et octobre).

    Pas d'optimisme généralisé mais un léger mieux

    Ce moindre pessimisme s’observe surtout sur les prévisions de nos concitoyens pour l’année à venir : ils ne sont plus une majorité absolue à qualifier l’année qui démarre comme une année de "difficultés économiques". Seulement 45% le pensent en ce mois de janvier 2014 alors qu’ils étaient 70% à anticiper de telles difficultés pour 2013 il y a un an et qu’ils étaient 81% à effectuer pareille anticipation pour 2012 il y a deux ans.

    Certes, l’optimisme absolu n’est pas encore au rendez-vous, 46% anticipant une année semblable à cette année 2013 et seulement 9% pronostiquant une année de "prospérité économique" (mais ils n’étaient que 3% à le faire il y a un an pour 2013 et 2% à le faire il y a deux ans à propos de 2012). Néanmoins l’amélioration des perspectives est tout de même patente.
    Les Français ne croient pas à l'inversion de la courbe du chômage

    Un peu moins pessimiste sur les perspectives économiques, les Français ne font tout de même toujours pas confiance à François Hollande sur l’inversion de la courbe du chômage : seulement 18% estimant qu’il baissera de façon continue en 2014, et 17% prévoyant cette "inversion de la courbe" après 2014. Ainsi, seulement un peu plus d’un tiers (35%) de nos concitoyens prévoient que le chômage diminuera d’ici la fin du quinquennat de François Hollande, alors que près des deux tiers (63%) prévoient à l’inverse que cette courbe ne s’inversera jamais !

    Pire encore, la part des Français anticipant que l’inversion n’arrivera jamais a encore nettement augmenté depuis notre dernière mesure de l’automne 2013. A l’époque, ils n’étaient "que" 50% à penser que le chômage ne diminuerait pas de façon continue d’ici la fin du quinquennat … désormais ils sont 63% à le prévoir. Coup dur pour le Président qui vient pourtant de réitérer sa conviction que l’inversion était déjà en vue.
    Les mesures pro-entreprises plébiscitées

    Enfin, les Français ont été interrogés sur les mesures économiques à privilégier pour relancer l’économie. Réponse : simplifier les procédures de création d’entreprises, diminuer la pression fiscale sur les entreprises, et réduire la dépense publique. Les Français approuveraient même l’assouplissement des règles du marché du travail. Le Président a exprimé lors de ses voeux un social-libéralisme beaucoup plus assumé et a mis en avant des mesures favorables aux entreprises clairement inspirées par les idées du MEDEF quitte à rompre avec une partie de son propre électorat. On comprend mieux cette orientation à la lecture des résultats de notre enquête, les Français plébiscitant désormais les mesures d’inspiration les plus libérales et/ou pro-business pour relancer l’économie.

    Au palmarès des mesures les plus positives ils souhaitent "simplifier les procédures de création d’entreprises" (74% estiment que cela aurait un impact positif pour l’économie), "diminuer la pression fiscale sur les entreprises" (66%), et "réduire la dépense publique" (56%).
    D'autres réformes sont beaucoup moins attendues

    Mais ils sont aussi favorables au financement de l’innovation par la dépense publique (52%) et même à "l’assouplissement des règles sur le marché du travail pour que les entreprises puissent embaucher et licencier plus facilement" (51%).

    Inversement, et logiquement du coup, ils ne jugeraient pas positif l’impact économique de mesures plus classiquement "de gauche" consistant par exemple à "rendre plus complexe les procédures de licenciement pour protéger les salariés" (22%) ou à "faire davantage intervenir l’Etat en soutien de l’activité industrielle" (38%).

    Ils sont en revanche plus partagés sur 3 mesures, l’une d’inspiration de gauche, "l’interdiction du licenciement dans des entreprises qui font des bénéfices" (49% jugeraient son impact positif, 19% négatif et 28% neutre), les deux autres d’inspiration plus libérale, "réformer les professions réglementées" (48% impact positif ; 15% négatif ; 32% neutre) et "revenir sur les mesures de taxation du capital pour libérer l’investissement" (47% impact positif ; 17% négatif ; 31% neutre).

    Gaël Sliman, Directeur général adjoint de BVA
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet
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