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Affaire Sonatrach-Saipem

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    Djilali Hadjadj dénonce le manque de coopération de la justice algérienne avec les magistrats italiens

    L’enquête du parquet de Milan en Italie sur les pots-de-vin présumés versés par Saipem pour obtenir des contrats en Algérie se heurte, une nouvelle fois, au manque de coopération de la justice algérienne, affirme, ce mercredi 8 janvier, Djilali Hadjadj, porte-parole de l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC).

    En décembre dernier, les magistrats italiens avaient envoyé une nouvelle commission rogatoire concernant les activités de l’ancien président de Saipem-Algérie et de certains cadres de Sonatrach, précise M. Hadjadj. « La justice algérienne n’a toujours pas répondu, alors que les juges italiens avaient bien mentionné le caractère urgent de cette commission. L’absence de réponse est considérée comme une absence de collaboration », explique notre interlocuteur.

    Ce manque de coopération judiciaire d’Alger dans l’affaire Saipem-Sonatrach constitue une grande contrainte pour la poursuite de « l’enquête menée par les Italiens et qui risque de s’arrêter aux frontières algériennes », craint M. Hadjadj qui prévient contre les conséquences de ce manque de coopération. « D’abord, ils (les Italiens) n’arriveront peut-être pas à boucler l’ensemble de leurs enquêtes. Ensuite, en cas de procès, les Italiens impliqués seront relativement épargnés. Le procès sera partiel car il manquera toujours le chainon algérien et international », conclut-il.

    Hadjer Guenanfa
    There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.
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