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Les candidats, un par un

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  • Les candidats, un par un

    A une semaine de la convocation des électeurs et donc à deux semaines des premières candidatures, il faut faire le décompte : Qui reste sur le tapis de course et sur la liste du mur ?

    Bouteflika lui-même. Peu probable. Déjà tranché. L'homme est malade et cela on ne peut pas le changer en limogeant un directeur à l'ENTV ou en jouant sur les images. C'est une réalité. Par générosité, par raison, par élan, on ne peut pas prétendre guider un pays et en prendre la responsabilité devant l'histoire avec une santé défaillante. Il ne s'agit pas d'insulter la santé d'un homme mais de ne pas insulter l'avenir d'un pays.

    Sellal Abdelmalek. Il est présenté et dit comme l'homme du consensus et de la continuité. Certains le trouvent léger en discours mais d'autres apprécient sa neutralité en politique. A force de surdosage en partis politiques, être sans parti n'est pas être orphelin, mais c'est être propre aux yeux des Algériens. L'homme doit travailler son image et son discours mais sans tomber dans le remake seconde catégorie de la sévérité boumediennienne. Il a sa chance. Parce qu'il n'est l'ennemi de personne, pas même l'ennemi de lui-même comme certains ministres.

    Ouyahia. En Mauritanie. Chez lui. Dans sa tête. L'homme est si intelligent qu'il a compris qu'il vaut mieux laisser la soupe reposer avant de revenir. Lui aussi a très mauvaise image. A cause de lui, pas de l'ENTV cette fois. Peut-il faire président ? Non. Trop tôt. Trop loin. Trop dur. Trop mauvais souvenir.

    Benflis. On le connaissait mou, il nous revient en indécis. Il a mis trop de temps et cela a fini par lasser et faire douter de sa force et de ses bras. Il le pense d'ailleurs lui-même, de lui-même. Si Bouteflika ne se présente pas, Saïdani sera mangé et le FLN (une partie) se repliera sûrement vers Benflis. Le problème c'est le temps. Il en a trop eu en retraité, il n'en a pas en candidat.

    Bensalah ? Non. C'est un éternel numéro 3 et cela il le veut bien et il ne veut pas plus. Ni moins d'ailleurs. En politique algérienne, Bensalah n'est pas un nom, mais un prénom.

    Khadra Yasmina ? Il vaut mieux ne pas en parler. Il est déjà dictateur avant d'être président et sa mise au point sera plus longue que ces deux phrases. Il a la délicieuse naïveté du patriotisme de certains militaires. Après avoir écrit des romans beaux, il rêve d'écrire la Constitution. Amusant.

    Un islamiste ? Oui. Un jour. Après le Jugement dernier. Pendant le mois du ramadan. En Arabie. Mais plus ici.

    Les deux ou trois immigrés dont personne ne retient le nom ? Oui. Pour rire. Le pays a été trop triste pendant une décennie.

    Le patron de la police algérienne, El Hamel ? On en parlait il y a peu, sans plus. Sauf qu'à l'homme, il manque encore un poste de ministre de l'Intérieur pour apprendre à faire de la politique et il est encore tenté par de dangereuses confusions entre émotions, familles, institutions et emportements. Le soutien d'un journal salissant comme Ennahar ne va pas le servir, même en insultant les gens et les accusant de rouler pour la France (sic) et un privé, sur la base des fiches établies par un ex-ministre de l'Intérieur. La carrière du bonhomme est trop courte pour ce poste. Président ? Pas encore, même s'il confond déjà ambition et précipitation, liberté d'expression et garde-à-vous. Ennahar le salue déjà comme Président et croit le servir en insultant. On sait pourquoi.

    Hamrouche ? Il ne veut pas. Il est dit homme tellement prudent qu'il n'a même plus d'ombre en Algérie, ni de corps, ni de parole. C'est le premier disparu des années 90. Et il n'est pas encore réapparu. Il est dit homme à idées, mais cela ne semble pas le convaincre lui-même au pays du « bras ».

    Aït Ahmed. L'âge et la Suisse. Saïd Sadi ? La retraite et la certitude qu'il n'y a pas de vie prouvée après les années 90. Ni pendant. Pour lui ou pour les autres.

    Benbitour ? Avec Ghardaïa comme arrière-plan, il a plus de chance. Ce n'est pas un guerrier, mais un bon lutteur de classe. Les Algériens ne se souviennent plus de lui.

    Belkhadem ? Oui, s'il offre, comme à son habitude, des passeports de Hadj à 38 millions de personnes à la fois et un burnous. L'homme est sans os politiques. Sans teneur sauf son tampon au front. Il est un homme de main, pas la main.

    C'est à peu près la liste qui reste.

    --- Kamel Daoud, Quotidien d'Oran, 9/01/2014

  • #2
    Kamel Daoud fait le tour des candidats déclarés et non déclarés, les choix sont très limités mais il faut faire avec.

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    • #3
      Je n'avais pas trés bien compris le role d'Ennahar avec la candidature de El-Hamel patron de la DGSN, ci-joint une éclaircissement.

      Le quotidien arabophone Ennahar a dépassé toutes les limites de l’acceptable et violé toutes les régles de la bienséance. Ce quotidien qui se vautre dans le vice du sensationnalisme et du mensonge médiatique vient de porter une grave atteinte à la dignité de notre chroniqueur, l’écrivain et journaliste Kamel Daoud.

      Mercredi, Ennahar a publié une brève offensante où l’éthique et la déontologie cèdent la place aux insultes déshonorantes. Notre chroniqueur Kamel Douad a été donc jeté en pâture à la haine des intolérants et extrémistes de tous bords par ce média infâme pour la simple raison qu’il osé, dans une chronique parfaitement respectueuse de l’éthique journalistique, et publiée par sur notre site, mettre en cause le mariage festif et “prestigieux” du fils du patron de la police algérienne, Abdelghani Hamel. Kamel Daoud a éprouvé la nécessité de s’interroger sur l’organisation en grande pompe de ce mariage pour lequel de nombreux autres policiers ont été mobilisés sans qu’aucun motif légal puisque le devoir d’un policier est, selon la loi, de veiller sur la sécurité des citoyens algériens et non pas de contribuer aux cérémonies prévues par la fête de mariage du fils du directeur général de la DGSN.

      Dans sa chronique Kamel Daoud n’a porté aucun jugement personnel, il n’a guère attaqué la personne d’Abdelghani Hamel ou proféré des propos diffamatoires à son encontre. En revanche, Ennahar qui a éprouvé, lui aussi, la nécessité de faire l’avocat, sans que cela ne soit son rôle, de défendre le patron de la DGSN. Soit ! Ceci dit, ce quotidien a pondu un article qui s’attaque tout bonnement à l’honneur et la dignité de Kamel Douad. Ce dernier est accusé d’avoir écrit sa chronique en échange “d’une coupe de vin” ! Pis encore, Ennahar fait de Kamel Douad, auteur de plusieurs romans, un mercenaire qui aurait écrit ses chroniques sur “commande” ! Face à de telles insultes et offenses, Kamel Doaud a décidé de porter plainte et d’engager des poursuites judiciaires dés demain jeudi contre le quotidien Ennahar pour diffamation et injure.

      Pour sa part, la Rédaction d’Algérie-Focus tient à exprimer sa solidarité et son soutien à Kamel Douad qui régale chaque semaine nos lecteurs avec ses chroniques impertinentes et dérangeantes, mais ô combien nécessaires pour la promotion de la liberté d’expression en Algérie. La Rédaction d’Algérie-Focus interpelle également le Syndicat National des Journalistes (SNJ) et demande que cet inqualifiable dérapage médiatique ne soit pas passé sous silence.

      -- Abdou Semmar, Algerie Focus, janvier 8, 2014

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      • #4
        Je n'avais pas trés bien compris le role d'Ennahar avec la candidature de El-Hamel patron de la DGSN
        Ennahar defend les grands bonnets de la corruption, sources de la manne publicitaire et de protection, prôner la liberté d'expression n'est pas rentable...
        There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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        • #5
          Saha Born

          Ennahar defend les grands bonnets de la corruption, sources de la manne publicitaire et de protection, prôner la liberté d'expression n'est pas rentable...
          Il ne fait que suivre le chemin tracé par les gros médias internationaux, c'est malheureux mais c'est la réalité, pour les journalistes ils ont le choix entre se prostituer ou grever.

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          • #6
            Je n'avais pas trés bien compris le role d'Ennahar avec la candidature de El-Hamel patron de la DGSN
            Ennahar est un journal de la DGSN. Ceci explique cela.

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            • #7
              Merci Zen.man pour la précision.

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              • #8
                Merci Zen.man pour la précision.
                Un devoir. C'est un ami de la DGSN qui me l'a dit. A la parution d'Ennahar, il consacrait l'essentiel de ses pages à l'information qui concerne ce corps.

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                • #9
                  Benbitour ? Avec Ghardaïa comme arrière-plan, il a plus de chance. Ce n'est pas un guerrier, mais un bon lutteur de classe. Les Algériens ne se souviennent plus de lui.


                  Ennahar est un journal de la DGSN. Ceci explique cela.
                  C'est plutôt celui du cabinet présidentiel
                  Spécialité du journal : casser les hommes intègres .. et caresser les islamistes dans le sens du poil

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                  • #10
                    Il a oublié Sofiane Djilali.
                    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                    • #11
                      L'auteur évite d'écrire concrètement; Je n'ai rien compris sincèrement à ce qu'il a rédigé; Toutes ses personnalités sont pour le libéralisme économique ? Si c'est oui, ils ne sont que des pantins du système prédateur mondial !!! Où sont les aspirations anti-impérialistes et anti-colonialistes de la Révolution de Novembre ? Qui les défend, qui les représente ? Si ces personnalités politiques défendent le Capital, qui défend l'indépendance économique de l'Algérie et l'édification d'une économie nationale indépendante ?? Les discours sont abstraits et évitent le concret : quelles sont leurs positions vis à vis de l'économie impérialiste qui empêche notre pays d'avoir son économie nationale développée et autosuffisante pour nos besoins intérieurs et cesser la bazardisation de l'Algérie !!

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                      • #12
                        ma aan'dek ma t'khaiir fi ouled el régime (el_kelba)..."Hacha" celui qui n'a pas flirté avec (soumis à) la mafia qui gouverne le pays.
                        " C’est la rivière qui apporte dans son cours l’espoir aux chercheurs d’or…Elle n’attends jamais de ces derniers qu’ils en remettent dans le sien" (r.b)

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