Riyad Hamadi ( TSA)
Mohamed Raouraoua a fini par céder. La FAF a annoncé, ce jeudi dans un communiqué, que le coach national Vahid Hazlilhodzic est maintenu jusqu’au Mondial brésilien. « Certains articles de presse font état du départ du sélectionneur national Vahid Hazlilhodzic. La Fédération algérienne de football affirme que le sélectionneur national continue d’exercer sa mission à la tête de l’équipe nationale pour la participation à la coupe du monde, Brésil 2014, et cela conformément au contrat qui lie les deux parties », écrit la FAF dans son communiqué.
Ainsi donc, à en croire la FAF, c’est la presse qui a tout fabriqué. L’accusation est trop facile. Mohamed Raouraoua a bien engagé un bras de fer avec Vahid Hazlilhodzic. Et il a perdu. Le président de la FAF a entamé des négociations avec d’autres sélectionneurs et même parvenu à un accord de principe avec l’italien Giovanni Trapattoni. Mohamed Raouraoua cherchait ainsi à pousser l’actuel sélectionneur à accepter de renouveler son contrat jusqu’à la CAN 2015 ou, à défaut, démissionner avant la fin janvier et laisser ainsi la place au nouveau sélectionneur.
Pendant ce temps, Vahid Hazlilhodzic a tenu bon. Il a refusé de s’engager sur un nouveau contrat jusqu’à la CAN 2015. La cause de ce refus semble évidente : il a d’autres pistes plus intéressantes ailleurs. Car, entraîner l’Algérie n’est pas une mince affaire entre les différentes ingérences politiques et le faible niveau des joueurs.
Dans son bras de fer avec Raouraoua, Hazlilhodzic savait qu’il avait beaucoup d’atouts. D’abord, le soutien des joueurs. Durant la crise, le sélectionneur national a été soutenu par son effectif qui le respecte pour le travail accompli. L’entraîneur bosnien sait aussi que l’Algérie ne peut pas se permettre de changer de sélectionneur dans le contexte actuel. Le pouvoir a suffisamment de choses à gérer pour ne pas s’encombrer d’un autre problème sensible.
Enfin, Vahid Hazlilhodzic a réussi à faire qualifier l’Algérie au Mondial, avec des joueurs faibles ou tout juste moyens. Il a fait, en quelques mois, ce qu’aucun autre sélectionneur national n’a réussi à faire. Le renvoyer chez lui à six mois du Mondial aurait été un pari très risqué sur le plan sportif. Sans compter que remercier Hazlilhodzic de cette façon peu élégante aurait été très maladroit et mauvais pour l’image de l’Algérie. Raouraoua devrait se montrer plus prudent dans sa gestion du football national.
Mohamed Raouraoua a fini par céder. La FAF a annoncé, ce jeudi dans un communiqué, que le coach national Vahid Hazlilhodzic est maintenu jusqu’au Mondial brésilien. « Certains articles de presse font état du départ du sélectionneur national Vahid Hazlilhodzic. La Fédération algérienne de football affirme que le sélectionneur national continue d’exercer sa mission à la tête de l’équipe nationale pour la participation à la coupe du monde, Brésil 2014, et cela conformément au contrat qui lie les deux parties », écrit la FAF dans son communiqué.
Ainsi donc, à en croire la FAF, c’est la presse qui a tout fabriqué. L’accusation est trop facile. Mohamed Raouraoua a bien engagé un bras de fer avec Vahid Hazlilhodzic. Et il a perdu. Le président de la FAF a entamé des négociations avec d’autres sélectionneurs et même parvenu à un accord de principe avec l’italien Giovanni Trapattoni. Mohamed Raouraoua cherchait ainsi à pousser l’actuel sélectionneur à accepter de renouveler son contrat jusqu’à la CAN 2015 ou, à défaut, démissionner avant la fin janvier et laisser ainsi la place au nouveau sélectionneur.
Pendant ce temps, Vahid Hazlilhodzic a tenu bon. Il a refusé de s’engager sur un nouveau contrat jusqu’à la CAN 2015. La cause de ce refus semble évidente : il a d’autres pistes plus intéressantes ailleurs. Car, entraîner l’Algérie n’est pas une mince affaire entre les différentes ingérences politiques et le faible niveau des joueurs.
Dans son bras de fer avec Raouraoua, Hazlilhodzic savait qu’il avait beaucoup d’atouts. D’abord, le soutien des joueurs. Durant la crise, le sélectionneur national a été soutenu par son effectif qui le respecte pour le travail accompli. L’entraîneur bosnien sait aussi que l’Algérie ne peut pas se permettre de changer de sélectionneur dans le contexte actuel. Le pouvoir a suffisamment de choses à gérer pour ne pas s’encombrer d’un autre problème sensible.
Enfin, Vahid Hazlilhodzic a réussi à faire qualifier l’Algérie au Mondial, avec des joueurs faibles ou tout juste moyens. Il a fait, en quelques mois, ce qu’aucun autre sélectionneur national n’a réussi à faire. Le renvoyer chez lui à six mois du Mondial aurait été un pari très risqué sur le plan sportif. Sans compter que remercier Hazlilhodzic de cette façon peu élégante aurait été très maladroit et mauvais pour l’image de l’Algérie. Raouraoua devrait se montrer plus prudent dans sa gestion du football national.
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