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Un an après l’attaque : Nouvelles révélations sur l’attaque de Tiguentourine

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  • Un an après l’attaque : Nouvelles révélations sur l’attaque de Tiguentourine

    Le 16 janvier 2013, les hommes de Mokhtar Belmokhtar prenaient d’assaut le site gazier de Tinguentourine à In Amenas. Bilan : 37 personnes tuées dont un Algérien. Un an après, les enquêtes sont toujours en cours pour déterminer les circonstances exactes de cette prise d’otage.
    Etait-il possible de sauver la vie des otages ? Pourquoi les Algériens ont-ils tenu à garder leur opération secrète ? Où se trouvent les terroristes qui ont pu s’échapper ? Un an après l’attaque du site gazier de Tiguentourine, de nombreuses questions n’ont pas été totalement élucidées. El Watan Week-end a réussi à se procurer de nouveaux éléments du dossier.

    Pourquoi les Algériens ont-ils tenu à garder leur opération secrète ?

    Si l’armée a réussi son intervention, selon une source sécuritaire, c’est parce qu’elle a tenu l’heure de l’attaque secrète jusqu’à la dernière minute. Face aux pressions des gouvernements occidentaux et asiatiques, en particulier la Grande-Bretagne, qui craignait pour la vie de ses ressortissants, le plan était simple : interdire toutes les communications téléphoniques entre la Présidence et le commandement de l’armée au profit de messages codés, pour que les Américains n’arrivent pas à connaître l’heure de l’attaque. Ahmed Gaïd-Salah avait même donné carte blanche au commandant sur place, à In Amenas, à la tête de la 4e Région militaire, pour prendre toute décision qu’il estimait nécessaire.


    Aurait-il été possible de sauver plus d’otages ?

    La reconstitution des faits, à Ouargla, en mars dernier, par les katibas 18 et 12 (escadrons de 550 à 1000 soldats, ndlr), le groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale et le GIS (DRS), a permis de comprendre comment les otages ont été tués et de fournir plus de détails aux enquêteurs. «Pour sauver davantage d’otages, il aurait fallu disposer de plus d’informations avant l’attaque et couper la route aux terroristes avant qu’ils n’entrent dans la base», explique-t-on. Selon les militaires qui ont participé à cette opération, pour sauver d’autres otages, il aurait fallu «céder aux provocations» et fournir à Abderrahmane El Nigiri qui demandait des véhicules 4x4 et l’ouverture d’une route sécurisée. «Si la décision a été prise de libérer les otages de force, il a été aussi décidé d’identifier grâce à des méthodes d’espionnage et d’écoute les zones du site où se trouvaient les terroristes», précise une source militaire. C’est ainsi que plusieurs éléments des forces spéciales se sont introduits dans la base en tenue de travail, et par cette technique, ont pu obtenir des renseignements sur le nombre de terroristes.

    Reste-t-il des terroristes en vie ?


    Plus de 30 terroristes ont été tués (de 32 à 38, selon les sources), 7 ont été arrêtés, dont 4 condamnés à perpétuité pour une autre affaire de terrorisme par le tribunal de Ouargla, et 2 autres impliqués directement dans l’attaque ont pu s’échapper (en plus de Mokhtar Belmokhtar). Les Français recherchent, depuis mars 2013, l’homme responsable de la mort de 9 otages : Khelifa Ould Gok. Né en 1978 à Ghadamès, à l’ouest de la Libye, ce Tergui d’origine libyenne était proche de Mokhtar Belmokhtar et d’Abou Ishaq El Afghani, expert en explosifs, élément important d’Aqmi, tué dans l’attaque d’une caserne au nord de la Mauritanie. Recherché en Libye, il aurait rejoint les Phalangistes enturbannés en 1999. Mokhtar Belmokhtar lui aurait demandé de préparer des mines et des ceintures de TNT pouvant exploser à distance. Selon des rapports sécuritaires, l’Algérie a communiqué son identité aux Français. Il se trouverait en ce moment avec Mokhtar Belmokhtar, au nord du Mali.

    Que disent les rapports sur les terroristes ?


    Selon les enquêtes sécuritaires, Lamine Bencheneb et Aberrahmane El Nigiri auraient commis plusieurs erreurs. Inexpérimentés, comparé aux autres membres du Mujao, ils ont continué à communiquer par téléphone, ce qui a permis aux forces de sécurité de les localiser. Si El Nigiri avait quitté la base dans la demi-heure qui a suivi l’attaque, il aurait réussi à s’enfuir avec les otages, les Algériens ayant mis une heure et demie à les encercler. Enfin, les terroristes ont choisi de garder les otages algériens, estimant que cela empêcherait l’armée d’attaquer. El Nigiri a compris son erreur trop tard et a rapidement été dépassé par les événements.

    Connaît-on toute la vérité sur la mort des otages ?


    Selon des rapports de médecins légistes, certains otages ont été tués à bout portant. Les terroristes en ont décapité deux, dont un Japonais. Dix autres ont été tués par l’explosion de ceintures pendant l’attaque de l’armée. Les certificats de décès ont été établis sur la base de ces rapports. Le 18 janvier, le Haut Conseil de sécurité nationale a chargé trois médecins légistes et d’autres experts de se déplacer à In Amenas pour identifier les corps des terroristes et des otages, et la cause de la mort. Ils ont décidé d’accélérer la procédure pour que les autres pays occidentaux ne s’ingèrent pas dans le dossier. En collaboration avec le procureur général d’Illizi, les experts étaient chargés d’établir des rapports et des certificats de décès grâce aux empreintes – surtout pour les travailleurs étrangers – trouvées dans les dossiers de l’entreprise où ils travaillaient. Pour neuf corps, il fallu avoir recours aux tests ADN.

    L'actu :

    -Les ex-otages veulent être intégrés. 104 travailleurs du complexe de Tiguentourine du bureau de l’assistance administrative et technique, dont la plupart étaient otages lors de l’attaque terroriste, ont écrit aux autorités locales d’Illizi pour demander à être intégrés à leur poste (ils étaient contractuels, ils veulent être permanisés). Ils rappellent dans leur lettre, selon El Fedjr, qu’ils avaient lancé une grève en 2012, avant l’accord du ministre de l’Energie en décembre 2012 pour les intégrer à Sonatrach. Mais les autorités n’ont pas tenu cette promesse et les grévistes ne bénéficient que de contrat de trois mois renouvelables à Sonatrach-Statoil. (Ad. M.)

    -Instruction en cours. L’attaque terroriste contre le complexe gazier de Tiguentourine le 16 janvier 2013 est instruite par un juge spécialisé, a déclaré, hier à Alger, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh. Dans une déclaration à la presse en marge d’une séance plénière du Conseil de la nation consacrée au vote du projet de code pénal, le ministre a indiqué que l’affaire de Tiguentourine est «entre les mains de la justice algérienne et l’instruction est confiée à un juge spécialisé comme l’exige la procédure pénale». «Le code de procédure et la loi algérienne autorisent quiconque ayant subi des préjudices suite à cette agression à se constituer partie civile auprès du juge d’instruction ou du tribunal qui aura à statuer sur l’affaire», a précisé le ministre. «Laissons la juridiction spécialisée chargée d’instruire cette affaire poursuivre l’instruction conformément à la loi», a conclu le ministre de la Justice. (APS)

    -La rescapée française témoigne Muriel Ravey, infirmière-urgentiste française, assurait les soins sur le site gazier de Tiguentourine. Lors de la prise d’otages, elle parvient à s’échapper par un trou dans la clôture. Le journaliste français Walid Berrisoul a recueilli son témoignage. In Amenas, histoire d’un piège La Martinière, 2014. (Y. Saïd)

    Aziz M.- El Watan

  • #2
    Si l’armée a réussi son intervention, selon une source sécuritaire, c’est parce...
    Désolé mais c'était un échec cuisant. Des dizaines de morts parmi les otages et le journaleux ose parler de réussite.
    La reconstitution des faits, à Ouargla, en mars dernier, par les katibas 18 et 12 (escadrons de 550 à 1000 soldats, ndlr), le groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale et le GIS (DRS)
    C'est là justement l'origine du problème. Que fait le DRS dans cette affaire ? Si c'était les unité d'élite de l'armée qui étaient à la manœuvre, je pari qu'il n'y aurait même pas eu de blessés. Des unités capables d'en découdre même sans armes.

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    • #3
      El Khabar d'hier donne une version où les opérations étaient chapeautées par le HCS (Boutef compris). Les données sur le terrain auraient permis de conclure à une attaque semblable à la prise d'otages du théâtre de Moscou (2002) qui s'est soldée par 168 victimes. Le chiffre de 100 victimes à Tiguentourine était donc jugé comme acceptable...


      ”الخبر” تعود إلى تفاصيل العملية
      الجيش توقع سقوط 100 قتيل في تيڤنتورين


      في بداية 2013 خضعت السلطات الجزائرية لاختبار حقيقي، فبعد أسبوعين من بداية السنة كانت الجزائر على موعد مع أكبر هجوم يستهدف الأمن الوطني تنفذه جماعة إرهابية جاءت من خارج الحدود، وتشير مصادر عليمة إلى أن الهجوم الإرهابي شكل صدمة حقيقية للجزائر، حيث لم يتوقع أحد أن تتمكن مجموعة مسلحة كبيرة العدد من التسلل إلى موقع استراتيجي وتسيطر عليه.


      في البداية جاءت إشارة مقتضبة من قيادة الدرك الوطني تفيد بوقوع هجوم إرهابي ضد منشأة تيقنتورين، وأن التعامل معها جار للقضاء على الإرهابيين، لكن وبعد أقل من ساعة بدأت معالم الكارثة في الظهور، حيث تبين أن مجموعة مسلحة كبيرة العدد تسيطر على مصنع الغاز بعد أن لغمت أجزاء منه وتمكنت من احتجاز أكثر من 900 عامل منهم 130 أجنبي، وتقرر على ضوء البرقية الثانية التي صدرت في تمام الساعة السادسة ونصف من صباح يوم 16 جانفي 2013 استدعاء المجلس الوطني الأعلى للأمن، وتكليف قائد الناحية العسكرية الرابعة بالتنقل فورا إلى الموقع ونقل 3 وحدات عسكرية متخصصة في مكافحة الإرهاب من القوات الخاصة، ووحدات الدرك المتخصصة في مكافحة الإرهاب ومفرزة التدخل الخاصة، وقوة المهمات الخاصة التابعة للمخابرات ”جيس”، وتجنيد كل وسائل الدولة لمواجهة ما يفترض أنها حالة حرب معلنة ضد الجزائر.

      في ذالك الصباح ناقش المجلس الأعلى الوطني للأمن تداعيات أزمة احتجاز الرهائن واقتحام مصنع الغاز في تيقنتورين، وتوصل الاجتماع الذي ترأسه بوتفليقة وحضره قادة كبار في الجيش والأمن إلى أن عملية تيقنتورين هي محاكاة من التنظيمات الإرهابية في شمال مالي لعمية مسرح موسكو التي تمت عام 2002، وتقرر أن لا مجال للتفاوض مع الإرهابيين، وأن الرد عليهم سيكون بنفس الطريقة التي ردت بها روسيا على عملية مسرح موسكو ولكن بطريقة أكثر إنسانية.


      و 3 وسائل للتجسس على الإرهابيين في تيڤنتورين

      في 16 جانفي 2013 لم تتوفر الكثير من المعلومات لدى المخابرات الجزائرية حول طبيعة الهجوم الإرهابي على مصنع الغاز في تيقنتورين، كل ما توفر حسب مصادر عليمة هو تحذير أمني حصلت عليه المخابرات قبل أيام من الهجوم حول عملية إرهابية وشيكة في الجنوب، بالإضافة إلى تقارير كتيبة الدرك الإقليمية في عين أمناس التي كان أفرادها أول من تعامل مع المجموعة الإرهابية، وفور وقوع الهجوم تقرر على مستوى رئاسة اأكان الجيش ومديرية الاستعلامات والأمن تشكيل غرفة عمليات أمنية في تيقنتورين يقودها جنرال في المخابرات، وقد تقرر أن يكون مقر غرفة العملية في مطار تيقنتورين من أجل إبعاد عمليات التنصت التي بدأتها الولايات المتحدة الأمريكية على الوحدات العسكرية الجزائرية المشاركة في العملية، وكانت المعلومات المهمة تنقل من القوات التي تحاصر تيقنتورين إلى مطار عين أمناس مع مراسل عسكري، بينما كانت باقي المعلومات تنقل مع مراسل عسكري من أجل تجنب عمليات التنصت قدر الإمكان. الوسيلة الأولى للتجسس على الإرهابيين كانت عن طريق التسلل داخل المنشأة، حيث بدأت وحدة متخصصة من خبراء الاستطلاع العسكري التابعة لمجموعة التدخل جيس في التسلل إلى المنشأة، وقد تنكر بعض عناصرها في زي عمال في شركة النفط، كما بدأت وحدة التنصت التابعة لمديرية الاستعلامات والأمن ووحدات التنصت الميدانية التابعة لقيادة الأركان التي نقلت تجهيزاتها بالجو في التنصت على اتصالات الإرهابيين، حيث تعمدت عدم التشويش على المكالمات الهاتفية حتى الدولية منها للحصول على أكبر قدر من المعلومات، وأهمها تحديد موقع كل متصل داخل منشأة النفط ورسم إحداثيات لتحركات الأشخاص في إطار توفير المعلومات تحضيرا للهجوم، كما بدأت طائرة ”ميغ25” معدلة متخصصة في الاستطلاع والتجسس في مسح منطقة شاسعة تقع في محيط عين أمناس، بالإضافة إلى طلعات استكشافية للحدود الليبية الجزائرية التي كانت كل الأدلة تشير إلى أن الإرهابيين تسللوا عبرها، وقدمت الطائرات صورا جوية شديدة الدقة حول الموقع وانتشار الإرهابيين فيه، كما قدمت طائرات الاستطلاع الروسية صورا لمجموعة إرهابية ثانية كانت موجودة داخل الأراضي الليبية، وهي مجموعة الإسناد الثانية للإرهابيين المحاصرين في الموقع، وشاركت في عمليات التجسس التي نفذتها القوات الجوية الجزائرية أيضا الطائرة المتخصصة في التجسس والتنصت والتقاط الصور ”هيسار بيكرافت” الأمريكية، من أجل تزويد القادة العسكريين الميدانيين بالمعلومات الدقيقة، وخلال 24 ساعة من عملية الاقتحام تقريبا كانت الصورة واضحة جدا حول الأوضاع في الموقع المحاصر وتعداد الإرهابيين المشاركين فيه.


      ڤايد صالح طلب من القائد الميداني تقييم عدد القتلى المتوقع قبل تنفيذ عملية الاقتحام

      في مساء 16 جانفي طلب رئيس أركان الجيش الذي كان في اجتماع مغلق ترأسه بوتفليقة مع القادة العسكريين والأمنيين من اللواء قائد الناحية العسكرية الرابعة وهو القائد الميداني الذي عين للإشراف على مجموعة القوات التي تم تشكيلها للتعامل مع الموقف، تقييما أوليا للخسائر البشرية التي كان يمكن أن تنتج عن تدخل القوات الخاصة لتحرير الرهائن وتأمين المنشأة، وتعتمد وحدات التدخل لتحرير الرهائن مبدأ يشير إلى أن الخسائر التي يمكن أن تقع عند تحرير رهائن بالقوة في مواجهة خاطفين يتمتعون بتدريب عسكري جيد تتراوح بين 10 و40%، وهو ما كان يعني أن عدد الرهائن المتوقع سقوطهم في العملية يتراوح بين 80 و300 قتيل، حيث كان عدد الموجودين داخل القاعدة يفوق 900، 130 أجنبي والباقي جزائريون، أما الخسائر بين الأجانب فكان المتوقع أن تكون عالية جدا بسبب أن الإرهابيين عمدوا إلى تفخيخ عدد كبير منهم، وتوقعت تقارير الأمن أن لا يقل عدد القتلى بين الأجانب في حالة الاقتحام بالقوة عن 50، وقد يرتفع العدد في حالة تمكن الإرهابيين من تفجير المنشأة، حيث توصلت وحدة الاستطلاع التابعة لمجموعة جيس التي تسللت للموقع إلى معلومات تؤكد أن الإرهابيين فخخوا أجزاء من المصنع، وكان القرار صعبا حيث توقع مجلس الأمن الأعلى سقوط ما لا يقل عن 100 قتيل بعد انتهاء العملية، وأدرك صانع القرار في الجزائر أن الدول الغربية تراقب عن طريق وسائل التجسس المتطورة لديها الوضع عن كثب، وهو ما يعني تعرض الجزائر لضغوط دبلوماسية شديدة من بعض الدول التي ينتمي إليها الغربيون.


      الاجتماع الحاسم

      رغم المعلومات الشحيحة التي توفرت للقيادة الأمنية والعسكرية السياسية حول طبيعة المجموعة الإرهابية التي اقتحمت الموقع، إلا أن المعلومات الميدانية أكدت أن تعدادها يتراوح بين 30 و50 إرهابيا، لكن المعلومة الأهم التي كانت قيادة الجيش بحاجة ماسة إليها في الساعات الأولى هي: هل يملك الإرهابيون صواريخ مضادة للطائرات وما نوعها، وكانت هذه المعلومة ضرورية جدا من أجل تسهيل استعمال الطائرات المروحية الهجومية وطائرات النقل في العملية، وجاء الرد قبل حلول ليلة 16 إلى 17 جانفي، وقد قرر المجلس الأعلى للأمن الوطني في مساء 16 جانفي أن لا مجال للتحاور مع الإرهابيين وأن عليهم تسليم أنفسهم وتحرير الرهائن دون قيد ولا شرط، وسادت حسب مصادر عليمة في مساء 16 جانفي لدى قادة عسكريين وأمنيين قناعة أن الإرهابيين قلدوا عملية مسرح موسكو التي نفذتها جماعة انفصالية شيشانية في مسرح موسكو، وأدت إلى اختطاف مئات الرهائن داخل المسرح عام 2002، وانتهت بتحرير الرهائن من طرف قوات خاصة روسية لكن الحصيلة كانت ثقيلة، وتقرر أن الرد على طريقة الإرهابيين في تقليد الجماعة الشيشانية يقتضي الرد بالأسلوب الروسي لكن بطريقة أكثر إنسانية لإنقاذ أكبر عدد ممكن من الرهائن الجزائريين والغربيين، لكن الفرق بين العمليتين كان أن الرهائن في مسرح موسكو كانوا في موقع مغلق، بينما ينتشر الرهائن الغربيون والجزائريون في مكان مفتوح، كما أن الضغوط الدولية التي يمكن أن تتحملها روسيا لا يمكن للجزائر مواجهتها بسبب طبيعة الدولتين، وكانت القناعة وسط القادة العسكريين هي أنه لا بد من الرد بقوة شديدة على الارهابيين من أجل ايصال رسالة واضحة مفادها أنه لا مجال أبدا للتحاور معهم للإفراج عن رهائن يختطفون في الجزائر.


      هدية عبد الرحمن النيجيري للجيش

      أدرك صناع القرار في الجزائر المجتمعون في إطار المجلس الوطني الأعلى للأمن أن طول مدة احتجاز الرهائن لا يخدم الجزائر، وهو ما يرغب الإرهابيون في الحصول عليه لأن طول المدة يعني زيادة الضغوط الدولية على الجزائر لإيجاد حل سلمي مع مجموعة إرهابية دموية، وكان القرار الثاني الهام بعد قرار اقتحام الموقع هو أنه لا بد من التعامل بكل سرعة مع الإرهابيين وتحرير الرهائن في أقصر وقت ممكن، لمنع تكوين رأي عام رافض للتدخل لتحرير الرهائن.
      لم يتوقف إطلاق النار أبدا بين الإرهابيين وقوات الجيش والدرك في محيط موقع تيقنتورين طيلة يومي 16 و17 جانفي، حيث كانت المجموعة الخاطفة قد أقامت موقعين دفاعيين في شرق وغرب قاعدة الحياة، كما تسلق إرهابيان موقعين عاليين فوق خزانات الغاز لمراقبة تحركات الجيش في محيط القاعدة وكانا يحملان بندقيتي قناصة، وكانت قوات الجيش تتبادل في كل ساعة إطلاق النار وبعض القذائف مع الخاطفين، وكان هدف الإرهابيين هو منع الجيش من تكوين طوقه الأمني حول الموقع ومنع قواته من الاقتراب لتكوين منطقة عازلة مع قوات الجيش، ووقع الاشتباك الأول فجر 16 جانفي عند محاولة الخاطفين اقتحام حافلة نقل مجموعة من العمال الأجانب كانت محمية بقوة من الدرك، وتصدت قوة الدرك التي كان عناصرها دركيين عاديين ببطولة نادرة للمجموعة ومنعوا عملية الاختطاف الأولى، ثم اقتحمت المنشأة بعد ذلك، وفي يوم 17 جانفي وفي تمام الساعة الرابعة مساء تقريبا، بدأ الاشتباك الكبير الأول بين المجموعة الإرهابية والجيش، حيث حولت مجموعة مسلحة تحتمي برهائن يابانيين، وكانت هذه هدية من لمين بشنب وعبد الرحمن النيجيري قائدي العملية للجيش الذي أمر بإنهاء العملية، ذلك أن بدء أي اشتباك عنيف يعطي الجيش مبررا لإنهاء عملية الاحتجاز، بعد أن أمر عبد الرحمن النيجيري مجموعة إرهابية بمحاولة الخروج عنوة من قاعدة تيقنتورين عن طريق سيارات دفع رباعي يركب في كل وحدة منها عدد من الرهائن المفخخين، واعتقد الأميران أن الجيش لن يمتلك الشجاعة لإيقاف هذه السيارة بالقوة، ووقع اختيار الإرهابيين على مجموعة من الرهائن اليابانيين بالإضافة إلى رهينة بريطاني تعمدوا أن يظهر للطائرة المروحية التي كانت تحلق على ارتفاع عال وهو يركب السيارة، حتى يفهم الجيش أن كل الرهائن الموجودين في السيارات من جنسيات غربية، ووقع الاختيار على الرهائن اليابانيين لرغبة عبد الرحمن النيجيري في إبقاء الرهائن البريطانيين والأمريكيين والفرنسيين كورقة تفاوض أخيرة، وكان هذا على الساعة الثالثة بعد ظهر 17 جانفي، وقرر القائد الميداني أنه لا سبيل لترك الإرهابيين يغادرون المكان، وكان الهدف هو إيقاف السيارات دون التعرض للرهائن، وأطلق قناص كان على متن مروحية مساء يوم 17 جانفي النار على سائق السيارة الأولى، فرد الإرهابيون بتوجيه صاروخ أرض جو من نوع ستريلا على الطائرة العمودية، ثم اشتبكت طائرة عمودية ثانية من نوع ”مي28” روسية بواسطة رشاشاتها الثقيلة مع السيارة الثانية، وهنا عمد الإرهابيون إلى تفجير جثث الرهائن اليابانيين، ومنذ ذلك المساء تواصلت العملية العسكرية ضد الإرهابيين، ثم باشرت قوات متخصصة في مكافحة الإرهاب عمليات اقتحام الموقع وتطهيره من الإرهابيين، إلى أن أعلن عن نهاية العملية
      -
      كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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      • #4
        selon une source sécuritaire, c’est parce qu’elle a tenu l’heure de l’attaque secrète jusqu’à la dernière minute. Face aux pressions des gouvernements occidentaux et asiatiques, en particulier la Grande-Bretagne, qui craignait pour la vie de ses ressortissants, le plan était simple : interdire toutes les communications téléphoniques entre la Présidence et le commandement de l’armée au profit de messages codés, pour que les Américains n’arrivent pas à connaître l’heure de l’attaque. Ahmed Gaïd-Salah avait même donné carte blanche au commandant sur place, à In Amenas, à la tête de la 4e Région militaire, pour prendre toute décision qu’il estimait nécessaire.
        Peut-on croire à de pareilles sources anonymes? Du n'importe quoi.

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        • #5
          enigma a dit:
          Peut-on croire à de pareilles sources anonymes? Du n'importe quoi.
          Tu veux qu'on te donne des noms !

          Et même si on te les donne, tu ne les croieras point. C'est Normal !

          A la limite, on s'en fout des détails. Ils auraient même dû ne jamais communiquer ce genre d'infos sécuritaires pour ne pas donner des ficelles à d'autres terros dans l'avenir !

          En faisant abstration du comment s'est dénoué cette affaire, on en déduit les points importants suivants :

          1/- Un ECHEC FLAGRANT du système sécuritaire algérienne a proteger un site aussi sensible. Le cout de ce désastre n'a pas fini d'être compté jusqu'à ce jour.

          2/- LA STRATEGIE DU MUTISME du pouvoir Algérien ETAIT LA BONNE
          On se souvient TOUS qu'il n'y a pas eu du tout de communication de la part, de nos autorités algériennes, ni de l'armée pendant le déroulement de la prise d'otage.

          Toute la presse national et Internationale versaient dans les hypothèses et les supputations. ET même des journaux mauritaniens d'obedience salafiste relayait des informations échangés avec ces terros.

          Ce mutisme devenait au fil des heures insupportable. Tous les algériens était dans l'embarras!

          Pourquoi le pouvoir algérien ne voulait point communiquer sur ses intentions, même s'il était sous une pression EXTREME de toutes parts ???

          Et on a bien vu comment les US, la France, le Japon, la finlande .., avaient tous réagis, dans les heures qui suivent, et au niveau le plus haut, et voulaient TOUS intervenir pour protéger leurs ressortissants ! C'est pour dire le niveau de pression que nos autorités subissaient !

          Seuls moyens de s'en sortir de cette mauvaise passe, et n'ayant aucun poids politique, ni moyen de communication solide pour contrer les rumeurs qui se répondaient, c'était le mutisme des autorités COMME seule et unique solution.

          Cette façon des algériens de jouer en SOLO, dégageait de facto les gouvernants occidentaux ayant des otages, de leurs responsabilités quant aux morts de cette tragédie.

          Et çà finalement a payé.

          Résultat : Opération réussit.
          1. - Beaucoup d'otages sauvés.
          2. - Indépendance et principe de non ingérence sauvegardés.
          3. - Message Très FORT aux éventuels autres terroristes de la région. Autrement ca aurait créé un précédent très très grave. Et tous les terroristes de la région se seraient tous rués sur nos sites pétroliers et gaziers (en Algérie ou dans le monde).
          4. - Un site gazier presque indemne. Alors que çà pouvait explosé d'un seul coup avec tous les otages.
          5. - ET malheureusement des otages morts. Mais, ca pouvait être pire. Qu'on se le dise !


          Le gros échec de nos autorités dans cette histoire est de ne pas su protéger ce site hautement sensible.

          L'armée a su se rattraper un peu sur cette histoire, en sauvant et des otages et le site gazier. Et même avec ces morts sur la conscience, l'Algérie s'en ai sorti avec les moindres dégats.

          Le cout de cette prise d'otage et cette "NON sécurité" dans les site gaziers, n'a pas fini d'augmenter.

          Mais qu'on se le dise : çà pouvait être PIRE !

          J'espère que çà servira de leçon
          .
          Dernière modification par absent, 10 janvier 2014, 18h24.

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          • #6
            ou la la
            ca craint:
            jam3o rasskom;
            une autre se prepare

            Commentaire


            • #7
              Envoyé par elwerra9
              jam3o rasskom;
              une autre se prepare
              Dominique Strauss Kahn est chez toi....... tu sais ce qui te reste à faire.
              Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

              Commentaire


              • #8
                @Lombardia: j'ai aussi pensé à l'article D'El Khabar que j'ai eu l'occasion de lire hier.

                j'ignore si on peut parle de réussite dans ce genre de situations, mais selon toute évidence, il ne s'agit surement pas d'un echec.

                la réponse a été brutale, des otages on en souffert ce qui est profondément déplorable, mais le bilan aurait très facilement pu être plus lourd.

                franchement, je tire mon chapeau aux soldats et forces spéciales algériens.
                La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

                Commentaire


                • #9
                  Il faut poursuivre en justice tous les journaux qui parlent de cette affaire.

                  On est pas au cinéma comme les Américains.

                  Commentaire


                  • #10
                    l'échec ce n'est pas le denouement, qui est une réussite!!!
                    L'échec des services de sécurités, c'est la prise d'otage sur un site hautement stratégique.

                    Les morts c'est normal, meme les armées les plus sophistiqués savent qu'il y a de grand risque que des otages meurent lors d'une libération (voir les opérations ratées des français en somalie et au niger, voir les différentes prises d'otages aux USA qui se soldent pratiquement toujours par des morts)
                    l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

                    Commentaire


                    • #11
                      Comment pouvez-vous dire objectivement qu'une operation qui sacrifie autant de civils et une operation reussie. J'imagine que etant donné l'etendue de ce succes, vous souhaitez avoir plus d'opertations aussi reussis que celle la?

                      Commentaire


                      • #12
                        Le sahara Occidental avait detraqué les services marocains jusqu a faire des erreurs ..( In Amenas etait la plus grande erreure , l oeration avait touché presque toute les nationalités du monde )

                        posté par elwerra9

                        ou la la
                        ca craint:
                        jam3o rasskom;
                        une autre se prepare
                        .

                        Plutot prépare ton Roi M6 , il va recevoir une valice pleine de documents sur les agissements des services marocains ..

                        les anglais , les français ,les espagnols les USA , le Mali , le Niger , la Mauritanie ne peuvent plus supporter l état voyou , ils commencent à en avoir marre des Kidnapping et des terroristes transfrontalier
                        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                        • #13
                          Comment pouvez-vous dire objectivement qu'une operation qui sacrifie autant de civils et une operation reussie. J'imagine que etant donné l'etendue de ce succes, vous souhaitez avoir plus d'opertations aussi reussis que celle la?
                          Elle est réussie parce que les autres n'auraient pas fait mieux.

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                          • #14
                            @Hibiscus

                            Belani avait répondu à la campagne mediatique marocaine ( belliqueuse ) au sujet de l opération d In Amenas menée par l ANP ..( surement avait senti le chaud venir ..)

                            dans un temps proche !!!! elle va surement éclabousser et salir un pays

                            tu le sais parfaitement qui ???
                            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                            • #15
                              @Hibiscus

                              Pourquoi en ce moment cette campagne mediatique marocaine

                              donc le Maroc avait senti quelque chose venir qui ne va pas contenter les istiqlaliens et le Roi M6
                              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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