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Les indicateurs du progrès

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    Les indicateurs du progrès



    L’embellie des cours du pétrole de ces dernières années a permis au pays de constituer d’importantes réserves de changes au point que l’Algérie a pris une revanche sur l’histoire après avoir fait antichambre, il y a vingt ans, pour subir le plan drastique du FMI. Aujourd’hui, c’est l’Algérie qui a participé au renflouement du fonds de secours de cette institution. Avec 5 milliards de dollars, autant que la Turquie ou la Finlande, deux fois plus que la République tchèque, le prêt algérien en 2012, qui sert, en partie, à atténuer la crise de la zone euro, est l’illustration magistrale de cette santé financière du pays. Des pays du bassin méditerranéen comme ceux de la lointaine Asie envoient délégation sur délégation en Algérie en quête de marchés, de partenariats que notre santé financière, notre solvabilité et surtout notre stabilité attirent…Du textile à Relizane, à l’automobile à Oran en passant par la sidérurgie à Annaba, ou l’hydraulique et l’agriculture au Sud, la révolution du mode de transport en cours avec le tramway dans chaque ville, les usines d’accompagnement à ce formidable bouleversement de la morphologie sociale et industrielle du pays sont les balises des options prises.
    Ceci dit, il ne s’agit pas de s’enfermer dans un satisfecit béat, mais, au contraire, d’utiliser cette «baraka» pour diversifier l’économie, moderniser et développer les infrastructures et créer les mécanismes de facilitation d'investissement et de création d’emplois. Des objectifs élevés au rang de stratégie nationale dont dépend la souveraineté du pays. Sur ce chapitre, l’Algérie peut jouer la carte de la sérénité, pour peu que les forces locales, politiques et économiques fonctionnent sur le registre de la solidarité, du patriotisme économique et du consensus national. Voilà la lecture politique que l’on peut faire des visites que consacrent les membres du gouvernement sous la direction du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, sur l’ensemble du territoire national. Ces inspections sont, bien évidemment, d’une grande importance pour les populations locales, et ceci à plus d’un titre. En effet, au-delà de l’inspection des chantiers et du lancement de projets socio-économiques, des enveloppes conséquentes dégagées pour booster les réalisations, il y a aussi cette passerelle permanente entre les membres du gouvernement et les citoyens qui permet aux uns et aux autres de s’écouter, d’échanger et de saisir la portée des projets en cours... Une pratique dorénavant érigée en tradition inscrite dans ce style de gouvernance pour associer la société civile à toute démarche des pouvoirs publics et créer, de fait, une symbiose entre le sommet et la base. Cette transparence dans l’acte de gérer est, on le constate à chaque visite, une tribune ouverte pour aller au-delà des projets locaux pour mener méthodiquement un travail de pédagogie auprès des citoyens sur la situation globale du pays, que ce soit en rapport avec les dynamiques internes (politiques, économiques, financières, sociales…) ou celles qui nous inscrivent dans un schéma régional et mondial.
    L’Algérien de 2014 a beaucoup évolué… aiguisé, éveillé sa conscience et sa compréhension des défis qui se posent à lui, y compris dans leurs aspects prosaïques, sont enrichis d'éléments féconds qui ont fait défaut à leurs aînés des années 1980. Non préparés, ceux-là, contrairement aux jeunes d’aujourd’hui, n’ont ni vu ni compris sur le moment le double moulinet de l’explosion des structures sociales et politiques sous l’effet de l’effondrement des cours du pétrole et de la dévaluation du dollar. Aujourd’hui, avec un PIB le plus élevé du Maghreb et le quatrième à l’échelle continentale, l’Algérie, grâce à la hausse des prix des hydrocarbures sur les marchés internationaux depuis plus d’une décennie, s’est donné des moyens impressionnants pour concrétiser, dans chaque wilaya et chaque commune, un processus irrésistible de développement économique et social avec, cerise sur le gâteau, un remboursement anticipé de la dette extérieure.
    Certes, le niveau ou le seuil de développement est toujours, pour nous comme pour l’ensemble des pays, une construction permanente … mais là où les pays du Nord marquent le pas, notamment dans la zone euro prise dans un tourbillon de fermeture d’usines et de licenciements massifs, l’Algérie, à son rythme, a renvoyé sous la barre des 10%, le taux de chômage globale. Peu de pays, encore moins ceux de la zone MENA ou du continent Afrique, peuvent avancer pareil taux, même si les primo demandeurs d’emploi de la part des universitaires restent pour l’instant une préoccupation essentielle de l’exécutif.
    M. Koursi



    El Moudjahid

  • #2
    Ce sont la des indicateurs de prospérité ..... Le progrès ou meme la richesse , c'est tout a fait autre chose
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      Je n'avais pas vu que c'est un article paru dans "el moudjahid".
      Iol fallait l'indiquer en haut de page. comme ça j'aurai évité de lire. mais dés les premiéres lignes je soupçonnais déjà qu'il s'agissaitt de "el moudjahid".
      De grace Cell avertis tes lecteurs en haut de page que tu vas leur servir du "El moujahid".

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