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2014, l'année où l'on paiera avec son mobile

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  • 2014, l'année où l'on paiera avec son mobile

    Payer avec son téléphone. Tout simplement. La promesse est alléchante et répétée à l'envi depuis plusieurs années. Pour preuve nous dit-on : 30 millions de Japonais ont déjà fait le pas ! Et si nous, Français, faisions le grand saut en 2014 ?

    Voici près d'un an, le salon mondial du mobile à Barcelone enfonçait le clou en dévoilant les stratégies de Visa, MasterCard et PayPal ; trois mastodontes dont les solutions de paiement mobile débarquent cette année en France.

    En parallèle, trois banques françaises - Société Générale, BNP Paribas, Banque Postale - se sont associées en septembre dernier pour formuler une proposition commune. Le tout étant concurrencé par les hypermarchés Leclerc et Auchan, mais aussi par les géants de l'internet Google, Amazon et bientôt Apple et Facebook.
    "Plus l'achat est rapide, plus le consommateur achète"

    Pourquoi cette ruée sur le porte-monnaie électronique ? L'idée est d'abord de reproduire la facilité des paiements sur les sites de e-commerce via PayPal, où seuls un identifiant et un mot de passe sont nécessaires pour régler son achat.

    Sur une application comme Paylib, il suffit de renseigner ses identifiant et mot de passe de banque, pour ensuite payer directement depuis l'appli. Concrètement, sur un site comme Voyages-sncf.com ou Vente-privee.com, on sélectionne Paylib comme moyen de paiement et c'est tout. Plus besoin d'indiquer son (long) numéro de carte bancaire.
    Saisir les numéros de la carte bancaire, puis le code reçu par SMS, sont synonymes de 40% des abandons d'achat de panier", souligne l'analyste Jean-Philippe Poisson, directeur général du cabinet Elia Consulting.

    Si le paiement, c'est-à-dire l'achat, se voit facilité, alors le e-commerce devrait prendre son envol. Un tel raisonnement a été présenté en 2011 dans le rapport parlementaire Branget-Debré-Mallié, qui prônait le développement du e-commerce en s'appuyant sur une libéralisation des solutions de paiement, notamment électroniques. "Plus l'acte d'achat est rapide, plus le consommateur a tendance à acheter", confirme Jean-Philippe Poisson.

    La démocratisation des porte-monnaies électroniques devrait se faire "d'ici à cinq ans", selon l'analyste, et s'accompagnera d'un important développement du e-commerce. En France, ce dernier représente déjà un chiffre d'affaire de 45 milliards d'euros (en hausse de 20% sur un an), selon la Fédération française du e-commerce et de la vente à distance (Fevad).
    "D'ici 5 à 10 ans, nous paierons tout de cette façon"

    D'autres solutions se profilent dans la veine de Paylib, comme MasterPass de MasterCard. Cette application, connectée au compte bancaire, permet de régler des achats en scannant avec son smartphone un QR code (une image carrée codée) et en renseignant un code PIN. Mais MasterPass va plus loin, en permettant aux mobiles équipés d'une puce NFC (système de communication sans fil) de payer en posant son téléphone sur un terminal de paiement.
    Nous adaptons simplement notre expertise de la carte bancaire au mobile", plaide Jorn Lambert, directeur des produits numériques chez MasterCard.

    Plus que faciliter le paiement sur internet, l'objectif affiché par MasterCard est à terme de remplacer l'argent liquide. La société américaine imagine déjà de nombreux concepts : dans un magasin de meubles, scanner le code placé sur les meubles suffit pour payer ; en grande surface, on règle ses courses en approchant son mobile d'une borne... "D'ici cinq à dix ans, nous paierons tout de cette façon", pronostique Jorn Lambert.

    Même pari du côté de Visa qui propose une solution similaire, baptisée V.me, et déjà adoptée par le groupe Banque Populaire et Caisse d'épargne (BPCE), et par LCL (filiale du Crédit Agricole).

    Alors puce NFC ou application dédiée ? Le choix n'est pas encore tranché. "Actuellement, on assiste à une multiplication des solutions", souligne Jean-Philippe Poisson. "Toutes vont se développer en parallèle, mais au final il n'en restera qu'une."
    Google et Amazon dans les rangs

    Les acteurs de la banque doivent toutefois compter avec une concurrence venue de l'internet. En tête : PayPal. Celui qui s'est imposé sur les paiements sur internet compte bien poursuivre sa success story sur les mobiles.

    L'Américain propose une solution permettant de payer depuis son mobile en ligne, comme en boutique, via une application paramétrée qui recense également les boutiques équipées. A terme, l'appli devrait même permettre de passer commande avant d'arriver en magasin et de payer une fois géolocalisé à l'intérieur, sans faire la queue. Un système déjà en place aux Etats-Unis et qui devrait arriver en France cette année.

    "Il y a 14 ans, PayPal inventait le premier portefeuille virtuel", vante Hill Ferguson, directeur de la branche mobile chez PayPal. "Désormais, nous étendons le portefeuille numérique au mobile. Je vous parie que d'ici 10 à 15 ans, le portefeuille traditionnel aura disparu, parce qu'après tout il ne contient que des données..."

    Mais PayPal n'est pas le seul dans les rangs. Amazon et Google suivent de près. Les deux géants proposent leur propre solution de paiements, Amazon Payments et Google Wallet, compatibles avec des sites de e-commerce (pour l'heure uniquement aux Etats-Unis). Apple pourrait suivre avec son identifiant iTunes, comme l'illustre plusieurs brevets déposés qui transformerait l'iPhone en terminal de paiement.



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