Bonsoir tout le monde
je voulais partager avec vous ce superbe article de Djoudi Atoumi, sur Le colonel Amirouche entre Légende et Histoire. La longue marche du lion de la Soummam. Témoignage authentique d’un ancien officier de l’ALN en kabylie 1956-1962. Livre publié à compte d’auteur il fait la comparaison entre deux hommes marqués l'histoire d'algerie
La mort du colonel AMIROUCHE
Je fis une relation entre la mort d’Amirouche à Boussaada et la fin de la révolte de 1871 . Quelques trois décennies avant le siècle dernier , Mokrani et ses deux frères et cheikh Ahedad avaient mené le soulèvement contre les armées de l’Empire. Les combats s’étaient poursuivis jusque dans le Sahara par Boumezrag. Ce dernièer fut précisément capturé par les soldats français à Touggourt, le 20 janvier 1872.
Nous sommes tentés de faire le rapprochement entre ces deux grands événements dans l’Histoire de l’Algérie et à quelques centaines de kilomètres seulement : la présence du résistant Boumezrag à Touggourt, alors qu’il était plus en sécurité dans les montagnes de Kabylie et celle d’Amirouche dans la rocaille du djebel Thameur, à Boussaada ? Leur particularité, c’est que tous deux, n’avaient pas cantonné leur combat en Kabylie.
La mort d’Amirouche fut terrible. Voici un extrait de cette annonce, telle que chantée par les populations des Bibans :
Taqcit n Si Amirouche
Ay atmaten lah elhedd, d rebbi aka i g jerred
D elmudah u y fechlara
Ne tef seg rebi whed, s ennig is ulahed
Tura naab’d chakhssiya
Ma dh Amirouche yestechhed, yemut dha mjahed
Aafumtas a lawliya
Ismiss def dunya y khelfed, macchi ath itsu had
Akhatar lssas is yesfa
D elkhatvat is yeqqar ed, y risala y recheded
Y at wassi ghaf lkhawa
Dhi laam n 55 yekh dmad, y laq a njahed
Aw lahed a mkan yedja
Da abrid n Tunis ay eqsed, seg gwul ur yezri hed
Armi yubed Bussaada
Zigh y ratissage y hassled, leslek u lahed
Ennan ay id d el baayaa
Ya rassul a muhamed, d eFransa tqers ed
Mi faqen dhin I guela
Lizaviu hedlalfend, lantiri tkhebded
Tchaal tmes I lqaa
A rebbi walik elhemd, zaaima s tabaned
D lhay ur thatifnara
Mkul akhabith yesawled, Achour y louhqed
Ennan as awk dh wina
je voulais partager avec vous ce superbe article de Djoudi Atoumi, sur Le colonel Amirouche entre Légende et Histoire. La longue marche du lion de la Soummam. Témoignage authentique d’un ancien officier de l’ALN en kabylie 1956-1962. Livre publié à compte d’auteur il fait la comparaison entre deux hommes marqués l'histoire d'algerie
La mort du colonel AMIROUCHE
Je fis une relation entre la mort d’Amirouche à Boussaada et la fin de la révolte de 1871 . Quelques trois décennies avant le siècle dernier , Mokrani et ses deux frères et cheikh Ahedad avaient mené le soulèvement contre les armées de l’Empire. Les combats s’étaient poursuivis jusque dans le Sahara par Boumezrag. Ce dernièer fut précisément capturé par les soldats français à Touggourt, le 20 janvier 1872.
Nous sommes tentés de faire le rapprochement entre ces deux grands événements dans l’Histoire de l’Algérie et à quelques centaines de kilomètres seulement : la présence du résistant Boumezrag à Touggourt, alors qu’il était plus en sécurité dans les montagnes de Kabylie et celle d’Amirouche dans la rocaille du djebel Thameur, à Boussaada ? Leur particularité, c’est que tous deux, n’avaient pas cantonné leur combat en Kabylie.
La mort d’Amirouche fut terrible. Voici un extrait de cette annonce, telle que chantée par les populations des Bibans :
Taqcit n Si Amirouche
Ay atmaten lah elhedd, d rebbi aka i g jerred
D elmudah u y fechlara
Ne tef seg rebi whed, s ennig is ulahed
Tura naab’d chakhssiya
Ma dh Amirouche yestechhed, yemut dha mjahed
Aafumtas a lawliya
Ismiss def dunya y khelfed, macchi ath itsu had
Akhatar lssas is yesfa
D elkhatvat is yeqqar ed, y risala y recheded
Y at wassi ghaf lkhawa
Dhi laam n 55 yekh dmad, y laq a njahed
Aw lahed a mkan yedja
Da abrid n Tunis ay eqsed, seg gwul ur yezri hed
Armi yubed Bussaada
Zigh y ratissage y hassled, leslek u lahed
Ennan ay id d el baayaa
Ya rassul a muhamed, d eFransa tqers ed
Mi faqen dhin I guela
Lizaviu hedlalfend, lantiri tkhebded
Tchaal tmes I lqaa
A rebbi walik elhemd, zaaima s tabaned
D lhay ur thatifnara
Mkul akhabith yesawled, Achour y louhqed
Ennan as awk dh wina