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CONVOCATION DU CORPS ÉLECTORAL ..Le calme trompeur

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  • CONVOCATION DU CORPS ÉLECTORAL ..Le calme trompeur

    Les observateurs affirment que tout est suspendu à la décision que prendra le président sortant.
    C'est le vide sidéral. A quelques jours de la convocation du corps électoral, l'espace politique algérien est figé. Aucune visibilité ni le moindre indice sur les tournures de cette présidentielle censée être capitale pour l'avenir politique du pays. Le flou qui règne sur l'horizon politique ne semble pas près de céder place. Les observateurs de la scène politique estiment que la convocation du corps électoral, prévue pour vendredi prochain, est loin de montrer l'autre partie de l'iceberg.
    Pour eux, cette procédure est une simple formalité dictée par la Constitution.
    Les observateurs affirment que tout est suspendu à la décision que prendra le président sortant. Tant que Abdelaziz Bouteflika n'a pas annoncé sa candidature ou pas à sa propre succession, aucune lecture n'est valable. En tout cas, une chose est sûre, la déclaration du Président Bouteflika sera l'élément déclencheur de la fièvre électorale. Le président va-t-il se présenter? Au FLN, c'est plus qu'une évidence. «Il n'y a plus de doute sur ça, le président se présentera à un 4e mandat», assure Djamel Ould Abbès en marge de la rencontre nationale du FLN tenue samedi dernier au complexe Mohamed-Boudiaf.
    Le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, a été affirmatif en déclarant: «Le président sera notre candidat.» Pour lui, le FLN ne soutiendra que la candidature de Bouteflika. Or, même si les partisans du 4e mandat sont passé à la vitesse de croisière ces derniers temps, il n'en demeure pas moins que seule une déclaration solennelle du premier concerné pourra clarifier les choses et libérer la scène politique. Une fois l'annonce faite, les candidats vont se bousculer au portillon. Cette attente prend sérieusement en otage les candidats qui ambitionnent de régner à la tête du pays. Ils sont nombreux à surseoir leur candidature à la décision du président sortant. Ces derniers risquent d'être pris de court par le facteur temps.
    Même au cas où le président ne se présenterait pas, les candidats de l'ombre n'auront pas suffisamment de temps de se préparer à l'événement. C'est le cas évidemment de Abdelaziz Belkhadem qui n'a jamais caché son ambition de présider le pays.
    Jusqu'à présent, seul l'ancien chef de gouvernement, Ali Benflis, semble être prêt pour entamer la bataille de la présidentielle.
    Le candidat malheureux de 2004 se prépare à annoncer sa candidature officielle le 19 janvier prochain, soit juste après la convocation du corps électoral. M.Benflis a préféré mettre en place ses structures de campagne avant de dévoiler son projet politique au public. Ce dernier se présente comme étant le seul candidat potentiel qui fera face à la candidature du président sortant.
    Les autres candidats, bien qu'ils se soient manifestés il y a quelques mois, n'arrivent pas à sortir de l'ombre. Il s'agit de l'ancien chef de gouvernement Ahmed Benbitour, du président du FNA, Moussa Touati, de Djilali Soufiane, président du parti Jil el Djadid (la nouvelle génération, Ndlr) et de l'écrivain Yasmina Khadra, directeur du Centre culturel algérien à Paris. Il en est ainsi, de Kamel Benkoussa, un Algérien établi à Londres et du milliardaire franco-algérien Rachid Nekkaz. La liste est encore ouverte puisque d'autres candidats sont attendus. Les islamistes, de leur côté, risquent d'être le grand absent de cette élection.
    La volonté affichée au départ pour un pacte politique se réduit chaque jour un peu plus comme une peau de chagrin.
    La lutte pour le leadership fausse sérieusement leurs calculs politiques. Par ailleurs, et malgré ce flou, l'administration n'a pas perdu de temps pour mettre en place toute l'architecture électorale.
    La révision du fichier électoral est sur le point de démarrer. Un autre chantier, la supervision de l'élection présidentielle. Le ministre de la Justice, Tayeb Louh, avait déclaré jeudi dernier que son département a entamé les démarches pour mobiliser les magistrats à la supervision du scrutin.

    Par Nadia BENAKLI
    13/01/2014
    l expression dz
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Les observateurs affirment que tout est suspendu à la décision que prendra le président sortant.
    c'est grave ...
    وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

    Commentaire

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