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CONSTANTINE : La nouvelle ville Ali-Mendjeli replonge dans la terreur

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  • CONSTANTINE : La nouvelle ville Ali-Mendjeli replonge dans la terreur

    À la nouvelle ville Ali-Mendjeli avec ses 200 000 habitants, la guerre des gangs fait rage. Des centaines de jeunes, à l’avenir incertain, s’affrontent sans répit, sur fond de vengeance, depuis plusieurs mois déjà. Les affrontements se sont durcis dans la nuit de vendredi à samedi, entre les jeunes désœuvrés, anciens habitants des quartiers populaires d’Oued El Had et Fedj Errih, et relogés à la nouvelle ville Ali-Mendjeli (unité de voisinage 14), dans le cadre du programme de résorption de l’habitat précaire. La rancune à l’origine de ce pourrissement couvait déjà depuis l’Aïd El Adha, où des jeunes armés de sabres et fusils à harpon se sont livrés à une véritable guérilla et qui aura duré presque toute la nuit du 19 novembre dernier.

    Les mêmes scènes de violence ont été constatées hier. La population a passé une nuit blanche où les fenêtres des immeubles ont été prises pour cible, ainsi que tout ce qui était sur le passage des assaillants. En effet, ce sont les habitants qui se retrouvent, malgré eux, coincés dans cette guerre de gangs qui ne dit pas son nom. “Des hordes armées d’épées longues d’un mètre, des cocktails Molotov et de grosses pierres se sont livrées à des combats durant toute la nuit et toute la journée de samedi”, témoigne un habitant de l’unité de voisinage (UV14). “Nous avons, tout le temps, peur de nous retrouver en pleine bagarre, car les jeunes ne font aucune distinction, tout y passe”, dira un autre, tout en déplorant l’inaction des services de sécurité. Il faut dire que pas moins d’une trentaine de véhicules des forces anti émeutes ont été mobilisés depuis la nuit de jeudi. Cependant, ces derniers auraient reçu l’instruction de ne pas intervenir. “Ce serait envenimer une situation qui se trouve, déjà, sur une corde raide”, selon des sources sécuritaires. Il va sans dire que le climat politique ne permet pas ce genre de troubles qui mènera nécessairement à une fronde qui sera difficile à maîtriser, d’autant que nous sommes à trois mois de l’élections présidentielle. Au moment où nous mettons sous presse, les affrontements se poursuivent entre les deux gangs. Des sources parlent de plusieurs blessés dans les deux camps. Du côté de la Direction générale de la Sûreté nationale, c’est le black-out.


    Liberté
    12.01.14
    كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

  • #2
    Une bataille rangée entre habitants fait deux blessés

    Deux blessés graves ont été enregistrés hier dans une bataille rangée entre les habitants de l'Unité de voisinage n°14 à la nouvelle ville Ali-Mendjeli à Constantine.
    Les deux individus sont, d'après nos sources, dans un état comateux. Jusqu'à hier, les actes de vandalisme et la bataille de rue entre gangs, des habitants en majorité, se sont poursuivis à l'unité de voisinage n°14 à la nouvelle ville Ali Mendjeli. Un important dispositif de sécurité a été déployé hier pour soutenir les forces de l'ordre déjà en place depuis vendredi.

    Les affrontements avec cocktails Molotov, épées et jets de pierre du haut des toits des immeubles ont fait des blessés dont le nombre n'est pas connu. Des familles, du rez-de-chaussée et du premier étage, ont fui leurs domiciles.

    Les élèves du CEM, le seul collège de cette unité, sont privés de classe, l'établissement a complètement été saccagé.

    Un quadragénaire, qui s'est enfui avec sa famille, témoigne en déclarant que des gens «entrent dans des maisons, mettent le feu et volent tout ce qu'ils trouvent. Plusieurs habitations ont été attaquées au cocktail Molotov».

    Il nous a expliqué que les premiers habitants issus de Fedj Errih pratiquaient le racket dans des immeubles avoisinants, avant que ceux de Oued El Had ne viennent pour leur tenir tête, leur réclamant leur part, notamment, dans les parkings et autres secteurs d'activités illégaux.

    Ces habitants, issus des bidonvilles et installés dans des immeubles neufs, n'arrivent pas à se détacher de leurs «mauvaises» habitudes.

    C'est une situation complexe générée par, pas seulement des jeunes ou des gangs, mais des familles entières, selon nos sources. Pour preuve, nos sources parlent «de femmes, d'hommes âgés impliqués dans ces actes barbares».

    Cette bataille rangée remonte à quelques mois déjà lorsque des échauffourées ont éclaté à plusieurs reprises entre jeunes, appartenant à des gangs en quête d'un nouveau territoire.

    Le quartier retrouvait le calme de temps à autre. La dernière accalmie en date remonte à une vingtaine de jours, suite à l'intervention du président de l'APC d'El Khroub qui a organisé une rencontre entre les antagonistes, des clans de Fedj Errih et de Oued El Had, les anciennes appellations des bidonvilles d'où sont originaires les habitants de l'UV 14.

    Néanmoins, cette médiation a échoué tout comme celles initiées par des imams et des sages qui n'ont pas réussi à mettre un terme à cette situation qui perdure.

    «La délocalisation aléatoire de la population vers des groupements d'habitats, sans considération de l'effet sociologique et urbain, entraîne parfois des risques de ce genre», a expliqué B. M., enseignant en sociologie, qui comme tout le monde à la ville des Ponts, regrette ce qui se passe.


    Le Temps d'Algérie
    12.01.14
    كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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    • #3
      كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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