ne énième expédition à la recherche d’un des félins les plus insaisissables au monde. Selon El Economista, cette équipe de chercheurs a effectué 8 expéditions et marché plus de 1.000 KM d’avril 2011 à dimanche dernier, depuis le cours bas du fleuve Draâ aux montagnes Aydar, des régions où le félin a été aperçu pour la dernière fois par des nomades il y a 20 ans. Car en 1992, l'armée marocaine a tué l'un des derniers guépards saharien. Un an plus tard, un autre a été repéré par des nomades et un dernier a été capturé. Depuis, plus rien. D’ailleurs, aucun guépard n’a jamais été photographié ni même vu pendant les excursions sur nos contrées, selon les rares sources officielles disponibles.
Une première photo en 2002
Photographiée pour la première fois en 2002, au Niger, le Guépard du Saharien (ou Saharien) possède un pelage clair et des taches plus espacées que celles des guépards des savanes. Selon l’union mondiale pour la nature(UICN), la région la plus favorable à sa survie se trouve dans les écosystèmes s’étendant entre le Maroc et l’Algérie à l’est et la Mauritanie au sud-est.
Toujours selon la liste rouge de l’UICN, il existe 250 individus matures pour l’ensemble de la région du Nord-Ouest de l’Afrique. « Le guépard saharien est dans un danger critique d'extinction, mais on ne sait pratiquement rien de sa population », annonçait en 2009 la biologiste Anglaise Sarah Durant, qui a réussi à photographier un Guépard Saharien en Algérie.
L’équipe espagnole jette l’éponge
En revanche, l'équipe espagnole dirigée par Gil Sánchez n’a pas eu cette chance. En décembre dernier, lors d’une conférence à Avilés, Gil Sánchez avait pourtant fait montre d’un optimisme à toute épreuve, assurant qu’il y aurait 38 guépards Sahariens en terre marocaine. Et pour cause, son équipe qui travaille en collaboration avec les universités et Mohammed V de Rabat et Juan Carlos de Madrid, a repéré quelques proies idéales des guépards Sahariens, en l’occurrence les gazelles de Cuvier.
Cet indice révélateur n’empêche qu’après après huit voyages sans succès et des recherches sur une zone qui s’étend sur plus de 20.000 kilomètres carrés, l’équipe compte jeter l’éponge, faute de moyens. « Notre logistique est très limitée et la région est vaste, et il arrive un moment où vous ne pouvez plus avancer », regrette Gil Sánchez dans les colonnes d’El Economi
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