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Une rescapée française d'In Amenas : "Je veux la vérité"

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  • Une rescapée française d'In Amenas : "Je veux la vérité"

    EXCLUSIF - Il y a un an, des terroristes s'emparaient du site gazier d'In Amenas en Algérie. La seule rescapée française de cette attaque, Murielle Ravey, infirmière urgentiste, témoigne pour la première fois.
    Vous avez survécu à l'attaque terroriste du site gazier d'in Amenas, le 16 janvier 2013, en vous cachant pendant les vingt-cinq premières heures puis en prenant la fuite avec un groupe de travailleurs algériens. Avec le recul, comment avez-vous fait pour réussir?
    Je suis infirmière et j'ai travaillé pendant plus de quinze ans pour le service de santé des armées dans des hôpitaux parisiens mais aussi au Kosovo. Mon expérience professionnelle m'a permis de garder le contrôle de mes émotions. Bien entendu, je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie, je craignais à chaque seconde de mourir mais je ne me suis pas effondrée, je ne voulais pas subir. Et je savais également que la seule solution était de s'évader. Non seulement parce qu'on savait que les terroristes se livraient sur la base-vie, dont nous étions éloignés, à des exécutions sommaires, mais parce qu'on a *entendu par radio l'un de leurs chefs menacer de faire sauter l'usine. Or, comme notre équipe de sécurité était juste à côté, cela signifiait qu'on sauterait avec. Pour échapper à cette double terreur, il fallait donc s'enfuir, passer la clôture et prendre un dernier risque à pile ou face : soit se faire reprendre par les terroristes, soit se retrouver du côté de l'armée algérienne.
    Ce qui n'allait pas de soi?
    Je ne parle pas l'arabe, mais mes collègues algériens disaient, et ils connaissent bien leur armée, que les soldats pouvaient nous prendre pour des terroristes et nous tirer dessus. A posteriori, on voit bien qu'ils n'ont pas fait dans la mesure, lorsqu'ils ont donné l'assaut, ils ont vraiment tiré dans le tas… [le bilan total de l'attaque par les djihadistes puis de l'assaut par l'armée est de 37 morts parmi les otages].
    L'enquête que Walid Berrissoul publie à la suite de votre témoignage* montre que la prise d'otages a sans doute été facilitée par des complicités et par un relâchement de la sécurité sur le site dans les semaines précédentes. Vous le saviez?
    Pas à ce point. Si je l'avais su, mon Dieu, je n'aurais jamais mis les pieds là-bas. Quand je suis arrivée, les printemps arabes venaient de commencer, le site nous était vanté comme des plus sûrs et l'armée *algérienne était la seule responsable de la sécurité pour nous protéger. Ce que l'on ne savait pas, c'est qu'il y avait eu des menaces terroristes visant des sites pétroliers et gaziers dans le Sahara. Ce que j'ai compris par la suite, c'est que BP et Statoil, les deux entreprises impliquées sur place, n'avaient pas pu mettre en place les dispositifs de sécurité qu'elles souhaitaient et que des protocoles de sécurité n'avaient pas été réactualisés après la chute de Kadhafi dans la Libye voisine. La grève des chauffeurs touareg sur le site avait également perturbé le bon fonctionnement des procédures. Enfin, nous savions que le directeur de la sécurité, un Britannique, menait une enquête sur la venue récente d'hommes en armes dans les bureaux de l'usine (ce qui est formellement interdit). Lorsque je suis revenue de mes vacances de Noël le 27 décembre, le couvre-feu avait été décalé d'une heure sans que personne ne l'explique.
    Cet homme, Paul Morgan, l'un des premiers expatriés à mourir lors de l'attaque, est venu vous voir peu de temps avant la prise d'otages…
    Oui, il s'est confié à moi comme beaucoup de travailleurs employés sur le site et il m'a avoué qu'il achevait sa dernière vacation, qu'il s'en allait, que la sécurité "lui échapp[ait] totalement" et qu'il "ne [pouvait] plus rien contrôler". Cela m'a inquiétée, mais comme je préparais en même temps un exercice de simulation d'accident grandeur nature, curieusement *annulé à la dernière minute, je n'ai pas pris le temps d'y réfléchir.
    Vous avez donc l'impression, encore plus forte aujourd'hui, que l'on continue de vous cacher des choses…
    Je constate que le site d'In Amenas* rapportait 27 millions de dollars par jour en rentrée de devises, que cette zone militaire était fermée à toute personne étrangère au site, qu'elle était *observée par des drones et surveillée par les services de sécurité algériens réputés pour être très puissants. Or un groupe terroriste a pu planifier et exécuter cette attaque en entrant sur le site quasiment comme pour une "journée portes ouvertes". Il se trouve que ce jour-là, 16 VIP étrangers devaient y déjeuner. Je me pose donc la question : l'armée algérienne est-elle particulièrement incompétente ou bien…?
    Ou bien les terroristes étaient très bien renseignés?
    De toute évidence, ils l'étaient. Et je comprends que des ouvriers de l'usine, défavorisés par le sort qui est réservé à leur région en termes d'autonomie et d'économie, aient pu collaborer avec eux. On dit d'ailleurs que certains d'entre eux ont indiqué aux terroristes les chambres des expatriés à fouiller.
    Qu'êtes-vous devenue depuis un an?
    J'ai fui Paris et suis partie me mettre au vert, dans le nord de l'Europe. J'ai perdu mon travail et mes revenus. J'ai la chance d'être soutenue par l'association des victimes du terrorisme mais je n'aime pas ce terme de "victime". Je suis heureuse de m'en être sortie la tête haute et je me dis qu'"ils ne m'ont pas eue". Mais une immense tristesse m'envahit lorsque je pense à mes collègues assassinés et je reste en colère face à mes questions sans réponses.
    .

    François Clemenceau - Le Journal du Dimanche
    samedi 04 janvier 2014

  • #2
    un petit filtre s'impose

    Tout est dit ci dessous le reste n'est que supputation

    "Non seulement parce qu'on savait que les terroristes se livraient sur la base-vie, dont nous étions éloignés, à des exécutions sommaires, mais parce qu'on a *entendu par radio l'un de leurs chefs menacer de faire sauter l'usine. Or, comme notre équipe de sécurité était juste à côté, cela signifiait qu'on sauterait avec. Pour échapper à cette double terreur, il fallait donc s'enfuir, passer la clôture et prendre un dernier risque à pile ou face : soit se faire reprendre par les terroristes, soit se retrouver du côté de l'armée algérienne.
    Ce qui n'allait pas de soi?"

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    • #3
      @elwarre9

      Rien d exclusivité , le mal est fait par les terroristes transfrontaliers , plusieurs nationalités touchées ..

      Déjà les commendataires devinent ce que va venir de l Algerie ..

      les révélations attendus vont donner des sueurs froides aux commendataires
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

      Commentaire


      • #4
        Rien d exclusivité , le mal est fait par les terroristes transfrontaliers , plusieurs nationalités touchées ..

        Déjà les commendataires devinent ce que va venir de l Algerie ..

        les révélations attendus vont donner des sueurs froides aux commendataires
        Les bonnes questions qu'il faut se poser, est pourquoi un groupe terrorite arrive à prendre sous son controle un site:
        1.
        Quand je suis arrivée, les printemps arabes venaient de commencer, le site nous était vanté comme des plus sûrs et l'armée *algérienne était la seule responsable de la sécurité pour nous protéger.
        2.
        Je constate que le site d'In Amenas* rapportait 27 millions de dollars par jour en rentrée de devises, que cette zone militaire était fermée à toute personne étrangère au site
        3.
        Et je comprends que des ouvriers de l'usine, défavorisés par le sort qui est réservé à leur région en termes d'autonomie et d'économie, aient pu collaborer avec eux.
        Donc le mal est fait par les dérigeants algeriens, avant celui des térorristes.

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        • #5
          être déterminé à combattre les terros n'est pas donné à tout le monde et surtout aux esclaves

          leurs histoire de tijantourine ( pas tiguentourine ) se résume en :

          كان هنا و راح
          Ta réponse a quoi à faire avec le sujet?
          on parle d'une victime d'un fait reel qui a donnée son temoignage et pas des haines des uns et des autres.

          Commentaire


          • #6
            @Ichweiter

            Rien d exclusivité , le mal est fait par les terroristes transfrontaliers , plusieurs nationalités touchées ..

            Déjà les commendataires devinent ce que va venir de l Algerie ..

            les révélations attendus vont donner des sueurs froides aux commendataires

            ça te dit rien , des marocains affilés au MUJAO arrêtés ....
            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

            Commentaire


            • #7
              Envoyé par Ichweiter
              Les bonnes questions qu'il faut se poser...
              Ce n'est vraiment pas à un makhzani comme toi de nous dire quelle question il fait se poser..... tout ce qui peut t’intéresser, c'est de savoir que l’Algérie continuera à soutenir la cause sahraouie et que la frontière du cannabis restera fermée.
              Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

              Commentaire


              • #8
                @Ichweiter

                Rien d exclusivité , le mal est fait par les terroristes transfrontaliers , plusieurs nationalités touchées ..

                Déjà les commendataires devinent ce que va venir de l Algerie ..

                les révélations attendus vont donner des sueurs froides aux commendataires

                ça te dit rien , des marocains affilés au MUJAO arrêtés ....
                T'as peut être pas bien lus, donc je vais repetrer:
                Les bonnes questions qu'il faut se poser, est pourquoi un groupe terrorite arrive à prendre sous son controle un site:
                1.
                Citation:
                Quand je suis arrivée, les printemps arabes venaient de commencer, le site nous était vanté comme des plus sûrs et l'armée *algérienne était la seule responsable de la sécurité pour nous protéger.
                2.
                Citation:
                Je constate que le site d'In Amenas* rapportait 27 millions de dollars par jour en rentrée de devises, que cette zone militaire était fermée à toute personne étrangère au site
                3.
                Citation:
                Et je comprends que des ouvriers de l'usine, défavorisés par le sort qui est réservé à leur région en termes d'autonomie et d'économie, aient pu collaborer avec eux.
                Donc le mal est fait par les dirigeants algeriens, avant celui des térorristes.

                Commentaire


                • #9
                  @houari16

                  Tu me le laisses stp (ne lui réponds pas)..... je vais me marrer.
                  Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

                  Commentaire


                  • #10
                    @Ichweiter

                    le SO la cause ..et l amateurisme du Maroc ..

                    Détourner les regards vers le Sahel et abattre l Algerie ne collent plus ..

                    Faut s attendre au pire .....
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                    Commentaire


                    • #11
                      @Ichweiter

                      le SO la cause ..et l amateurisme du Maroc ..

                      Détourner les regards vers le Sahel et abattre l Algerie ne collent plus ..

                      Faut s attendre au pire .....
                      Donc c'est la faute du Maroc, si l'Algerie a mal assumer la protection de ses resources en devises sur la terre des sahraouis et des touaregues?

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                      • #12
                        Tu te fatigues pour rien.... tout ce qui peut t’intéresser, c'est de savoir que l’Algérie continuera à soutenir la cause sahraouie et que la frontière du cannabis restera fermée.
                        Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

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