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Les équipementiers auto imposent la technologie française aux Etats-Unis

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  • Les équipementiers auto imposent la technologie française aux Etats-Unis

    La Tribune par Alain-Gabriel Verdevoye, à Detroit | 14/01/2014,

    Si Renault et PSA ne sont plus présents depuis longtemps, Valeo et Faurecia sont, eux, en très forte croissance aux Etats-Unis. Les deux fabricants de systèmes pour l’automobile multiplient les usines. Ils sont appréciés pour leur savoir-faire.

    Renault est absent depuis la fin des années 80, PSA depuis le début des années 90. Si les constructeurs tricolores brillent par leur absence, les grands équipementiers français, eux, sont très présents aux Etats-Unis. Ils y sont appréciés pour leur savoir-faire.

    Aussi bien Yann Delabrière, PDG de Faurecia (contrôlé par PSA), que Jacques Aschenbroich, Directeur général de Valeo, ont fait d'ailleurs le déplacement au salon de l'auto de Detroit, qui a ouvert ses portes aux professionnels lundi matin. Pour y représenter personnellement l'excellence technologique française. Cocorico.

    Doublé le nombre d'usines

    « Jusqu'en 2008, nous étions tout petits en Amérique du nord. Mais, aujourd'hui, nous y sommes le cinquième équipementier automobile. Nous avons quasiment doublé le nombre d'usines à 37 entre 2010 et 2013 », explique Yann Delabrière.

    « Avec six milliards de dollars (4,58 milliards d'euros), l'Amérique du nord représente désormais un tout petit moins de 30% de notre chiffre d'affaires mondial », indique le patron du fabricant de composants tricolores, numéro un mondial des systèmes d'échappement mais aussi spécialiste des intérieurs pour véhicules, dont l'américain Ford est à présent le deuxième client derrière Volkswagen et devant PSA.

    Chiffre d'affaires multiplié par trois

    Même son de cloche chez Valeo, spécialiste de l'éclairage, des systèmes moteurs et de l'assistance à la conduite.

    « Nous avons accru notre chiffre d'affaires de 23% en Amérique du nord en 2013 à 2,7 milliards (2, 1 milliards d'euros). Nos ventes ont triplé depuis 2009 et nos effectifs y ont été multipliés par deux à 10.000 personnes. Nous y avons 16 usines et 7 centres de recherche et développement », assure Jacques Aschenbroich.

    Et ce n'est pas fini.

    Valeo compte « ouvrir d'ici à 2015 trois nouvelles usines en Amérique du nord. Notre carnet de commandes nous rend capables de croître encore à un rythme soutenu cette année ». Faurecia, qui emploie 30.000 personnes sur le continent nord-américain, envisage, lui, de faire une pause pour se focaliser « sur l'efficacité opérationnelle. Mais si nous allons néanmoins progresser plus vite que le marché dans les deux ans qui viennent », indique Yann Delabrière, désireux de digérer les acquisitions et la croissance organique de ces dernières années.

    Le plein d'innovations

    Valeo une forte image technologique aux Etats-Unis.

    La preuve : avant Detroit, « nous sommes très fiers d'avoir été présents au salon « high tech » de Las Vegas. Nous avons été l'objet d'une vraie reconnaissance. Nous sommes même passés en boucle à cette occasion sur CNN pendant plusieurs heures. Et nous allons ouvrir une antenne dans la Silicon Valley », prévient le directeur général de Valeo, qui compte même « trois finalistes pour les oscars américains de l'industrie, un trophée remis en avril prochain ».

    C'est dire.

    « Les constructeurs américains nous ont choisis car ils nous savent capables d'importer la technologie européenne », affirme quant à lui le PDG de Faurecia. « Nous avons été choisis par Ford dans le cadre de ses plates-formes mondiales ». Même chose pour Volkswagen en Amérique du nord avec les véhicules de la nouvelle plate-forme flexible mondiale «MQB » (celle de la Golf) », dont la production vient de démarrer à Puebla, au Mexique. Notamment pour le marché des Etats-Unis.
    Bonne rentabilité

    « Nous avons une marge opérationnelle inférieure à 3% dans nos activités nord-américaines contre un objectif de 5% », reconnaît Yann Delabrière qui explique le phénomène par les nombreux déménagements de production, résultat de la forte croissance.

    Mais ce n'est déjà pas si mal.

    Chez Valeo, la région nord-américaine « est un des trois piliers de la croissance comme de la rentabilité de notre groupe », précise carrément Jacques Aschenbroich.

    La France « high tech » ? Et oui !
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet
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