Une compagnie pétrolière américaine devrait commencer de forer au large des côtes du Sahara occidental. Cette décision risque d’exacerber les relations entre l’Algérie et le Maroc, rapporte l’agence d’information anglaise Reuters dans une longue dépêche ce lundi 13 janvier.
Le Maroc vient de délivrer des licences d’exploration pétrolière pour des « blocs » situés dans l’océan atlantique dans une zone revendiquée par le Front Polisario. C’est dans ce contexte que Reuters analyse les tensions régionales entre l’Algérie et le Maroc, qui ont donné lieu au rappel de l’ambassadeur marocain à Alger en octobre dernier. « Nous n’avons pas à prendre en considération ce que l’Algérie ou tout autre pays pense de ce que nous devrions faire dans nos provinces », assène à Reuters Abdelkader Amara, le ministre de l’Énergie marocain.
La société américaine Kosmos Energy prévoit de forer cette année dans le Cap Boujdour, à 70 kilomètres du Sahara occidental, et affirme selon Reuters que ses plans sont compatibles avec le droit international. Le britannique Caim Energy a également pris une participation dans le projet en octobre, mais s’est refusé à tout propos à l’agence Reuters.
Le français Total est également partenaire sur le bloc Anzarane situé dans le Sahara occidental, indique le site internet de l’Office national des Hydrocarbures du Maroc et des Mines, rappelle Reuters qui a, en vain, sollicité Total pour un commentaire. Rabat a, de longue date, promis d’investir dans le Sahara occidental et a mis en place pour cela un conseil spécial.
L’entreprise américaine Kosmos soutient qu’une découverte de pétrole pourrait accélérer les négociations menées par l’ONU entre les différentes parties. « En tant que pays non producteur de pétrole, le Maroc sera encore plus réticent à permettre au peuple sahraoui de décider de son propre avenir si on trouve du pétrole au large des côtes du Sahara occidental », assure en retour, Kamal Fadel, porte-parole de l'autorité du pétrole et des mines de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). « Des forages illégaux pourrait être la goutte d’eau qui ferait déborder le vase », prévient le représentant de la RASD Kamal Fadel, interrogé par Reuters.
TSA
Le Maroc vient de délivrer des licences d’exploration pétrolière pour des « blocs » situés dans l’océan atlantique dans une zone revendiquée par le Front Polisario. C’est dans ce contexte que Reuters analyse les tensions régionales entre l’Algérie et le Maroc, qui ont donné lieu au rappel de l’ambassadeur marocain à Alger en octobre dernier. « Nous n’avons pas à prendre en considération ce que l’Algérie ou tout autre pays pense de ce que nous devrions faire dans nos provinces », assène à Reuters Abdelkader Amara, le ministre de l’Énergie marocain.
La société américaine Kosmos Energy prévoit de forer cette année dans le Cap Boujdour, à 70 kilomètres du Sahara occidental, et affirme selon Reuters que ses plans sont compatibles avec le droit international. Le britannique Caim Energy a également pris une participation dans le projet en octobre, mais s’est refusé à tout propos à l’agence Reuters.
Le français Total est également partenaire sur le bloc Anzarane situé dans le Sahara occidental, indique le site internet de l’Office national des Hydrocarbures du Maroc et des Mines, rappelle Reuters qui a, en vain, sollicité Total pour un commentaire. Rabat a, de longue date, promis d’investir dans le Sahara occidental et a mis en place pour cela un conseil spécial.
L’entreprise américaine Kosmos soutient qu’une découverte de pétrole pourrait accélérer les négociations menées par l’ONU entre les différentes parties. « En tant que pays non producteur de pétrole, le Maroc sera encore plus réticent à permettre au peuple sahraoui de décider de son propre avenir si on trouve du pétrole au large des côtes du Sahara occidental », assure en retour, Kamal Fadel, porte-parole de l'autorité du pétrole et des mines de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). « Des forages illégaux pourrait être la goutte d’eau qui ferait déborder le vase », prévient le représentant de la RASD Kamal Fadel, interrogé par Reuters.
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