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70 milliards de dinars pour se mettre à niveau

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  • 70 milliards de dinars pour se mettre à niveau

    En passant, hier, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, Mohamed Amine Hadj Saïd, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, n’a rien annoncé de nouveau. On avait l’impression que c’était du réchauffé.
    L’hôtel M’zab (ex-Les Rostémides) à Ghardaïa, fermé depuis des années, va être repris par la chaîne El Djazaïr pour sa réhabilitation. Le ministre a indiqué également que 63 établissements publics seront restaurés, dont 8 stations thermales d’envergure nationale, rappelant à ce sujet l’achèvement de la réhabilitation de 6 structures : les hôtels El Djazaïr, El Aurassi (Alger), les Zianides (Tlemcen), Kerdada, Le Caïd (Bou Saâda) et les Andalouses d’Oran.
    Une partie de l’enveloppe financière de 70 milliards de dinars est réservée à la formation et au recyclage des personnels de ces structures. A noter que ces opérations ont été confiées à la Société de gestion des participations de l’Etat tourisme et hôtellerie (Gestour).
    Dans ce contexte et dans le but d’insuffler une nouvelle dynamique à ces projets, un nouveau président de cette société a été nommé : Ouardi Abdenacer.Mais au-delà de la réhabilitation, le parc public doit concrètement améliorer ses prestations. En fait, l’activité hôtelière repose en grande partie sur le tourisme d’affaires (80% du marché).
    Il s’agit des déplacements pour des relations commerciales et des relations avec et entre les administrations publiques à tous les niveaux, les déplacements pour des congrès, des colloques, des séminaires et des conférences ainsi que ceux pour des foires, des expositions et des salons spécialisés.
    «Nous sommes à 92 000 lits toutes catégories confondues au niveau national, dont plus de 55 000 lits en cours de réalisation avec un taux d’avancement de 60%», dira-t-il.
    Il impute la cherté des séjours à «l’absence de choix qui fait que les tarifs sont chers. Faute de concurrence, il n’y a pas d’émulation entre les structures hôtelières, et la qualité en prend un coup».
    Et d’ajouter : «Une véritable destination ne se mesure pas au nombre de ses infrastructures d’hébergement, elle se mesure à la capacité de ses établissements à répondre à la demande.»
    Plaidant pour un investissement touristique devant tenir compte des spécificités des différentes localités de l’Algérie, le ministre dira qu’«il faudra que lorsque je passe une nuit dans un établissement d’hébergement, je puisse savoir où je suis». Il a qualifié le nombre de touristes, estimé à 2 700 000 touristes, dont 964 000 étrangers, le reste des Algériens résidant à l’étranger de «chiffres fiables et vérifiables».

    Kamel Benelkadi
    c'est mon opinion et rien ne m'empêche d'être du même avis qu'elle.
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