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La Tunisie prouve encore une fois qu’elle est une exception dans le monde arabe

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  • La Tunisie prouve encore une fois qu’elle est une exception dans le monde arabe

    Militante démocratique depuis sa jeunesse à la fin des années 1970 au sein du mouvement estudiantin de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH), avant de faire partie des fondatrices de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), l’avocate Bochra Belhaj Hmida continue aujourd’hui sa lutte pour les valeurs de liberté et d’égalité, aussi bien dans l’environnement politique qu’associatif.

    Maître Bochra est actuellement membre du bureau exécutif du mouvement Nidaa Tounès et croit fermement à la réussite de la transition en Tunisie. Interview.


    - L’adoption de l’article 45 a été perçue comme un grand succès pour la femme tunisienne. Qu’a-t-il apporté de plus par rapport aux lois existantes ?

    L’article 45 répond en grande partie aux revendications des Tunisiens et Tunisiennes et des associations de femmes qui n’ont cessé de revendiquer que soient constitutionnalisés les droits des femmes. Ces acquis consistent en l’engagement de l’Etat à garantir les droits acquis de la femme et œuvrer à les soutenir et à les développer, garantir l’égalité des chances entre l’homme et la femme dans l’exercice des différentes responsabilités. La parité dans les Assemblées élues est aujourd’hui un droit constitutionnel, alors qu’il a été introduit pour la première fois dans une loi transitoire et provisoire pour les élections de l’ANC en 2011. La Tunisie, comme toujours, fait partie des rares pays avant-gardistes à ce niveau. L’engagement de l’Etat à prendre les dispositions nécessaires pour l’élimination de la violence qui s’exerce contre la femme est plus qu’un succès, c’est un soulagement pour les femmes et les filles tunisiennes, mais aussi pour le mouvement féministe tunisien et pour tous ceux qui luttent contre toutes les violences. C’est une revendication de plus de vingt ans, maintenant c’est devenu une loi cadre pour éradiquer ce phénomène, qui doit être votée par le prochain Parlement.

    - A voir les réactions dans les sphères démocratiques, on dirait que vous ne vous attendiez pas à un tel article dans la nouvelle Constitution. Qu’en est-il ?

    Et comment ! Depuis le 14 janvier et surtout le 23 octobre 2011 (élections), nous avons eu à nous inquiéter sérieusement pour nos acquis : diabolisation des femmes tunisiennes modernes, dénigrement du patrimoine «bourguibiste», les prédicateurs, financés par des fonds louches, longtemps interdits d’entrer en Tunisie, déferlaient pour diffuser leur discours rétrograde, des voix tunisiennes, y compris à l’Assemblée constituante, remettaient en cause les acquis de la première République et, cerise sur le gâteau, une ministre de la Femme apparaissant comme femme alibi ou mascotte dans un pays comme la Tunisie où les femmes ont toujours refusé justement cette image .
    En matière des droits de la femme, qu’est-ce qui a changé par rapport à la version originale du projet de la Constitution du 1er juin 2013 ?
    On constate qu’à chaque version, il y a des améliorations au chapitre droits et libertés d’une manière générale, notamment les droits des femmes. A ce niveau, deux changements essentiels, l’engagement de l’Etat à renforcer et soutenir les acquis et l’introduction de la notion de la parité.

    - Y a-t-il encore des améliorations à faire concernant la femme et pourrait-on les introduire dans l’actuel projet ?

    Oui, c’est l’engagement de l’Etat à éradiquer toute forme de discrimination à l’égard des citoyens en fonction du sexe, de la couleur, conformément aux conventions internationales.

    - Quelle évaluation faites-vous du parcours, déjà réalisé, de l’adoption de la nouvelle Constitution en Tunisie ?

    Très difficile, mais passionnant, parce que la Tunisie a prouvé encore une fois qu’elle était une exception dans le monde arabe avec une société civile forte, des partis démocratiques vigilants, des citoyens et des citoyennes très engagés. Les défis sont, certes, multiples et plusieurs attendent d’être relevés. Mais la classe politique et la société civile sont quand même parvenues à discerner la voie de sortie. Le chemin est toutefois encore long vers la démocratie.


    - Comment doit agir la société civile et politique en Tunisie pour préserver les acquis de la femme en Tunisie ?

    Elle doit continuer à rester vigilante, mais le travail de terrain demeure la priorité pour rendre ces acquis un vécu pour toutes les Tunisiennes. Chaque Tunisienne et chaque Tunisien sont responsables de ces acquis sociétaux. Ce n’est certes pas un hasard si ces acquis sont là. Mais au milieu des dangers qui les guettent, il ne faut surtout pas baisser la garde.


    - Vous êtes optimiste pour l’avenir...

    Toujours. La Tunisie a toujours su surmonter les crises et elle s’en sortira plus forte et plus unie. Ceux qui veulent la diviser, la mettre au service des intérêts non nationaux seront marginalisés.


    - Le mot de la fin...

    Il est pour les Algériens et Algériennes pour leur souhaiter bonne fête du Mawlid et bon nouvel an amazigh et leur rappeler que l’unité du Maghreb est une condition essentielle pour la prospérité de toute la région.

    Mourad Sellami- el watan

  • #2
    Baraka Allahou fik Mordjane, en effet, nous sommes tous pour l'unité du maghreb et sa stabilité
    et il est hors de question de laisser les déstabilisateurs toucher à l'Algerie, ni aux voisins
    Une pensée aussi, pour la petite soeur la Tunisie et que les terroristes ont eu, mais hamdoullah pas pour longtemps, le maghreb refuse le charlatanisme du golf et de leurs alliés étrangers

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    • #3
      Le mot de la fin...

      Il est pour les Algériens et Algériennes pour leur souhaiter bonne fête du Mawlid et bon nouvel an amazigh et leur rappeler que l’unité du Maghreb est une condition essentielle pour la prospérité de toute la région.
      ça c'est vraiment gentil de la part de cette avocate des droits de l'homme tunisienne qui nous souhaite de rester unis

      alors que le chien mustapha bouchachi l'avocat algérien des droits de l'homme ne rate jamais une occasion pour souhaiter à l'Algérie de se diviser

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      • #4
        Une première dans le monde musulman , une vraie exception !!
        Certainement la révolution du peuple réussira

        *l égalité entre l homme et la femme !!

        Les tunisiens reviennent aux paroles de Bourguiba

        Pour combattre l islamisme -intégriste : Émancipez la femme .. !!
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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