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L’islam, la carte maîtresse du Maroc en Afrique

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  • L’islam, la carte maîtresse du Maroc en Afrique

    Selon la revue américaine Foreign Affairs, le Maroc dispose d’un avantage indéniable sur son voisin algérien : l’autorité de son souverain en matière religieuse. L’islam modéré porté par le royaume, exporté aujourd’hui au Mali, est en mesure de déraciner l’extrémisme de l’intérieur.

    La revue américaine Foreign Affairs publie sur son site internet une analyse de Vish Sakthivel au sujet du rôle du Maroc dans la crise malienne. Le journal, qui est l’émanation du Council on Foreign Relations, un think tank indépendant américain, insiste sur la dimension religieuse de la relation entre le Maroc et le Mali, qui serait à même de stabiliser le pays et de déraciner l’extrémisme musulman. Grâce à l’autorité du Commandeur des croyants et aux liens anciens entre islam marocain et malien, le royaume dispose, selon Foreign Affairs, d’une carte maîtresse pour gagner en influence et concurrencer l’Algérie.
    Alors que les puissances internationales s’attendaient à ce que l’Algérie s’implique dans la crise malienne, Alger est resté immobile face à ce qui se passe au sud de sa frontière, englué dans ses problèmes politiques internes.
    Le Maroc, au contraire, a réalisé depuis deux ans « de vastes efforts pour s'affirmer dans les opérations de sécurité et de lutte contre le terrorisme en Afrique du Nord » explique Vish Sakthivel.
    Foreign Affairs illustre son propos en prenant l’exemple de la crise malienne. A l’inverse de l’Algérie, le Maroc a rapidement rejoint l’intervention française et a ainsi marqué un point face à Alger dans sa course au leadership régional. Une ambition aussi inatteignable pour Rabat – comme nouer des relations bilatérales avec des Etat subsahariens sans l’implication d’Alger – est désormais à la portée du royaume chérifien, remarque la revue.
    L’auteur de l’analyse met en avant un point essentiel pour expliquer la stratégie marocaine, expliquant que dans sa lutte contre l’extrémise religieux, le Maroc a une carte maîtresse qu’elle compte bien utiliser : l’autorité religieuse de son souverain, Commandeur des croyants. « Le Roi Mohammed VI s'est positionné comme un symbole de la modération religieuse et de la réforme dans la région grâce à des initiatives telles que l'envoi de centaines d'imams (y compris les femmes) dans les villes européennes à fortes populations marocaines pour prêcher contre l'extrémisme. »
    Dans le cas du Mali, les efforts du Maroc portent sur l’octroi de bourses religieuses pour des étudiants accueillis dans le royaume, où le rite malékite – répandu au Maghreb et au Sahel - est source de modération.
    « Le Maroc veut maintenant transférer ce modèle normalisé et dirigée par l'État de la pratique religieuse modérée au Mali, et devenir un exportateur de l'islam modéré en Afrique du Nord » souligne Foreign Affairs, rappelant le récent accord pour former 500 imams maliens au Maroc.
    « Les deux gouvernements marocains et maliens espèrent servir de rempart contre la ligne dure des prédicateurs pakistanais et saoudiens qui ont construit des madrasas et des mosquées au Mali. Ces sensibilités salafistes et wahhabites fondamentalistes ont progressivement supplanté l'influence soufie » note la revue.
    Foreign Affairs prévient toutefois qu’Alger pourrait se pencher à nouveau su ce qui se passe à ses abords, en cas notamment d’instabilité accrue. « Pourtant, le Maroc a trouvé son rôle en tant que médiateur religieux dans la région, un point sur lequel l’Algérie ne peut pas le supplanter. »
    Pour conclure, l’auteur de l’analyse souligne que « la stabilité et le succès à long terme du pays (le Mali) ont besoin d'un partenaire qui comprend sa culture et son identité religieuse, et qui reste fondamentalement hostile à l’extrémisme. Bien que le Mali puisse devenir un satellite d'une autre puissance d'Afrique du Nord, la participation du Maroc constitue la meilleure chance de déraciner l'extrémisme de l'intérieur. »

    media24

  • #2
    Il ne faut pas prendre ses rêves pour des réalités.

    "Alors que les puissances internationales s’attendaient à ce que l’Algérie s’implique dans la crise malienne, Alger est resté immobile face à ce qui se passe au sud de sa frontière, englué dans ses problèmes politiques internes."

    RESPONSABLE ONUSIEN : ‘’L'Algérie joue un rôle clé dans la promotion de la paix au Mali’’


    L'Algérie joue un rôle clé dans la promotion de la paix et de la réconciliation au Mali, a indiqué vendredi à Alger le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies, chef de la Mission internationale intégrée pour la stabilité au Mali (MINUSMA), Albert Gerard Bert Koenders.




    En cette occasion, le responsable onusien, actuellement en visite en Algérie, a salué l’Algérie pour son "travail important" et son "soutien crucial" apporté à l'ONU dans le cadre des efforts pour la paix et la réconciliation au Mali, selon l'agence officielle APS. Au sujet de la situation qui prévaut au Mali, le chef de la MINUSMA a fait part, à l'issue d'une rencontre avec le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, d'"avancées importantes" enregistrées l'année écoulée au Mali, exprimant sa "conviction" que cette dynamique se poursuivra en 2014 à travers notamment le dialogue et les pourparlers inclusifs entre les Maliens. Par ailleurs, M. Bert Koenders a ajouté qu'avec la diminution des forces françaises au Mali, la présence de la MINUSMA "sera renforcée" et celle-ci œuvrera en coopération avec les forces maliennes pour renforcer la sécurité et assurer la stabilité dans ce pays sur tous les plans. La MINUSMA a été créée le 25 avril 2013 par la résolution 2100 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Elle prend le relais de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA) à partir du 1er juillet 2013. Les missions de la MINUSMA sont entre autres la stabilisation de la situation dans les principales agglomérations et la contribution au rétablissement de l'autorité de l'Etat dans tout le pays, la contribution à l'application de la feuille de route pour la transition, la protection des civils et du personnel des Nations Unies, la promotion et la défense des droits de l'homme ainsi que le soutien de l'action humanitaire.


    reflexiondz


    Mali: l’Algérie propose sa médiation dans les négociations avec les groupes armés



    Les négociations entre Bamako et les groupes armés du nord du Mali sont au point mort depuis des semaines. L'accord de Ouagadougou prévoyait l'ouverture de discussions entre les deux parties pour début novembre 2013. Or jusqu'ici, rien n'a bougé. Et c'est dans ce contexte que le voisin du Nord, l'Algérie, refait parler de lui en proposant ses services de médiateur. Une réunion informelle doit se tenir, jeudi, à Alger avec les groupes armés. Déjà en 1991 puis en 2006, les accords entre Bamako et les rébellions nordistes se sont signés à Tamanrasset et à Alger.


    Depuis le début de la crise malienne, il y a deux ans, Alger a joué la discrétion et la diplomatie de l'ombre. Mais alors que les négociations sous l'égide de la communauté internationale sont au point mort, les Algériens ressortent du bois pour proposer leurs services.
    Du côté de Bamako, on ne rechigne pas à voir le voisin algérien s'impliquer dans la résolution de la crise. Une visite de travail du président IBK est programmée d'ici la fin de ce mois à Alger.
    Quant aux groupes armés, HCUA et MNLA, ils sont déjà sur place pour une réunion prévue ce jeudi censée les aider à rapprocher leurs points de vue. Seul bémol : le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA) qui souhaite, lui aussi, participer à ce rendez-vous informel ne reconnait pas la délégation arabe invitée par les algériens.
    Vendredi dernier, Bert Koenders le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies était à Alger. Il a salué le rôle de l'Algérie en faveur de la paix et de la réconciliation au Mali. « On a besoin de toutes les bonnes volontés pour faire repartir le processus », assure un proche du chef de la Minusma.
    Dans la communauté internationale, on reconnaît le rôle incontournable de l'Algérie dans ce dossier. « L’Algérie s'arrange toujours pour garder la main sur le sujet », commente un diplomate africain.



    rfi

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    • #3
      On est partout.
      On peut faire 100 trucs en même temps.

      On envahi l'Azawad quand on veut.

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      • #4
        La religion peut etre un point d'intersection, une "affiinité" et un point commun. Mais en faire le postulat principal pour un partenariat c'est de l'utopie, les affaires restent les affaires et les bonnes actions restent les bonnes actions, ce qui fera la carte maitresse du Maroc, c'est de continuer a proposer des partenariats Win-Win.

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        • #5
          Alger est resté immobile


          l'immobilisme d'alger montre bien l’appréhension des generaux de l'inconnu ;ils préfèrent le massacre de leur propre population;question de garder leurs privilèges et leurs puits;mais cet état de fait ne durera pas longtemps;le peuple algerien fier finira par les bouter dehors bientôt
          courages algériens;gardez espoir

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          • #6
            Alger est resté immobile pour toi.

            Tu nous vois pas, mais on est là.

            Commentaire


            • #7
              Louny
              Alger est resté immobile pour toi.

              Tu nous vois pas, mais on est là
              c'est la meilleur celle là

              Commentaire


              • #8
                Je pense qu'il faut annexer l'Azawad.
                Comme ça, il n'y a plus de problème.

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                • #9
                  Alger est resté immobile

                  il s'agit pas de tomber dans la dérision;devant 200 000 morts

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                  • #10
                    On a vécu bien pire.
                    Maintenant, c'est du passé.

                    Tu crois que si on veut annexer l'Azawad, les Touaregs et les Arabes de cet endroit vont refuser ?

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                    • #11
                      Maroc , Win-Win.

                      posté par Hibiscus

                      c'est de continuer a proposer des partenariats Win-Win.
                      .

                      le parfait exemple :

                      500 fqihs maliens pour amir el mouminine ..

                      Win-win
                      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                      Commentaire


                      • #12
                        annexer:mon oeil.
                        les terro sont venu vous titiller dans le profond de votre territoire;et tu parles d'annexion
                        wallah ma katahchem!!!

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                        • #13
                          Maroc, c'est de continuer a proposer des partenariats Win-Win.
                          mazalkoum avec cette histoire de winwin

                          Commentaire


                          • #14
                            @Hibiscus

                            win-win

                            le tourisme sexuel chez -toi ..
                            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                            Commentaire


                            • #15
                              houaria

                              bien sur win-win
                              lose-win est le credo de l'algerie;depenser des milliards pour destabiliser ;au retour rien;juste le mépris et indifférences des benificiares;
                              les derniers en date;les iles maurices

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