Comment le patron du numéro 1 mondial des assurances voit l’avenir de l’Algérie
Henri de Castries est le PDG du groupe français AXA, numéro un mondial des assurances. En visite à Alger ce jeudi 16 janvier, il a donné sa vision de l’Algérie dans les prochaines années. D’abord aux journalistes en conférence de presse. « Si on a pris la décision de venir en Algérie, c’est qu’on pense que le pays a un fort potentiel », explique M. De Castries. Et les résultats de la sa filiale algérienne, lancée en 2011 en partenariat avec le Fonds national d’investissement FNI et la Banque extérieure d’Algérie BEA, dans le cadre de la règle 49/51, le prouve bien, selon lui.
« En 2013, Axa Algérie a réalisé un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros, contre seulement 6 millions d’euros en 2012. « Notre part de marché va progresser vite en Algérie », prédit le PDG d’Axa qui prévoit des bénéfices pour sa filiale locale dès la quatrième année après le lancement de ses activités. « Généralement, lorsqu’on s’installe dans un pays, on commence à gagner de l’argent entre six et huit ans. En Algérie, on pense qu’on sera bénéficiaire au bout de quatre ans », ajoute-t-il, en soulignant le potentiel du marché algérien des assurances.
« Les perspectives de croissance sont très fortes, mais le taux de pénétration des assurances reste faible », précise M. De Castries qui se félicite de son partenariat avec la BEA et le FNI. « La règle 49/51, qui oblige les intérêts algériens à être majoritaires dans tout projet d’investissement étranger, « fonctionne bien », se réjouit-il.
Pour le PDG d’Axa, « l’important est de partager la même vision à long terme » avec ses partenaires algériens. Et il trouve « normal » qu’un pays émergent comme l’Algérie cherche à avoir des partenariats. Le patron d’Axa qualifie de « bonne » la relation franco-algérienne. Il trouve « normal » le fait que la Chine devienne premier fournisseur de l’Algérie au détriment de la France. « La Chine reprend sa place sur le marché mondial », explique-t-il.
Henri de Casteries, également président du think tank Bilderberg, a réservé sa vision du monde et de l’Algérie, aux chefs d’entreprises, invités à un déjeuneur. Le patron du géant mondial de l’assurance voit notre parmi les futures grandes puissances émergentes. Comme le Brésil ou la Turquie ! Pour lui, trois facteurs sont nécessaires pour le développement : le capital, les talents et la technologie. L’Algérie, avec « sa démographie dynamique, ses ressources et sa position géographique », a les moyens nécessaires pour réussir et se hisser parmi les grands pays émergents, estime-t-il.
« La vitesse de développement de l’Algérie va être supérieure à celle des économies mûres », avec beaucoup d’optimisme et de conviction, en demandant à l’assistance de se tenir prête pour s’adapter aux changements à venir. « La technologie va tout bouleverser », avance le patron d’Axa. Avant d’ajouter : « la crise mondiale ne doit pas cacher la forêt du changement ». M. de Castries estime que les pays qui souffrent de la crise des dettes souveraines comme la France, sont mal gérés. « Si ces pays ne font pas les réformes nécessaires, ils risquent de disparaître », prévient-il
TSA
Henri de Castries est le PDG du groupe français AXA, numéro un mondial des assurances. En visite à Alger ce jeudi 16 janvier, il a donné sa vision de l’Algérie dans les prochaines années. D’abord aux journalistes en conférence de presse. « Si on a pris la décision de venir en Algérie, c’est qu’on pense que le pays a un fort potentiel », explique M. De Castries. Et les résultats de la sa filiale algérienne, lancée en 2011 en partenariat avec le Fonds national d’investissement FNI et la Banque extérieure d’Algérie BEA, dans le cadre de la règle 49/51, le prouve bien, selon lui.
« En 2013, Axa Algérie a réalisé un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros, contre seulement 6 millions d’euros en 2012. « Notre part de marché va progresser vite en Algérie », prédit le PDG d’Axa qui prévoit des bénéfices pour sa filiale locale dès la quatrième année après le lancement de ses activités. « Généralement, lorsqu’on s’installe dans un pays, on commence à gagner de l’argent entre six et huit ans. En Algérie, on pense qu’on sera bénéficiaire au bout de quatre ans », ajoute-t-il, en soulignant le potentiel du marché algérien des assurances.
« Les perspectives de croissance sont très fortes, mais le taux de pénétration des assurances reste faible », précise M. De Castries qui se félicite de son partenariat avec la BEA et le FNI. « La règle 49/51, qui oblige les intérêts algériens à être majoritaires dans tout projet d’investissement étranger, « fonctionne bien », se réjouit-il.
Pour le PDG d’Axa, « l’important est de partager la même vision à long terme » avec ses partenaires algériens. Et il trouve « normal » qu’un pays émergent comme l’Algérie cherche à avoir des partenariats. Le patron d’Axa qualifie de « bonne » la relation franco-algérienne. Il trouve « normal » le fait que la Chine devienne premier fournisseur de l’Algérie au détriment de la France. « La Chine reprend sa place sur le marché mondial », explique-t-il.
Henri de Casteries, également président du think tank Bilderberg, a réservé sa vision du monde et de l’Algérie, aux chefs d’entreprises, invités à un déjeuneur. Le patron du géant mondial de l’assurance voit notre parmi les futures grandes puissances émergentes. Comme le Brésil ou la Turquie ! Pour lui, trois facteurs sont nécessaires pour le développement : le capital, les talents et la technologie. L’Algérie, avec « sa démographie dynamique, ses ressources et sa position géographique », a les moyens nécessaires pour réussir et se hisser parmi les grands pays émergents, estime-t-il.
« La vitesse de développement de l’Algérie va être supérieure à celle des économies mûres », avec beaucoup d’optimisme et de conviction, en demandant à l’assistance de se tenir prête pour s’adapter aux changements à venir. « La technologie va tout bouleverser », avance le patron d’Axa. Avant d’ajouter : « la crise mondiale ne doit pas cacher la forêt du changement ». M. de Castries estime que les pays qui souffrent de la crise des dettes souveraines comme la France, sont mal gérés. « Si ces pays ne font pas les réformes nécessaires, ils risquent de disparaître », prévient-il
TSA
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