lemag. C'est au début de ce mois de janvier, à proximité de la cité des Amandiers à Oran, qu'une jeune Camerounaise a été violée et puis empêchée, dans un premier temps, de déposer plainte.
La jeune fille (…) s’est déplacée avec sa sœur au niveau de la sûreté pour déposer plainte. Elles ont été dirigées vers le siège de la gendarmerie de Yaghmoracène», précise, ce mercredi 15 janvier, le bureau de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) à Oran. Toutefois, ces deux femmes n’ont pas pu déposer la plainte. En fait, «le gendarme de permanence leur a expliqué qu’elles ne pouvaient déposer plainte puisqu’elles n’avaient pas de papiers», explique la même source rapportée par le site algérien TSA.
Néanmoins, deux jours après et accompagnées par d’autres personnes, ces deux Camerounaises ont été reçues par « un officier » et la « plainte a pu être déposée », selon la Ligue. « Le recours à l’examen du médecin légiste eut lieu le 05-01-2014 et le 06-01-2014 une confrontation entre la victime et le présumé coupable s’est déroulée dans le bureau du procureur » souligne la même source.
Mais, la victime se fera incarcérée pour "séjour illégal" et le présumé violeur qui a été appréhendé, le jour même, après avoir été reconnu par la victime, a été relâché par le procureur « faute de preuves convaincantes».
La jeune camerounaise et la LADDH ne comptent pas, pour autant, en rester là. La victime maintient toujours ses accusations et « demande que justice lui soit rendue » alors que « Le Bureau d’Oran a demandé à un avocat de défendre la victime devant la justice algérienne car notre pays a le devoir de garantir la sécurité des citoyens algériens et de ceux qui se trouvent sur le territoire même si leur séjour est illégal », conclut-il.
Il est à rappeler que ce n'est point le premier cas de viol que subissent les migrantes subsahariennes, en 2013, deux migrantes maliennes avaient été victimes de viol collectif à Oran.
La jeune fille (…) s’est déplacée avec sa sœur au niveau de la sûreté pour déposer plainte. Elles ont été dirigées vers le siège de la gendarmerie de Yaghmoracène», précise, ce mercredi 15 janvier, le bureau de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) à Oran. Toutefois, ces deux femmes n’ont pas pu déposer la plainte. En fait, «le gendarme de permanence leur a expliqué qu’elles ne pouvaient déposer plainte puisqu’elles n’avaient pas de papiers», explique la même source rapportée par le site algérien TSA.
Néanmoins, deux jours après et accompagnées par d’autres personnes, ces deux Camerounaises ont été reçues par « un officier » et la « plainte a pu être déposée », selon la Ligue. « Le recours à l’examen du médecin légiste eut lieu le 05-01-2014 et le 06-01-2014 une confrontation entre la victime et le présumé coupable s’est déroulée dans le bureau du procureur » souligne la même source.
Mais, la victime se fera incarcérée pour "séjour illégal" et le présumé violeur qui a été appréhendé, le jour même, après avoir été reconnu par la victime, a été relâché par le procureur « faute de preuves convaincantes».
La jeune camerounaise et la LADDH ne comptent pas, pour autant, en rester là. La victime maintient toujours ses accusations et « demande que justice lui soit rendue » alors que « Le Bureau d’Oran a demandé à un avocat de défendre la victime devant la justice algérienne car notre pays a le devoir de garantir la sécurité des citoyens algériens et de ceux qui se trouvent sur le territoire même si leur séjour est illégal », conclut-il.
Il est à rappeler que ce n'est point le premier cas de viol que subissent les migrantes subsahariennes, en 2013, deux migrantes maliennes avaient été victimes de viol collectif à Oran.
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